Ben Lucas, avec tout le respect que je te porte, je pense qu’on peut éviter ça ...Lucas a écrit : ↑10 nov. 2018, 14:54Tss, tss, Hélène, c'est la robe que j'ai critiquée et surtout pas la femme.HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2018, 14:50Surtout quand les attaques contre le physique des artistes qui sont des femmes ...
Verdi - Nabucco - Rustioni - vc - Lyon/TCE - 11/2018
- MariaStuarda
- Basse
- Messages : 7263
- Enregistré le : 13 févr. 2013, 14:33
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Polo tu ne vas pas nous faire un fromage du tissus de rideau de la cantatrice !MariaStuarda a écrit : ↑10 nov. 2018, 15:00Ben Lucas, avec tout le respect que je te porte, je pense qu’on peut éviter ça ...Lucas a écrit : ↑10 nov. 2018, 14:54Tss, tss, Hélène, c'est la robe que j'ai critiquée et surtout pas la femme.HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2018, 14:50Surtout quand les attaques contre le physique des artistes qui sont des femmes ...
C'est une grande , on l'a dit . Je redis qu'elle a franchement manqué de "cantabile" et le beau chant était absent hier , même si l'énormité vocale était impressionnante .
Ce qui est un moment tout de même formidable , car pas si répandu .
L'exceptionnel était bien du côté du baryton .
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
- MariaStuarda
- Basse
- Messages : 7263
- Enregistré le : 13 févr. 2013, 14:33
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Je trouve ces attaques vestimentaires penibles et je le dis. On est bien loin de l’art et plus proche des blagues de comptoirs.
Et moi je pense aux artistes qui lisent peut-être nos proses. Quelle honte ...
Et moi je pense aux artistes qui lisent peut-être nos proses. Quelle honte ...
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Tu es fan d'accord, mais ton zoom sur la remarque de Lucas ne fait qu'accentuer paradoxalement ce dont tu te plains.MariaStuarda a écrit : ↑10 nov. 2018, 15:13Je trouve ces attaques vestimentaires penibles et je le dis. On est bien loin de l’art et plus proche des blagues de comptoirs.
Et moi je pense aux artistes qui lisent peut-être nos proses. Quelle honte ...
Quand Jérôme dans sa critique "officielle " evoque
" son manque d'allure " , la tenue de la chanteuse et ses crispations faciales castafioresques c'est pas vraiment plus avantageux qu'evoquer la cretone imprimée grandes fleurs subtropicales de la robe de Mademoiselle Pirozzi .
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
- HELENE ADAM
- Hall of Fame
- Messages : 19899
- Enregistré le : 26 sept. 2014, 18:27
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Il était exceptionnel surtout qu'on ne l'avait jamais entendu avant mais surtout dans la deuxième partie. J'espère qu'on aura rapidement l'occasion de le rééentendre, j'ai beaucoup pensé à ce qu'il devait donner dans Rigoletto par exemple...
Mais c'est la soirée globalement qui m'a paru vraiment réussie alors que Nabucco, malgré ses évidentes qualités, n'est pas mon Verdi préféré. J'ai trouvé l'ensemble de la représentation de haut niveau, notamment, je l'ai dit, grâce à la lecture rajeunie, correspondant bien à la jeunesse du compositeur d'alors, de cette oeuvre qui regorge de "tubes" mais n'est pas toujours appréciée à ce niveau dans son intégralité.
Et grâce évidemment aussi aux extraordinaires performances de Anna Pirozzi qui domine largement la première partie, laissant d'ailleurs une partie du public littéralement scotché à l'entracte, dont moi.
J'ai tout aimé dans ce qu'elle faisait y compris l'incarnation de Abigaile, sa fierté et son autorité comme sa douceur et sa tristesse.
C'était l'autre événement de la soirée, le premier dans l'ordre d'apparition si je puis dire...
Si Giordano avait un peu plus de talent (en dépit d'un physique très avantageux ) et qu'on avait une meilleure Fenena, franchement on aurait frisé la perfection....
