Aimez vous Birgitt Nilsson?
- philopera
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L'Elvira d' Arroyo est très exotique et toi qui aime le depaysement tu vas être servi ; je ne sais pas si elle a chanté Anna par contrearoldo a écrit :En fait j'aime Arroyo un peu partout. Et je serais curieux d'entendre son Anna.
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
Nilsson peut émouvoir si,si
Je suis assez d'accord avec les impressions décrites sur ce fil: Nilsson est une voix phénoménale dont le disque ne peut rendre compte. Le 22/12/83 je l'ai entendue en concert à Strasbourg dans le palais des congrès. J'étais très au fond et de coté ( étudiant fauché)et je n'ai jamais eu une impression physique pareille: lorsqu'elle chantait de face c'était incroyable d'entendre si fort une voix avec pourtant un Guschelbauer dirigeant le philarmonique au grand complet fortissimo.... Mais le plus spectaculaire ont été les moments ou elle se tournait vers le coté ou j'étais....je crois que j'ai compris ce jour là ce que projection de voix peut être: C'était tout simplementdécoifant , presque trop fort ( dans l'imolation de Brunhilde)....et en 83 elle n'était plus toute jeune....Par contre dans la mort d'Isolde les nuances étaient exquises et certains sons pianos comme suspendus. Ceux qui ont pu l'entendre sur sçene et à bayreuth en plus ont du se régaler cela a du être quelque chose...
Pour ce qui est des disques il y en deux qui me plaisent par dessus-tout et ou je la trouve émouvante. Un récital chez EMI avec Hans Hotter ( 1958 ou 1959) leur sçène 3 de l'Acte III de La Wakyrie est incroyable lui ENORME même si ilparait fatigué ,elle trouve des accents de fragilité, si, si...dans le passage avec l'accompagement des bois tout particulièrement...par contre je ne sais si ce disque a été réédité en CD.
Sinon le must pour moi est Turandot avec Corelli c'est le choc des tians et Scotto est aussi très bien cahntante et émouvante. Le live dela Scala en 64 avec Vichnevskaïa qui met la Scala dans sa poche avec un son filé incroyable, est très bien aussi...
Dans Isolde la vidéo d'Orange avec Vickers offre de très beaux moments d'émotion;
sinon c'est vrai que dans le roles verdien c'est honorable specatculaire mais guère idiomatique...
Je connais aussi son Electre ,dans Idoménée , et je dois avouer que je l'aime beaucoup ... plus Qu'Elektra....
Pour ce qui est des disques il y en deux qui me plaisent par dessus-tout et ou je la trouve émouvante. Un récital chez EMI avec Hans Hotter ( 1958 ou 1959) leur sçène 3 de l'Acte III de La Wakyrie est incroyable lui ENORME même si ilparait fatigué ,elle trouve des accents de fragilité, si, si...dans le passage avec l'accompagement des bois tout particulièrement...par contre je ne sais si ce disque a été réédité en CD.
Sinon le must pour moi est Turandot avec Corelli c'est le choc des tians et Scotto est aussi très bien cahntante et émouvante. Le live dela Scala en 64 avec Vichnevskaïa qui met la Scala dans sa poche avec un son filé incroyable, est très bien aussi...
Dans Isolde la vidéo d'Orange avec Vickers offre de très beaux moments d'émotion;
sinon c'est vrai que dans le roles verdien c'est honorable specatculaire mais guère idiomatique...
Je connais aussi son Electre ,dans Idoménée , et je dois avouer que je l'aime beaucoup ... plus Qu'Elektra....
Oui je connais l'enregistrement mais coincé entre Freni et Te Kanawa (et machin en Leoporello) j'ai préféré m'abstenir. En tous cas Nilsson n'est pas molle elle en Anna !
J'aime bien aussi son Electre mozartienne (premier grand rôle international non ?) mais j'aime aussi celle de Strauss. Encore que ma scène de la reconnaissance favorite soit celle gravée par Ludwig et Berry.
J'aime bien aussi son Electre mozartienne (premier grand rôle international non ?) mais j'aime aussi celle de Strauss. Encore que ma scène de la reconnaissance favorite soit celle gravée par Ludwig et Berry.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
- Xavier
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Je suis un grand fan de Birgit Nilsson et pourtant je n'ai dans ma discothèque que 3 enregistrements de Wagner, que j'ai acheté en grande partie pour elle, et aucun Strauss. Comme quoi elle ne doit pas être si mauvaise que ça dans ses "contre-emplois" pour que quelqu'un qui ne la connait que là-dedans l'apprécie autant !
