Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Merci Jean pour ce compte rendu , si bien écrit au demeurant.
Hartig émouvante, c'est bien.....
( et au passage tu nous sauves du péché de ne pas avoir réservé un billet d'avion pour Toulouse pour ce spectacle. )
Bernard
Hartig émouvante, c'est bien.....
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
J'ai regardé avec plaisir la retransmission sur FR3 hier soir très tard (léger différé annoncé en fait à 23h35 après la météo du soir...)
Mise en scène minimale sur décors très très luxueux en effet, mais tout cela ne vit pas trop comme tu le soulignes. Dommage car l'effort y est, mais la "beauté" purement plastique peut être aussi froide que parait l'être l'eau bleue qui s'assombrit peu à peu à l'acte 2.
De jolies trouvailles mais qui ne "marchent" pas complètement faute d'une vraie conception de la mise en scène : le camélia qui s'ouvre au début puis reste suspendu sous forme de lustre avant d'engloutir Violetta au final, les danses de l'acte 2, la robe de Violetta qui contrairement à l'habitude est déjà noire dès l'acte 1 (superbe ligne et très bel ouvrage) et bien d'autres choses encore.
On entend le metteur en scène dire au début qu'il a voulu faire quelque chose de complètement nouveau mais, franchement, on pense souvent à l'allure générale de la mise en scène de Jacquot (couleurs, paysages, costumes) et on est loin des audaces d'un Marthaler en la matière (oui je sais mais bon, moi, j'avais adoré ).
Musicalement par contre, c'est une belle représentation d'abord grâce au chef (et à l'orchestre et aux choeurs) qui nous donnent un Verdi contrasté, soulignant magnifiquement le tragique de l'ouverture avant la pseudo-légèreté des passages qui précèdent le Brindisi. Emotion dès le début d'une Traviata c'est déjà un gage de réussite.
Bravo aussi à Anita Hartig, belle Violetta, (souvenir d'une petite Mimi un peu timide à Bastille aux côtés d'un très massif Massimo Giordano) qui sait émouvoir dès son entrée sur scène avec ses défaillances et le charme d'une voix très fruitée même si les aigus paraissent parfois un peu rétrécis, le coeur y est. Belle surprise avec le Germont père d'Alaimo que j'avais entendu à Londres dans le même rôle il y a un peu plus d'un an et qui m'avait paru très fatigué. Hier soir en retransmission en tous cas, il avait fière allure et belle voix.
Un tout petit bémol sur l'Alfredo du jeune ténor Airam Hernandez, qui a en effet un beau timbre et le sens des nuances (ce qui n'est déjà pas mal) mais qui n'était pas très à l'aise dans tous ses airs de virtuose et les aigus qui vont avec, je l'ai trouvé bien mieux dans le final plus tragique. Seconds rôles plutôt à leur place donnant globalement un travail soigné qui a manifestement emporté l'adhésion enthousiaste du public et c'est mérité.
Bref une Traviata qui se défend bien.
Mise en scène minimale sur décors très très luxueux en effet, mais tout cela ne vit pas trop comme tu le soulignes. Dommage car l'effort y est, mais la "beauté" purement plastique peut être aussi froide que parait l'être l'eau bleue qui s'assombrit peu à peu à l'acte 2.
De jolies trouvailles mais qui ne "marchent" pas complètement faute d'une vraie conception de la mise en scène : le camélia qui s'ouvre au début puis reste suspendu sous forme de lustre avant d'engloutir Violetta au final, les danses de l'acte 2, la robe de Violetta qui contrairement à l'habitude est déjà noire dès l'acte 1 (superbe ligne et très bel ouvrage) et bien d'autres choses encore.
On entend le metteur en scène dire au début qu'il a voulu faire quelque chose de complètement nouveau mais, franchement, on pense souvent à l'allure générale de la mise en scène de Jacquot (couleurs, paysages, costumes) et on est loin des audaces d'un Marthaler en la matière (oui je sais mais bon, moi, j'avais adoré ).
