Discographie Suor Angelica
Discographie Suor Angelica
En complément de l'échange de posts avec Ermione et du maigrichon fil sur la discographie du Trittico, quelques suggestions, absolument partiales mais avec amour.
On peut trouver les enregistrements sous 3 formes: partie intégrante du Tryptique, enregistré avec le tryptique mais réédité séparément ou enregistrement dédié.
On écoute une fois en passant pour se faire plaisir pour la somptuosité d'un timbre (Tebaldi) ou pour l'adéquation stylistique (Freni) mais les aigus blanchis à force de durcir pour l'une et limite on s'accroche aux branches pour la seconde ne poussent pas à approfondir le sujet d'autant pkus que toutes deux sonnent un peu mures pour le rôle.
On approche d'un enregistrement majeur par la vérité scénique d'un rôle vraiment joué sur scène et qu'elles ont su s'approprier MAIS la voix ne tient pas la tension aiguë dans la section finale (Ricciarelli) ou le timbre n'est pas très séduisant (Gallardo-Domas) :
Un ovni : Sutherland à contre emploi, élevant la guimauve au rang de l'art déclamatoire avec une photo de couv. faisant penser à Fernandel en Dragqueen...et pourtant...un de mes plaisirs coupables (que je n'avouerai jamais sans mon avatar)
Enfin les références:
La jeunesse, la féminité et l'émotion, toutes trois à fleur de peau, à fleur de lèvre, à fleur de coeur : Jurinac (en all.), de los Angeles (qui datera pour certaines oreilles mais que je pense objectivement être la référence surtout avec ce chef) et Popp (cette dernière emportant la palme de la crédibilité):
Un immense moment avec Zeani (en autocombustion sur scène) mais je ne dispose que d'un enregistrement au son catastrophique :
L'étoile ultime : Scotto mais en privilégiant la scène du MET (et surtout en fuyant la pompe non pas hédoniste mais masturbatoire de Maazel) à la qualité d'image déplorable mais qui a su quand même capter des regards inouïs et un moment d'anthologie:
Bien sur il faudrait aussi parler des chefs (Serafin écrasant tout le monde mais on remarquera qu'il s'agit presque chaque fois de vrais chefs de théâtre) et des extraordinaires princesses: Cossoto que j'ai vue dans le rôle (la température de la salle perdait 10°quand elle entrait), Taillon que j'aimais tant (immense à New York) mais aussi Simionato ou Ludwig (irréprochables comme toujours), Barbieri (plutôt roturière mais quel instrument), Lipovsek qu'on a oubliée, etc...
On peut trouver les enregistrements sous 3 formes: partie intégrante du Tryptique, enregistré avec le tryptique mais réédité séparément ou enregistrement dédié.
On écoute une fois en passant pour se faire plaisir pour la somptuosité d'un timbre (Tebaldi) ou pour l'adéquation stylistique (Freni) mais les aigus blanchis à force de durcir pour l'une et limite on s'accroche aux branches pour la seconde ne poussent pas à approfondir le sujet d'autant pkus que toutes deux sonnent un peu mures pour le rôle.
On approche d'un enregistrement majeur par la vérité scénique d'un rôle vraiment joué sur scène et qu'elles ont su s'approprier MAIS la voix ne tient pas la tension aiguë dans la section finale (Ricciarelli) ou le timbre n'est pas très séduisant (Gallardo-Domas) :
Un ovni : Sutherland à contre emploi, élevant la guimauve au rang de l'art déclamatoire avec une photo de couv. faisant penser à Fernandel en Dragqueen...et pourtant...un de mes plaisirs coupables (que je n'avouerai jamais sans mon avatar)
Enfin les références:
La jeunesse, la féminité et l'émotion, toutes trois à fleur de peau, à fleur de lèvre, à fleur de coeur : Jurinac (en all.), de los Angeles (qui datera pour certaines oreilles mais que je pense objectivement être la référence surtout avec ce chef) et Popp (cette dernière emportant la palme de la crédibilité):
Un immense moment avec Zeani (en autocombustion sur scène) mais je ne dispose que d'un enregistrement au son catastrophique :
L'étoile ultime : Scotto mais en privilégiant la scène du MET (et surtout en fuyant la pompe non pas hédoniste mais masturbatoire de Maazel) à la qualité d'image déplorable mais qui a su quand même capter des regards inouïs et un moment d'anthologie:
Bien sur il faudrait aussi parler des chefs (Serafin écrasant tout le monde mais on remarquera qu'il s'agit presque chaque fois de vrais chefs de théâtre) et des extraordinaires princesses: Cossoto que j'ai vue dans le rôle (la température de la salle perdait 10°quand elle entrait), Taillon que j'aimais tant (immense à New York) mais aussi Simionato ou Ludwig (irréprochables comme toujours), Barbieri (plutôt roturière mais quel instrument), Lipovsek qu'on a oubliée, etc...