J'ai lu qu'on parlait de son Aida, j'aimerais préciser que c'est, avec Tosca (et Isolde), un des rôles qu'elle a le plus chanté sur scène, aussi surprenant que cela puisse être. Outre l'enregistrement de Mehta, un des meilleurs de l'oeuvre à mes yeux, elle avait aussi gravé le rôle quelques années avant en extraits pour Decca avec Luigi Ottolini, Grace Hoffmann et Louis Quilico. Son rôle y est quasi complet et l'écoute de ces pages fait mentir tous ceux qui ont prétendu que sa voix manquait de souplesse. La douceur de son Terra addio n'a rien à envier à une Price ou une Caballé !
Toujours chez Verdi, je recommande chaudement le récital réédité par Decca. Son air d'Abigaille y est stupéfiant de maîtrise, même si les graves, non poitrinés, sont partant moins spectaculaires que ceux d'autres illustres sopranos dramatiques. A connaître aussi dans ce récital ses airs de lady Macbeth.
Ils valent mieux que ceux de l'intégrale dans laquelle elle ne donne pas sa meilleure Lady. J'ai en effet la chance d'avoir un enregistrement d'une de ses performances dans ce rôle au Met (avec McNeil, Bergonzi et Tozzi) où elle est prodigieuse. Elle relève parfaitement le défi qui consiste à faire peur dans les trois premiers acte et pitié dans sa scène de somnambulisme. Quant à l'ut dièse (ou ré bémol) pianissimo qui couronne cette scène, j'en ai rarement entendu d'aussi beau en live !
Chez Mozart, plus encore que son Anna avec Böhm, j'aime énormément celle qu'elle a enregistré quelques années avant avec Leinsdorf. Son Or sai chi l'onore est tout aussi stupéfiant, mais le Non mi dir est beaucoup plus orthodoxe. En 67 avec Böhm, les vocalises, avouons-le, lui posent "quelques problèmes". Une incidente : avec Böhm, son Elvira est Martina Arroyo, avec Leinsdorf c'est Leontyne Price. C'est la revanche des Aida
J'aime aussi beaucoup son Agathe, le rôle de ses débuts, avec son compatriote Gedda chez EMI.
Et puis j'oubliais : j'ai une intégrale de Strauss avec elle ! Et dirigé par Karajan en plus !
Il s'agit de la Fledermaus de Decca dans laquelle elle intervient lors du gala pour chanter I've could have danced all the night (de My fair lady, si si !)
X
J'ai lu qu'on parlait de son Aida, j'aimerais préciser que c'est, avec Tosca (et Isolde), un des rôles qu'elle a le plus chanté sur scène, aussi surprenant que cela puisse être. Outre l'enregistrement de Mehta, un des meilleurs de l'oeuvre à mes yeux, elle avait aussi gravé le rôle quelques années avant en extraits pour Decca avec Luigi Ottolini, Grace Hoffmann et Louis Quilico. Son rôle y est quasi complet et l'écoute de ces pages fait mentir tous ceux qui ont prétendu que sa voix manquait de souplesse. La douceur de son Terra addio n'a rien à envier à une Price ou une Caballé !
Toujours chez Verdi, je recommande chaudement le récital réédité par Decca. Son air d'Abigaille y est stupéfiant de maîtrise, même si les graves, non poitrinés, sont partant moins spectaculaires que ceux d'autres illustres sopranos dramatiques. A connaître aussi dans ce récital ses airs de lady Macbeth.
Ils valent mieux que ceux de l'intégrale dans laquelle elle ne donne pas sa meilleure Lady. J'ai en effet la chance d'avoir un enregistrement d'une de ses performances dans ce rôle au Met (avec McNeil, Bergonzi et Tozzi) où elle est prodigieuse. Elle relève parfaitement le défi qui consiste à faire peur dans les trois premiers acte et pitié dans sa scène de somnambulisme. Quant à l'ut dièse (ou ré bémol) pianissimo qui couronne cette scène, j'en ai rarement entendu d'aussi beau en live !
Chez Mozart, plus encore que son Anna avec Böhm, j'aime énormément celle qu'elle a enregistré quelques années avant avec Leinsdorf. Son Or sai chi l'onore est tout aussi stupéfiant, mais le Non mi dir est beaucoup plus orthodoxe. En 67 avec Böhm, les vocalises, avouons-le, lui posent "quelques problèmes". Une incidente : avec Böhm, son Elvira est Martina Arroyo, avec Leinsdorf c'est Leontyne Price. C'est la revanche des Aida
J'aime aussi beaucoup son Agathe, le rôle de ses débuts, avec son compatriote Gedda chez EMI.
Et puis j'oubliais : j'ai une intégrale de Strauss avec elle ! Et dirigé par Karajan en plus !
Il s'agit de la Fledermaus de Decca dans laquelle elle intervient lors du gala pour chanter I've could have danced all the night (de My fair lady, si si !)
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