Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
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Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
Récital du ténor Michael Spyres
avec
L'orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine (OCNA)
sous la direction de Jean-François Heisser
Opéra Comique le 4 mai 2018
Programme
Étienne Méhul "Oh, Dieux, écoutez ma prière!" Ariodante
Jacques Offenbach "Il était une fois", Les Contes d'Hoffmann
Gioachino Rossini Ouverture, L’Italienne à Alger
Léo Delibes "Ah! Viens dans la forêt profonde", Lakmé
Ambroise Thomas "Adieu, Mignon, courage", Mignon
Léo Delibes Airs de danse, Lakmé
Hector Berlioz "Nature immense", La Damnation de Faust
Jules Massenet Air de Saint Sulpice, Manon
Georges Bizet Habanera, La Garde montante, Danse bohême, Carmen
Georges Bizet " La fleur que tu m'avais jetée ", Carmen
Gustave Charpentier "Elle va paraître" (extrait), Louise
L'opéra comique ayant maladroitement titré "le météore Michael Spyres", il est bon de rappeler qu'a priori, le ténor américain n'est pas précisément un météore, mais a au contraire construit patiemment sa carrière depuis quelques années.
Ce concert (pour lequel il reste des places !) illustre son dernier enregistrement centré autour de l'opéra français.
avec
L'orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine (OCNA)
sous la direction de Jean-François Heisser
Opéra Comique le 4 mai 2018
Programme
Étienne Méhul "Oh, Dieux, écoutez ma prière!" Ariodante
Jacques Offenbach "Il était une fois", Les Contes d'Hoffmann
Gioachino Rossini Ouverture, L’Italienne à Alger
Léo Delibes "Ah! Viens dans la forêt profonde", Lakmé
Ambroise Thomas "Adieu, Mignon, courage", Mignon
Léo Delibes Airs de danse, Lakmé
Hector Berlioz "Nature immense", La Damnation de Faust
Jules Massenet Air de Saint Sulpice, Manon
Georges Bizet Habanera, La Garde montante, Danse bohême, Carmen
Georges Bizet " La fleur que tu m'avais jetée ", Carmen
Gustave Charpentier "Elle va paraître" (extrait), Louise
L'opéra comique ayant maladroitement titré "le météore Michael Spyres", il est bon de rappeler qu'a priori, le ténor américain n'est pas précisément un météore, mais a au contraire construit patiemment sa carrière depuis quelques années.
Ce concert (pour lequel il reste des places !) illustre son dernier enregistrement centré autour de l'opéra français.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
J'y serai également.
Michael Spyres est un cas à part dans la galaxie des ténors actuels, en particulier pour son vaste répertoire (Haendel, Mozart, Rossini, Offenbach, Berlioz, Bizet...), et son appétit presque insatiable de défricher de nouveaux territoires. A cet égard, le programme proposé est un peu décevant, en cela qu'ils proposent beaucoup de pages célèbres pour seulement une découverte (l'ariodante de Méhul) et une page moins connue (Louise de Charpentier). Pas de Boildieu, ni d'Auber, d'Hérold, de Piccini ou de Meyerbeer (Le pardon de Ploërmel ou l'étoile du Nord).Le récital qu'il donna avec Annick Massis sur cette même scène en avril 2014 en comportait ("Viens gentille dame", "Spectacle affreux" dans la muette de Portici). Rappelons qu'il chanta dans plusieurs productions données à l'Opéra Comique: Masaniello dans la muette de Portici en 2012, le baron de Mergy dans Le pré aux clercs d'Hérold en mars/avril 2015, et prochainement Rodolphe dans la Nonne sanglante de Gounod.
Spyres a avoué à plusieurs reprises son attirance pour le répertoire français, et sa langue qu'il restitue avec une grande clarté.Il s'est forgé l'oreille en écoutant de nombreux ténors français (Georges Thill, Tony Poncet, André d'Arkor...) Il se révèle en particulier un Berliozien émérite, et surtout un Faust prodigieux (Bernard le rappelait il y a peu lors de représentations nantaises).