Re: Discographie Suor Angelica
La galerie pour celles qui ont vraiment abordé le rôle sur scène:
Scotto:
Sutherland:
Riciarelli:
Gallardo-Domas:
Scotto:
Sutherland:
Riciarelli:
Gallardo-Domas:
Re: Discographie Suor Angelica
et pour être complet , les deux vidéos à connaitre (désolé, il vaut mieux les acheter car sur Voldemort l'image n'est vraiment pas bonne):
Celle de Scotto au Met/
https://www.youtube.com/watch?v=IjlJPJNzKKQ
https://www.youtube.com/watch?v=T2279cJM_cw
Celle de Gallardo-Domas à Hambourg /
https://www.youtube.com/watch?v=j_6RqXtggk8
https://www.youtube.com/watch?v=Cyl2StLZBJw
Et une pour la route qui dépote :Racette
https://www.youtube.com/watch?v=wF5b0aONlVE
https://www.youtube.com/watch?v=i-6_rp84hZU
Celle de Scotto au Met/
https://www.youtube.com/watch?v=IjlJPJNzKKQ
https://www.youtube.com/watch?v=T2279cJM_cw
Celle de Gallardo-Domas à Hambourg /
https://www.youtube.com/watch?v=j_6RqXtggk8
https://www.youtube.com/watch?v=Cyl2StLZBJw
Et une pour la route qui dépote :Racette
https://www.youtube.com/watch?v=wF5b0aONlVE
https://www.youtube.com/watch?v=i-6_rp84hZU
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Re: Discographie Suor Angelica
J'aime beaucoup Jaho dans de rôle
que ce soit avec Petrenko ICI ou Papanno ICI( excusez du peu ! )
PS : je sais on parle de discographie ...c'est la faute à Loïs
que ce soit avec Petrenko ICI ou Papanno ICI( excusez du peu ! )
PS : je sais on parle de discographie ...c'est la faute à Loïs
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Discographie Suor Angelica
A propos de Scotto, c'est un des rares cas où les applaudissements (le jour du direct) ont duré tout l'entracte !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Discographie Suor Angelica
La Suor Angelica de Scotto fait partie de la dizaine de CD d’opéra que j’emmènerai sur une île déserte
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Discographie Suor Angelica
Ayant eu la chance de côtoyer pendant quelques années Taillon, c'était SON grand souvenir de scène (avec les Karajan) et c'était la photo en Zia principesa qu'elle dédicaçait .PlacidoCarrerotti a écrit : ↑11 mars 2020, 21:18A propos de Scotto, c'est un des rares cas où les applaudissements (le jour du direct) ont duré tout l'entracte !
Re: Discographie Suor Angelica
Très surprenant : je viens de retrouver la vidéo de Liège et je m'aperçois que c'était Hasmik Papian qui chantait le rôle titre:
https://www.operaonvideo.com/suor-angel ... -cossotto/
C'est un pénible souvenir car elle s'était tellement consumée dans l'opéra (incroyable face à face avec Cossotto avec une idée très intéressante de Claire Servais: l'enfant n'est pas mort mais attend la princesse dans la carrosse, princesse qui joue volontairement la méchante pour enlever tout fol espoir de sortie à sa nièce et dont l'affaissement des épaules au moment de remonter dans le carrosse avec un regard hésitant et coupable lancé à Suor Angelica effondrée trahit sa vraie nature) que la voix l'a complètement lachée après "senza mamma" et la fin fut catastrophique et expédiée d'autant plus qu'elle mit du temps à comprendre ce qui se passait et sortir de son personnage.
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Re: Discographie Suor Angelica
Je n'ai pas ce souvenir pour Papian : j'y étais le soir de l'anniversaire de Cossotto (il ne s'est rien passé, la pauvre...), le 22 avril 2005 (70 ans).Loïs a écrit : ↑12 mars 2020, 09:21Très surprenant : je viens de retrouver la vidéo de Liège et je m'aperçois que c'était Hasmik Papian qui chantait le rôle titre:
https://www.operaonvideo.com/suor-angel ... -cossotto/
C'est un pénible souvenir car elle s'était tellement consumée dans l'opéra (incroyable face à face avec Cossotto avec une idée très intéressante de Claire Servais: l'enfant n'est pas mort mais attend la princesse dans la carrosse, princesse qui joue volontairement la méchante pour enlever tout fol espoir de sortie à sa nièce et dont l'affaissement des épaules au moment de remonter dans le carrosse avec un regard hésitant et coupable lancé à Suor Angelica effondrée trahit sa vraie nature) que la voix l'a complètement lachée après "senza mamma" et la fin fut catastrophique et expédiée d'autant plus qu'elle mit du temps à comprendre ce qui se passait et sortir de son personnage.
La voix était bien abîmée, mais elle était absolument terrifiante !
Couplé avec un Paillasse avec Galouzine à faire péter les murs !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Discographie Suor Angelica
Pour moi c'était un samedi (de mémoire) et oui Galouzine fut géant.