PS : le baryton s'appelle plutôt Enkhbatyn Amartüvshin (prénom, nom), en russe Энхбатын Амартувшин ce qui se dit "Ennrbatine Amartouvchine", en gros (le "r" du prénom est un son inexistant en français qui ressemble à la jota espagnole "r" du nom se roule par contre).
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
- MariaStuarda
- Basse
- Messages : 7263
- Enregistré le : 13 févr. 2013, 14:33
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Je trouve personnellement que ODB gagnerait en qualité à ne juger les artistes que sur leur art.Bernard C a écrit : ↑10 nov. 2018, 15:29Tu es fan d'accord, mais ton zoom sur la remarque de Lucas ne fait qu'accentuer paradoxalement ce dont tu te plains.MariaStuarda a écrit : ↑10 nov. 2018, 15:13Je trouve ces attaques vestimentaires penibles et je le dis. On est bien loin de l’art et plus proche des blagues de comptoirs.
Et moi je pense aux artistes qui lisent peut-être nos proses. Quelle honte ...
Quand Jérôme dans sa critique "officielle " evoque
" son manque d'allure " , la tenue de la chanteuse et ses crispations faciales castafioresques c'est pas vraiment plus avantageux qu'evoquer la cretone imprimée grandes fleurs subtropicales de la robe de Mademoiselle Pirozzi .
Bernard
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
C'était effectivement comme je l'ai souligné à la sortie du théâtre une très très belle distribution.
On peut chipoter ici ou là comme on le fait.
Mais au bout du compte c'est admirable.
Je pense à ce sextuor de rêve.....
Je répète, ce jeune Verdi appelle une direction dynamique mais pas histrionique.
Une véhémence mais pas une sur excitation crispée.
Les violoncelles au demeurant remarquables dans la prière doivent bien plus chanter que vrombir à grand coup d'accents , poussés par les grognements du chef
"Crrrrrr,!!!! ....brrrrr !! .... vrrrrr!!!?!!!!#!#!! AAaAaaaahhhhr rrrrrr ! !!!!! " accompagnés d'une agitation extravagante, comme s'il n'arrivait pas à DIRIGER par la seule volonté du geste , comme si son intention n'était pas suffisante.
D'où la production de beaucoup plus de bruit qu'il ne faut pour créer l'intensité.
C'est pas ça une direction "fraîche et jeune" .
C'est peut être du spectacle.
Mais bien des subtilités se sont perdues dans l'affaire.
Bernard
On peut chipoter ici ou là comme on le fait.
Mais au bout du compte c'est admirable.
Je pense à ce sextuor de rêve.....
Je répète, ce jeune Verdi appelle une direction dynamique mais pas histrionique.
Une véhémence mais pas une sur excitation crispée.
Les violoncelles au demeurant remarquables dans la prière doivent bien plus chanter que vrombir à grand coup d'accents , poussés par les grognements du chef
"Crrrrrr,!!!! ....brrrrr !! .... vrrrrr!!!?!!!!#!#!! AAaAaaaahhhhr rrrrrr ! !!!!! " accompagnés d'une agitation extravagante, comme s'il n'arrivait pas à DIRIGER par la seule volonté du geste , comme si son intention n'était pas suffisante.
D'où la production de beaucoup plus de bruit qu'il ne faut pour créer l'intensité.
C'est pas ça une direction "fraîche et jeune" .
C'est peut être du spectacle.
Mais bien des subtilités se sont perdues dans l'affaire.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Franchement tu étagères Bernard. Bon visiblement tu étais mal placé, aux premières loges quoi. C est extrêmement réducteur de limiter le travail de Rustioni à ça quand on sait la rigueur et le soin de son travail . Il est jeune, survolté par ce répertoire, trop enthousiaste peut être. Mais il emporte tout le monde avec lui. Franchement on trouve sur voldemort des extraits de nabucco avec Muti jeune, et c est encore plus démonstratif et survitaminé.
Re: Verdi- Nabucco - Rustioni, vc- Lyon et TCE- 11/2018
Et aller, c'est reparti pour un tour ! Oui, c'est abject, ignoble, le tce devrait penser à fournir des cuvettes au public pour les vomissements consécutifs aux beuglements abominables de cette cantatrice tout juste bonne à chanter à triffoullis à les oies. (sourire jaune )