A signaler la parution récente de son disque Espoir consacré pour la majeure partie au répertoire en langue française comportant des pages rarement enregistrées (Guido et Ginevra d'Halevy, le lac des fées d'Auber...).
Michael Spyres est un cas à part dans la galaxie des ténors actuels, en particulier pour son vaste répertoire (Haendel, Mozart, Rossini, Offenbach, Berlioz, Bizet...), et son appétit presque insatiable de défricher de nouveaux territoires. A cet égard, le programme proposé est un peu décevant, en cela qu'ils proposent beaucoup de pages célèbres pour seulement une découverte (l'ariodante de Méhul) et une page moins connue (Louise de Charpentier). Pas de Boildieu, ni d'Auber, d'Hérold, de Piccini ou de Meyerbeer (Le pardon de Ploërmel ou l'étoile du Nord).Le récital qu'il donna avec Annick Massis sur cette même scène en avril 2014 en comportait ("Viens gentille dame", "Spectacle affreux" dans la muette de Portici). Rappelons qu'il chanta dans plusieurs productions données à l'Opéra Comique: Masaniello dans la muette de Portici en 2012, le baron de Mergy dans Le pré aux clercs d'Hérold en mars/avril 2015, et prochainement Rodolphe dans la Nonne sanglante de Gounod.
Spyres a avoué à plusieurs reprises son attirance pour le répertoire français, et sa langue qu'il restitue avec une grande clarté.Il s'est forgé l'oreille en écoutant de nombreux ténors français (Georges Thill, Tony Poncet, André d'Arkor...) Il se révèle en particulier un Berliozien émérite, et surtout un Faust prodigieux (Bernard le rappelait il y a peu lors de représentations nantaises).
A signaler la parution récente de son disque Espoir consacré pour la majeure partie au répertoire en langue française comportant des pages rarement enregistrées (Guido et Ginevra d'Halevy, le lac des fées d'Auber...).
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
Je suis un peu restée sur ma faim à l'issue du récital. Michael Spyres n'était manifestement pas au mieux de sa forme ce qui s'en ressentait dans les aigus (qui ne sont pas légion ni suraigus dans ce répertoire) qu'il écourtait le plus souvent, très essoufflé par moment.
Mais au delà de cette petite réserve, j'ai trouvé qu'il alternait du bon et du moins bon, que l'orchestre était souvent un peu sommaire (à part un très bon flûtiste qui jouait aussi du piccolo et un excellent clarinettiste, des cloches quand il faut et même une harpe), pas toujours calé au ténor (manque probable de répétitions, Spyres a été récemment souffrant), et que les morceaux musicaux étaient souvent interminables dans une exécution pas idéale.
La disposition de la scène qui colle au rang C devenu le premier rang dans la formation "récital", fait que instruments et chanteur sont très, très près du public du parterre, et que des distorsions se produisent par moment, mais l'acoustique de l'OC étant tout, sauf bien répartie, je ne sais pas si c'était meilleur dans les hauteurs.
Spyres a commencé prudemment avec le beau "Oh, Dieux, écoutez ma prière!" d' Étienne Méhul, que personnellement j'ai trouvé magnifique malgré le fait que le ténor surveillait manifestement sa voix. L'air est beau et convenait à son style. Comme j'ai parfois du mal à cerner le répertoire exact de Spyres, je signale aussitôt que le rôle où il m'a vraiment impressionnée ces dernières années en live, est celui de Mitridate (où je l'ai entendu au TCE d'abord, puis et surtout, à Londres sous la baguette de Rousset, un moment divin). Le talent très spécifique de Spyres s'illustre surtout quand il fait face à des écarts importants entre deux notes sans décrocher.
S'en est suivi un "Kleinzak" où je l'avais déjà entendu puisque je l'ai entendu dans le rôle complet d'Hofmann à Munich l'an dernier. Dans cet air, situé au début de l'opéra, et qu'il a bissé hier soir, il est brillant et également très agréable à écouter et... à regarder. Il joue en même temps, sait différencier les trois parties de l'air dans la voix comme dans le style. Son timbre est de toute beauté et se déploie parfaitement. Dans l'ensemble du rôle (voir nos CR à Maria Stuarda et à moi), il tient moins bien la route....
