Verdi - Ernani - Rustioni / vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
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Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Il aurait sans doute été possible d'engager Jagde et Pirozzi, qui n'auraient pas coûté plus cher et auraient été bien meilleurs que ceux qui se sont produits...
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Faudrait savoir parce qu'ils sont nombreux ici à avoir tailler un short à Pirozzi après le Nabucco de l'année dernière...
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
À Vichy il les a enlevé les lunettes !PlacidoCarrerotti a écrit : ↑09 nov. 2019, 21:01J'ai pensé pendant tout le spectacle "pourvu qu'il n'enlève pas ses lunettes pour les saluts...".
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Il ne s'agit pas de lui tailler un short Simplement la dame n'étant pas d'essence belcantiste techniquement parlant et s'avérant une formidable puccinienne, elle a encore moins à faire dans Ernani que dans Nabucco...
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Oui enfin entre Giannatasio et Pirozzi le choix est vite fait !
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Ah ben si après une 3ème guerre mondiale, il ne nous restait plus que ces 2 options, effectivement le choix serait vite fait! Mais jusqu'à preuve du contraire, il me semble que nous ne sommes pas dans un tel contexte et que par conséquent, en cherchant bien, on devrait pouvoir trouver d'autres options ...
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Concernant Pirozzi le rôle lui proposé à Lyon mais elle était déjà en contrat ailleurs ( Tosca me semble t il )Markossipovitch a écrit : ↑10 nov. 2019, 15:17Il aurait sans doute été possible d'engager Jagde et Pirozzi, qui n'auraient pas coûté plus cher et auraient été bien meilleurs que ceux qui se sont produits...
Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
L'interprétation par Callas de Surta e la notte dans le studio de 1958 (avec un Rescigno bien plan-plan) est quand-même un monument de chant, à des années-lumière de ce qu'on a entendu vendrediphilopera a écrit : ↑10 nov. 2019, 10:05Est ce pour cela que Callas n'a pas chanté le rôle ( et Sutherland au disque seulement et Caballe une fois seulement me semble t'il à la RAI) ou est ce une question d'opportunité ? Mais avec Price ,Gencer ou Cerquetti on est pas mal loti quand même...Loge Arythme a écrit : ↑10 nov. 2019, 09:13L'autre originalité est la relative minceur du rôle d'Elvira.
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Re: Verdi - Ernani - Rustioni - vc - Lyon/TCE/Vichy - 11/2019
Je n'ai pas vu Meli prendre de pilule et pourtant j'étais au rang 4 plein centre...HELENE ADAM a écrit : ↑09 nov. 2019, 10:09C'est une discussion compliquée car Meli a une double caractéristique pas si commune, d'où la discussion : il a une voix très sonore et peu d'harmoniques et quand je parle de décibels, c'est évidemment à cela que je fais allusion. Et cette projection très sonore est totalement naturelle, il ne force pas du tout. C'est pour moi exactement l'inverse : les efforts qu'il déploie, plusieurs fois en vain manifestement, l'ont été pour alléger son chant, donner des nuances et notamment assurer le fameux mezzo voce indispensable au chant verdien (et à quelques autres). J'ai l'impression parfois à lire Jerome, que le problème principal des chanteurs est de ne pas se faire entendre, mais la plupart du temps, ce n'est absolument pas le cas ! Et certainement pas pour Meli qui dominait (avec Elvira) quasiment tous les ensembles, tout simplement parce que l'un et l'autre, envoyaient un sacré paquet de décibels ne respectant pas (par incacapacité technique) la partition que les autres respectaient.jerome a écrit : ↑09 nov. 2019, 09:40Si seulement!!! Sérieusement il n'a pas du tout des moyens vocaux comparables à ceux de Del Monaco qui, lui, en avaient d'impressionnants. Del Monaco chantait souvent forte et descendait rarement en dessous du mezzo forte mais il ne hurlait pas en chantant parce qu'il n'avait pas besoin de forcer ses + que substantiels moyens ! Meli, lui, doit forcer pour tenter d'espérer d'atteindre éventuellement le début du commencement de l'ébauche de quelque chose qui ressemblerait vaguement de loin à du chant alla Del Monaco ... Et ça fait des années que c'est comme ça ... une grenouille de plus qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ... (énorme soupir!).philopera a écrit : ↑09 nov. 2019, 08:29Par contre je suis moins sévère que beaucoup ici sur Meli : d'accord son Ernani regarde plus vers Del Monaco que Bergonzi mais les moyens sont quand même impressionnants et même si le chant est majoritairement forte donnant une impression de monotonie il sait parfois l' alléger pour de beaux moments.
Ceci dit, Bergonzi, à un degré moindre, avait, lui aussi, des moyens autrement conséquents que Meli.
Comme le timbre s'est beaucoup appauvri, ce qu'il balance n'est pas très beau. Mais il n'a pas de problèmes ni de legato, ni d'aigus ni rien de tout cela.
Bref, ce n'est pas une "grenouille" pour moi (d'ailleurs, Jérome, on ne peut pas imaginer, qu'avant ils étaient tous au "format, et aujourd'hui plus aucun ne l'est, mes souvenirs et mes constats ne sont pas du tout ceux là désolée).
Et il existe d'autres chanteurs, ténors en particulier sans doute parce qu'ils exposent davantage leurs voix, qui se montrent petit à petit, incapable de chanter "piano" et encore moins de risquer le moindre crescendo/Decrescendo de peur de voir leur voix ne pas les suivre. Meli hier, était entre les deux et cela se voyait à son visage : j'essaie ou j'essaie pas ? (tout en avalant une pilule à chaque "essai"). Le comble est d'ailleurs pour les chanteurs qui connaissent ce genre de difficulté, est de ne plus savoir faire un piano sur un aigu : plus je monte plus je chante forte et à la fin, fatigué, je ne chante plus que forte.
Le baryton, de ce point de vue, lui donnait une véritable leçon de chant... (pas de décibels encore une fois).
Il se retournait simplement pour tousser.
Quant à Elvira, je ne l'entendais peu quand n'importe lequel des trois autres chantait !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).