Musicalement par contre, c'est une belle représentation d'abord grâce au chef (et à l'orchestre et aux choeurs) qui nous donnent un Verdi contrasté, soulignant magnifiquement le tragique de l'ouverture avant la pseudo-légèreté des passages qui précèdent le Brindisi. Emotion dès le début d'une Traviata c'est déjà un gage de réussite.
Bravo aussi à Anita Hartig, belle Violetta, (souvenir d'une petite Mimi un peu timide à Bastille aux côtés d'un très massif Massimo Giordano) qui sait émouvoir dès son entrée sur scène avec ses défaillances et le charme d'une voix très fruitée même si les aigus paraissent parfois un peu rétrécis, le coeur y est. Belle surprise avec le Germont père d'Alaimo que j'avais entendu à Londres dans le même rôle il y a un peu plus d'un an et qui m'avait paru très fatigué. Hier soir en retransmission en tous cas, il avait fière allure et belle voix.
Un tout petit bémol sur l'Alfredo du jeune ténor Airam Hernandez, qui a en effet un beau timbre et le sens des nuances (ce qui n'est déjà pas mal) mais qui n'était pas très à l'aise dans tous ses airs de virtuose et les aigus qui vont avec, je l'ai trouvé bien mieux dans le final plus tragique. Seconds rôles plutôt à leur place donnant globalement un travail soigné qui a manifestement emporté l'adhésion enthousiaste du public et c'est mérité.
Bref une Traviata qui se défend bien.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Ayant assisté a la premiere avec hartig,Alaimo et hernandez dont j'etais sorti sans emotion,mise en scene trop riche,noyant tout sentiment dans les foules et l'exuberance des costumes et des decors. Les chanteurs ,de plus, plantés ,jouant extremement mal,voix metallique pour Violetta,minimum syndical pour hernandez....meme Alaimo paraissait perdu ....seul l'orchestre et les choeurs sauvaient cette representation......J'ai voulu assister a la derniere representation de la serie avec l'autre distribution.....et la,miracle, la violetta de polina pastirchak ,l'alfredo de kevin Amiel et le giorgio de Heyboer ont rendu tout son sens a cette mise en scene....on y croit,on le vit,on verse sa larme au final...non seulement la couleur,la sensualité de la voix de polina vous prend aux tripes ,aucune difficulté n'est occultée avec aigus sublimes, mais elle est une actrice ,elle est violetta!( a suivre imperativement). Le jeune kevin amiel a de beaux progres a faire mais il joue aussi merveilleusement et a eu cette intelligence du chant (et du public) pour finir la caballette du II eme acte avec un UT tenu tout le long de la fin de l'air qui a mis le Capitole en transe! Le baryton ne fut pas en reste ,parfait!Nous avons eu cette sensation de ne pas avoir assisté au meme spectacle.....le miracle de l'Opera.(en route ce we pour les puritains a barcelone)
Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Ai regardé la video de cette Traviata qui m'a laissé de marbre! Et pourtant, c'est un de mes opéras préférés!
Mise en scène fourre-tout où il ne se passe rien, C'est parfois agréable à regarder, ou alors complètement anachronique, ou ridicule (Violetta chauve et le gros camelia qui l'engloutit à la fin n'en sont que 2 exemples parmi d'autres!). Je suis absolument opposé à toute transposition contemporaine mais mélanger les genres en faisant un peu de tradi avec un peu de moderne, ça devient n'importe quoi! J'appelle ça du home staging lyrique! Et pas réussi!
Vivent Les Traviata de Zeffirelli, de Cavani et, je n'en doute pas, prochainement de McVicar qui sont et seront respectueuses et cohérentes!
Musicalement, bravo à Petrou dont la direction est vive et toute en relief!
Alaimo est vocalement le meilleur élément de cette distribution même si, très honnêtement, il n'arrive pas à la cheville des nombreux Germont de légende que ces dernières décennies nous avaient donnés!
L'Alfredo d'Hernandez est juste impossible! Mon dieu quel timbre fade et disgracieux et quels aigus de petit cochon écorché! N'a rien du quart d'un tiers de la moitié d'un début de ténor verdien et ce, ni de près ni de loin!