Ensuite j'ai un peu décroché, trouvant son Delibes puis son Thomas, très scolaires, sans âme véritable et parfois précautionneux.
Bien meilleure a été son "Nature immense", dans un Berlioz qu'il maitrise plutôt bien (mis à part le souffle que j'ai trouvé systématiquement un peu court hier soir, mais, je pense que c'est lié à sa récente bronchite).
Excellent Manon de Massenet également, très expressif et très maitrisé.
Par contre, après d'interminables espagnolades de l'orchestre reprenant Carmen en résumé (et amenant fort mal l'air du ténor AMHA) Spyres a plutôt raté "la Fleur", voix épuisée vers la fin de l'air, manquant de moyens pour les crescendos et diminuendo. Comme je n'ai pas été convaincue par son Don José l'an dernier au TCE, je persiste à penser qu'il s'égare dans des rôles qui ne lui conviennent pas du tout.
Enfin il nous a offert un "Elle va paraître" bien maitrisé qui terminait fort bien le récital. Deux bis ont suivi : le Postillon et à nouveau Kleinzak, donc, deux airs "légers" qu'il négocie très bien et qui ont emporté l'adhésion totale du public enthousiasmé.
J'irai à l'une des séances de la Nonne Sanglante de Gounod en espérant qu'il sera totalement remis de ses problèmes de bronchite.
Mais au delà de cette petite réserve, j'ai trouvé qu'il alternait du bon et du moins bon, que l'orchestre était souvent un peu sommaire (à part un très bon flûtiste qui jouait aussi du piccolo et un excellent clarinettiste, des cloches quand il faut et même une harpe), pas toujours calé au ténor (manque probable de répétitions, Spyres a été récemment souffrant), et que les morceaux musicaux étaient souvent interminables dans une exécution pas idéale.
La disposition de la scène qui colle au rang C devenu le premier rang dans la formation "récital", fait que instruments et chanteur sont très, très près du public du parterre, et que des distorsions se produisent par moment, mais l'acoustique de l'OC étant tout, sauf bien répartie, je ne sais pas si c'était meilleur dans les hauteurs.
Spyres a commencé prudemment avec le beau "Oh, Dieux, écoutez ma prière!" d' Étienne Méhul, que personnellement j'ai trouvé magnifique malgré le fait que le ténor surveillait manifestement sa voix. L'air est beau et convenait à son style. Comme j'ai parfois du mal à cerner le répertoire exact de Spyres, je signale aussitôt que le rôle où il m'a vraiment impressionnée ces dernières années en live, est celui de Mitridate (où je l'ai entendu au TCE d'abord, puis et surtout, à Londres sous la baguette de Rousset, un moment divin). Le talent très spécifique de Spyres s'illustre surtout quand il fait face à des écarts importants entre deux notes sans décrocher.
S'en est suivi un "Kleinzak" où je l'avais déjà entendu puisque je l'ai entendu dans le rôle complet d'Hofmann à Munich l'an dernier. Dans cet air, situé au début de l'opéra, et qu'il a bissé hier soir, il est brillant et également très agréable à écouter et... à regarder. Il joue en même temps, sait différencier les trois parties de l'air dans la voix comme dans le style. Son timbre est de toute beauté et se déploie parfaitement. Dans l'ensemble du rôle (voir nos CR à Maria Stuarda et à moi), il tient moins bien la route....
Ensuite j'ai un peu décroché, trouvant son Delibes puis son Thomas, très scolaires, sans âme véritable et parfois précautionneux.
Bien meilleure a été son "Nature immense", dans un Berlioz qu'il maitrise plutôt bien (mis à part le souffle que j'ai trouvé systématiquement un peu court hier soir, mais, je pense que c'est lié à sa récente bronchite).
Excellent Manon de Massenet également, très expressif et très maitrisé.
Par contre, après d'interminables espagnolades de l'orchestre reprenant Carmen en résumé (et amenant fort mal l'air du ténor AMHA) Spyres a plutôt raté "la Fleur", voix épuisée vers la fin de l'air, manquant de moyens pour les crescendos et diminuendo. