Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Biographies, livres historiques et autres bouquins relatifs à l'opéra.
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Luc ROGER
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Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Message par Luc ROGER » 13 janv. 2020, 13:35

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Chers Odbiens et Odbiennes,

J'ai le grand plaisir de vous annoncer la parution de ma nouvelle publication consacrée à la comtesse Kalergis-Mouchanoff.

La Fée blanche, la symphonie en blanc majeur d'Emaux et camées, fut une des plus grandes dames du 19e siècle, dont de nombreux artistes célébrèrent la grand beauté : née en Pologne, nièce du chancelier Nesselrode, élevée à Pétersbourg, pianiste de génie qui jouait Chopin comme personne, salonnière parisienne, amie de Chopin, Liszt, Richard Wagner et Cosima, elle fréquenta les musiciens comme les poètes, en fut la mécène. Grande mondaine, amie des empereurs, des reines et des rois, elle parcourut l'Europe de Pétersbourg à Rome, de Paris à Baden-Baden, Bruxelles ou Varsovie. Mécène, lisztienne et wagnérienne, amie de Carl Tausig ou de Moniuszko, elle apporta des détails inédits sur l'art et l'intimité des ces grands musiciens. Elle fut le témoin critique des grands bouleversements politiques et des guerres européennes des années 1840 à 1874. Elle fut aussi une mère attentive qui communiqua par lettres avec sa fille et sa famille. Ces lettres, éditées au début du siècle dernier par La Mara et quelque peu oubliées, sont reproduites ici. Elles présentent un charme poignant, une beauté de plume et une authenticité qui les rend proches des lettres de Madame Sévigné à sa fille.

Description

L'histoire de Marie KALERGIS née NESSELRODE est évoquée dans notre recueil avec une précision révélatrice dans la biographie de Constantin PHOTIADÈS qui s'est plongé dans les archives de sa famille. Elle fut une pianiste virtuose mondaine, une beauté idéale et séduisante qui unissait la distinction aristocratique et la plus subtile compréhension des mouvements de la pensée, des variations de la politique internationale et de l'idéal artistique du 19e siècle.

Marie LIPSIUS (LA MARA), amie et biographe de Franz Liszt, fut l'éditrice des lettres de Mme KALERGIS à sa fille, qui nous font découvrir la personnalité très attachante d'une mère prévoyante soucieuse de l'éducation de sa fille et de son entrée dans le monde, tout autant que l'intimité d'une femme qui, toute brillante, douée et généreuse qu'elle fût, dissimulait derrière le paravent d'une apparente sérénité une profonde insatisfaction intérieure et une touche de mélancolie indélébile. Les dernières années de sa trop courte vie, elle endura les tortures d'une longue maladie qui finit par l'emporter avant qu'elle pût réaliser son rêve d'assister à la première bayreuthoise du Ring de son ami Richard WAGNER.

Ces textes jusqu'ici difficilement accessibles sont à nouveau disponibles grâce à ce recueil dans lequel Luc-Henri ROGER les a réunis avec quelques autres témoignages d`époque qui nous font revivre la fabuleuse histoire de la fée blanche.

Les auteurs principaux

LA MARA est le nom de plume de MARIE LIPSIUS (1837-1927). Elle naquit dans une famille de lettrés lipsiotes réputés. C'est en 1855, à dis-neuf ans qu'elle rencontra FRANZ LISZT lors d'un concert. Cette rencontre fut le prélude d'une grande amitié : dès 1856, elle faisait partie du cercle rapproché du musicien. Dix ans plus tard, elle devint l'amie de RICHARD et COSIMA WAGNER. Lors de voyages effectués au départ de Leipzig, elle visita fréquemment Bayreuth, Vienne et Weimar. Elle joua un rôle influent dans les milieux musicaux allemands, notamment à la cour grand-ducale de Weimar et dans le cercle de RICHARD WAGNER à Bayreuth.

Biographe, elle publia de nombreuses monographies sur nombre de musiciens à elle contemporains. Ses portraits nuancés et empathiques lui furent souvent inspirés par ses rencontres personnelles avec les compositeurs. Il s'agit de témoignages authentiques d'une femme totalement immergée dans la société musicale allemande de son temps. Leur lecture est aujourd'hui incontournable pour les historiens de la musique.

Elle reçut le titre de professeur honoris causa à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire en 1917.

LUC-HENRI ROGER

Bavarois d'adoption, passionné d'histoire de la littérature du 19e siècle, LUC-HENRI ROGER centre ses recherches sur le roi LOUIS II de BAVIÈRE et sur l'oeuvre du compositeur RICHARD WAGNER, avec un intérêt particulier pour leur réception dans les lettres et la presse françaises, ce dont témoignent ses trois premières publications. "Des fleurs pour le roi Louis II de Bavière", "Louis II de Bavière. Le cygne des Wittelsbach" et "Les voyageurs de l'Or du Rhin. La réception française de la création munichoise du Rheingold."

