David-Opera a écrit : ↑17 mai 2019, 16:09
On reconnait les rabats-joie par nature, sur ce fil. Après la générosité et l'enflammement avec lequel il a fait vivre Mario, Vittorio Grigolo pouvait tout s'autoriser au rideau final.
Pour ma part, sans réserve pour son tempérament de feu, ce soir, et j'ai été fortement touché par son comportement libre et délirant lors des saluts!
Tant qu'on y est , il pouvait balancer son slip sur les dames âgées du premier rang!!! C'est une plaisanterie??
Il y a plein de bonnes compagnies de cirque pour ca. Aux premiers saluts , certes, cette bonne humeur, cette joie d'être là, les bras levés, et que je touche le sol comme si c'était la terre sainte , bon soit, mais au deuxieme rideau, le gars se vautre par terre laisse juste passer sa tete derriere le rideau, tel un gamin de 2 ans faisant une blague potache à sa grand-mère,enfin n'importe quoi. et puis mettre la main à l'oreille, insistant lourdement "j 'entends pas assez vos applaudissements" non mais et puis quoi encore, d'ailleurs ca n'a servi à rien, Harteros l'a remporté haut la main , au niveau des ovations.
Non mais j'imagine Domingo ou Kraus il y a 30 ans faisant la même chose!!! on aurait pu demander pareil à Sutherland ou Rysanek tant qu'on y est!!
Ce genre de comportement faussement "joie de vivre latine" plait sans doutes aux américains, moi ca m'énerve quand c'est à ce point. . Mais bon je préfère encore ca aux hagarditudes dantesques des chanteuses que j'ai citées. ca fait tout de même plaisir de voir un chanteur heureux d'^tre là, mais trop c'est trop; si la prochaine fois ca se reproduit je le boycotte définitivement, c'est un coup à me le faire prendre en grippe, hop pareil que Jaho, aux oubliettes.
Concernant l'absence de grave chez Harteros, il est vrai que cela la conduit à de vilaines sonorités par moment. Et comme le disait Placido, les deux aigus de l'acte 3 n'y sont pas ( sauf celui de la fin, bien envoyé). mais c'est une Tosca de haut vol.