Quant à Mme Hartig, c'est une semi-Violetta comme toute la planète en regorge: timbre pas exceptionnel, vocalises soit prudentissimes soit carrément ratées (Désolé Madame mais on ne vocalise pas comme on picore!) ce qui signifie qu'elle n'est pas en mesure d'assurer brillamment le 1er acte et puis des aigus certes mieux venus que ceux de son ténor de partenaire mais enfin on est loin de ce qu'on est en droit d'attendre! Sans remonter à des références absolues validées par le temps, une comparaison avec une titulaire absolument contemporaine comme l'est actuellement Kurzak s'avère très cruelle pour Hartig qui ne peut pas prétendre jouer dans la même cour que ce soit, techniquement, vocalement et émotionnellement parlant!
Je ne sais pas si le directeur de Toulouse verra sa destinée prochaine devenir parisienne (!) mais si jamais c'est le cas, il ne faut absolument pas qu'il emmène avec lui son actuelle équipe et notamment celui qui a choisi une telle distribution!
Mise en scène fourre-tout où il ne se passe rien, C'est parfois agréable à regarder, ou alors complètement anachronique, ou ridicule (Violetta chauve et le gros camelia qui l'engloutit à la fin n'en sont que 2 exemples parmi d'autres!). Je suis absolument opposé à toute transposition contemporaine mais mélanger les genres en faisant un peu de tradi avec un peu de moderne, ça devient n'importe quoi! J'appelle ça du home staging lyrique! Et pas réussi!
Vivent Les Traviata de Zeffirelli, de Cavani et, je n'en doute pas, prochainement de McVicar qui sont et seront respectueuses et cohérentes!
Musicalement, bravo à Petrou dont la direction est vive et toute en relief!
Alaimo est vocalement le meilleur élément de cette distribution même si, très honnêtement, il n'arrive pas à la cheville des nombreux Germont de légende que ces dernières décennies nous avaient donnés!
L'Alfredo d'Hernandez est juste impossible! Mon dieu quel timbre fade et disgracieux et quels aigus de petit cochon écorché! N'a rien du quart d'un tiers de la moitié d'un début de ténor verdien et ce, ni de près ni de loin!
Quant à Mme Hartig, c'est une semi-Violetta comme toute la planète en regorge: timbre pas exceptionnel, vocalises soit prudentissimes soit carrément ratées (Désolé Madame mais on ne vocalise pas comme on picore!) ce qui signifie qu'elle n'est pas en mesure d'assurer brillamment le 1er acte et puis des aigus certes mieux venus que ceux de son ténor de partenaire mais enfin on est loin de ce qu'on est en droit d'attendre! Sans remonter à des références absolues validées par le temps, une comparaison avec une titulaire absolument contemporaine comme l'est actuellement Kurzak s'avère très cruelle pour Hartig qui ne peut pas prétendre jouer dans la même cour que ce soit, techniquement, vocalement et émotionnellement parlant!
Je ne sais pas si le directeur de Toulouse verra sa destinée prochaine devenir parisienne (!) mais si jamais c'est le cas, il ne faut absolument pas qu'il emmène avec lui son actuelle équipe et notamment celui qui a choisi une telle distribution!
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
J'ai vu Hartig (en retransmission) avant Kurzak (en salle) et je dois dire que, tout en étant par nature un peu moins sévère, la différence entre les deux ressemble à ce que tu évoques....jerome a écrit : ↑27 oct. 2018, 15:55Quant à Mme Hartig, c'est une semi-Violetta comme toute la planète en regorge: timbre pas exceptionnel, vocalises soit prudentissimes soit carrément ratées (Désolé Madame mais on ne vocalise pas comme on picore!) ce qui signifie qu'elle n'est pas en mesure d'assurer brillamment le 1er acte et puis des aigus certes mieux venus que ceux de son ténor de partenaire mais enfin on est loin de ce qu'on est en droit d'attendre! Sans remonter à des références absolues validées par le temps, une comparaison avec une titulaire absolument contemporaine comme l'est actuellement Kurzak s'avère très cruelle pour Hartig qui ne peut pas prétendre jouer dans la même cour que ce soit, techniquement, vocalement et émotionnellement parlant!
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Hartig n’est-elle pas prévue dans les Puritains à l’ONP ?HELENE ADAM a écrit : ↑28 oct. 2018, 15:21J'ai vu Hartig (en retransmission) avant Kurzak (en salle) et je dois dire que, tout en étant par nature un peu moins sévère, la différence entre les deux ressemble à ce que tu évoques....jerome a écrit : ↑27 oct. 2018, 15:55Quant à Mme Hartig, c'est une semi-Violetta comme toute la planète en regorge: timbre pas exceptionnel, vocalises soit prudentissimes soit carrément ratées (Désolé Madame mais on ne vocalise pas comme on picore!) ce qui signifie qu'elle n'est pas en mesure d'assurer brillamment le 1er acte et puis des aigus certes mieux venus que ceux de son ténor de partenaire mais enfin on est loin de ce qu'on est en droit d'attendre! Sans remonter à des références absolues validées par le temps, une comparaison avec une titulaire absolument contemporaine comme l'est actuellement Kurzak s'avère très cruelle pour Hartig qui ne peut pas prétendre jouer dans la même cour que ce soit, techniquement, vocalement et émotionnellement parlant!
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
C'est Elsa Dreisig, il me semble (même si ça m'étonne tout autant).PlacidoCarrerotti a écrit : ↑28 oct. 2018, 16:03Hartig n’est-elle pas prévue dans les Puritains à l’ONP ?HELENE ADAM a écrit : ↑28 oct. 2018, 15:21J'ai vu Hartig (en retransmission) avant Kurzak (en salle) et je dois dire que, tout en étant par nature un peu moins sévère, la différence entre les deux ressemble à ce que tu évoques....jerome a écrit : ↑27 oct. 2018, 15:55Quant à Mme Hartig, c'est une semi-Violetta comme toute la planète en regorge: timbre pas exceptionnel, vocalises soit prudentissimes soit carrément ratées (Désolé Madame mais on ne vocalise pas comme on picore!) ce qui signifie qu'elle n'est pas en mesure d'assurer brillamment le 1er acte et puis des aigus certes mieux venus que ceux de son ténor de partenaire mais enfin on est loin de ce qu'on est en droit d'attendre! Sans remonter à des références absolues validées par le temps, une comparaison avec une titulaire absolument contemporaine comme l'est actuellement Kurzak s'avère très cruelle pour Hartig qui ne peut pas prétendre jouer dans la même cour que ce soit, techniquement, vocalement et émotionnellement parlant!
Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
Hernandez, j'ai regardé son Edgardo à Lausanne sur le net, je n'ai pas bien compris non plus les louanges unanimes qui en parlaient comme d'une révélation, tant le timbre est quelconque et les aigus timides.
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
J'ai pleuré comme une madeleine tout au long du II, et trouvé Hartig fantastique, des milliers de coudées au-dessus de Damrau à Bastille pour ne citer que cette occurrence... Si je suis en total accord avec ce que je lis de la production, sur Violetta, que de différence!
Hartig en salle c'était assez prodigieux, d'un aplomb total de la première à la dernière minute (quelle santé!), matériau riche et sonore, coloré même si on a ce côté métallique des voix de l'est (une jeune Gheorghiu, quoi). Et le jugement définitif de Ghristi sur ce seul casting, c'est un peu léger... le Capitole était une maison terriblement poussiéreuse et son arrivée est un grand soulagement, même s'il sera (oui, futur) jugé sur ses résultats.
Hartig en salle c'était assez prodigieux, d'un aplomb total de la première à la dernière minute (quelle santé!), matériau riche et sonore, coloré même si on a ce côté métallique des voix de l'est (une jeune Gheorghiu, quoi). Et le jugement définitif de Ghristi sur ce seul casting, c'est un peu léger... le Capitole était une maison terriblement poussiéreuse et son arrivée est un grand soulagement, même s'il sera (oui, futur) jugé sur ses résultats.
Le principe est simple : une vibration du tonnerre avec une résonance maximum...
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Re: Verdi- La Traviata – Petrou/Rambert – Capitole Toulouse – 09-10 / 2018
C'est ton droit d'avoir cette perception là ...