Il a consacré son nouveau recueil de textes consacrés à MARIE KALERGIS-MOUCHANOFF, née comtesse NESSELRODE, pianiste virtuose et grande mondaine, amie proche de FRANZ LISZT et de RICHARD et COSIMA WAGNER et leur mécène, un hommage à cette grande dame aussi douée que généreuse, tout entière dévouée à la musique et aux musiciens.

CONSTANTIN PHOTIADÈS (1883-1949), né à Athènes, suivit une formation classique en France et se mit très tôt à l'écriture : il publia son premier roman avant même d'avoir atteint sa vingtième année. Lors de la première guerre mondiale, il s'engagea volontairement dans l'aviation de l'armée française et s'y distingua par son courage. Il fut fait chevalier de la légion d'honneur et demanda la nationalité française.

Biographe, historien averti, passionné de musique, critique au goût très sûr, il contribua entre autres à la Revue de Paris et à la Revue des Deux Mondes. Écrivain raffiné, il combine les qualités du romancier à la rigueur de l'historien. Les monographies qu'il consacra à GEORGES MEREDITH et à MARIE KALERGIS furent primées par l'Académie française, qui lui décerna encore un prix pour l'ensemble de son oeuvre.

Référence / Lire un extrait

Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance de la Fée blanche, Textes choisis et commentés par Luc-Henri Roger, BoD, janvier 2020.

Couverture souple
612 pages
ISBN : 9782322131310

Pour lire un extrait, le descriptif, la présentation des principaux auteurs ou passer commande, cliquer ici:
https://www.bod.fr/librairie/marie-kal ... 2322131310

Ouvrage disponible via la FNAC, GIBERT, AMAZON.FR, etc. ou commande en librairie avec l'ISBN.

Pour les libraires, l'ouvrage est disponible via la SODIS.

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Re: Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Message par Luc ROGER » 16 janv. 2020, 19:41


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Re: Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Message par Luc ROGER » 13 févr. 2020, 08:28

La critique du Dr PASCAL BOUTELDJA, Président du CERCLE RICHARD WAGNER - LYON

Luc Roger, que le Cercle Richard Wagner - Lyon avait reçu en novembre dernier à l’occasion de la parution de ses « Voyageurs de l’Or du Rhin » vient de publier aux éditons BoD un nouveau livre :
Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance de la Fée blanche. Textes choisis et commentés par Luc Henri Roger (612 pages)

Son recueil est une réédition de deux ouvrages, depuis longtemps disparus des rayonnages des libraires anciens les plus spécialisés, permettant de faire revivre la mémoire de celle qui fut l’une des grandes mécènes de Richard Wagner.
Allemande de naissance, polonaise par sa mère, mais ayant grandi en Russie, cette comtesse de Nesselrode (1822-1874) épousa en premières noces un grec du nom de Kalergis. Avec lui, elle fit son entrée dans l’aristocratie européenne et parisienne, en particulier. Amie de Liszt, Berlioz, Delacroix, elle épousa en 1863, un aristocrate russe, le comte Sergei von Muchanoff qui fut, directeur de 1868 à 1880 du Théâtre Impérial de Varsovie. Elle aida financièrement Wagner en 1860 à la suite des déficits de ses concerts parisiens et fut longtemps l’une de ses riches protectrices. Grande mondaine, amie de nombreux souverains, elle parcourut l'Europe de Saint Pétersbourg à Paris, en passant par l’Italie, en se dévouant généreusement à la cause de la musique et aux musiciens (Liszt, Tausig). Elle se lia d’amitié avec Cosima et fut une habituée de Tribschen. C’est à elle que Wagner dédicacera, début mars 1869, la réédition du Judaïsme dans la musique. Cette dédicace considérée comme une courte préface, sera suivie d’un long post-scriptum, tentative d’explication et de justification du trop fameux opuscule de 1850, intitulé Eclaircissements sur le judaïsme dans la musique.

Ce recueil comprend l’intégralité de la correspondance écrite en français entre Marie Kalergis et sa fille, de 1853 à 1874. Compilés par La Mara, nom de plume de Marie Lipsius (1837-1927), amie de Franz Liszt et de la famille Wagner et éditeur d’une grande partie de la correspondance de Liszt, ces échanges épistolaires furent publiés en 1907 par Breitköpf & Härtel. Quelques notes et un « index des patronymes » complètent utilement ces 246 lettres. Luc Roger les fait précéder avec justesse de la grande biographie (pp. 23-176) de Constantin Photiadès (1883-1849), écrite à partir des précises archives familiales, intitulée « La Fée blanche, la symphonie en blanc majeur ». Publiée en 1923, elle fut récompensée par un prix de l’Académie française. L’éditeur y associe également un article (La vie littéraire du 12 février1924) d’Henri de Régnier présentant la biographie de son ami Photiadès ainsi que 43 lettres de Franz Liszt à la comtesse et à divers correspondants dans lesquelles le musicien évoque sa grande amie (pp. 499-543). Un chapitre « Marie Kalergis-Muchanoff dans la poésie, au théâtre, au cinéma – Œuvres musicales dédiées » (pp. 545-571) y présente une série de poèmes (Gauthier,Heine…) ainsi que les œuvres musicales qui lui furent dédiées par Liszt, Johann Strauss fils ou encore Hans von Bülow. Enfin, un ultime chapitre « Mémoires et souvenirs » (pp.573-597) livrant quelques extraits de souvenirs et de mémoire de contemporains (Horace de Viel Castel, Pauline Viardot, Judith Gautier, Pauline de Metternich…) concluent utilement cet opus agrémenté de 10 reproductions en noir et blanc.

Un livre essentiel pour découvrir des détails inédits sur l'art et l'intimité de Franz Liszt et Richard Wagner mais aussi pour aussi traverser un quart de siècle avec une figure exceptionnelle de l’histoire culturelle européenne du XIXème siècle.

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Re: Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Message par Luc ROGER » 25 mars 2020, 14:04

La journaliste Jolanta Lada-Zielke a publié un long article en allemand sur mon livre Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance de la Fée blanche... sur le site Klassik-begeistert: https://klassik-begeistert.de/ladas-kla ... istert-de/

Si vous lisez l'allemand, l'article de Jolanta Lada-Zielke s'intéresse spécialement aux relations de la grande musicienne que fut Marie Kalergis-Mouchanoff avec Franz Liszt et Richard (et Cosima) Wagner. Elle en donne un résumé qui a su absorber la substantifique moelle de mon livre.

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Re: Marie Kalergis-Mouchanoff, née Nesselrode. Itinéraires et correspondance.

Message par Luc ROGER » 11 mai 2020, 06:34

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Marie Kalergis-Mouchanoff promène mon livre sur les remparts de Varsovie !

La comtesse Marie Kalergis-Mouchanoff, qui a inspiré à Théophile Gautier un des plus beaux poèmes d'Émaux et Camées, l'élève de Chopin, l'amie de Musset, puis de Liszt et de Wagner, — dont elle fut aussi la mécène, — la confidente de Cosima, la comtesse Mouchanoff, la protectrice de Moniuszko, l'influente épouse du directeur des théâtres de Varsovie, la divine Fée blanche,qui a hanté mes nuits ravies pendant des mois passés à collationner et à retranscrire les textes français à elles consacrés ainsi que sa correspondance, Marie Kalergis, née comtesse Nesselrode, est rentrée à Varsovie et la presse musicale polonaise lui rend aujourd'hui comme autrefois les honneurs !

Le magazine musical polonais Ruch Muzyczny publie dans son édition 8/2020 une critique de la journaliste Jolanta Łada-Zielke intitulée Biała wróżka: Maria Kalergis-Muchanow (La fée blanche : Marie Kalergis-Mouchanoff) qui présente et commente longuement le recueil de textes que je lui ai consacré. Dois-je vous dire que je m'en vois comblé. Grand merci à Madame Łada-Zielke. Un extrait de son article est reproduit ci-dessous pour mes aimables lecteurs polonophones .

Extrait de l'article de Ruch Muzyczny

Maria Kalergis-Muchanow, czyli „biała wróżka”

Książka „Maria Kalergis-Mouchanoff, z domu hrabianka Nesselrode. Pamiętniki i korespondencja białej wróżki ”ukazała się w języku francuskim w styczniu 2020 roku, nakładem wydawnictwa BoD. Autorem opracowania jest Luc-Henri Roger, belgijski pisarz zamieszkały w Bawarii.

Obejmująca sześćset stron samego tekstu pozycja składa się z dwóch głównych części: biograficznej, w której znajduje się życiorys Marii Kalergis-Muchanow autorstwa powieściopisarza Constantina Photiadèsa, oraz epistolarnej zawierającej zbiór listów bohaterki, opracowanych i wydanych przez niemiecką muzykolożkę Marię Lipsius (pseudonim La Mara). Listy Marii Kalergis, pisane głównie do córki, hrabiny Marii Coudenhove i do jej męża, oraz wybór korespondecji Franciszka Liszta uzupełniają treść biografii. Niektóre wydarzenia zostały przedstawione dwukrotnie, raz w biografii, a później w którymś z listów. Książkę zamyka wykaz utworów poetyckich i muzycznych poświęconych Marii Kalergis, oraz wybór wspomnień znanych ludzi na jej temat. Luc Henri Roger korzystał też z polskich źródeł, jak biografia Marii Kalergis autorstwa Stanisława Szenica, „Dzieła Cypriana Norwida” i listy bohaterki do Adama Potockiego, w opracowaniu Haliny Kenarowe

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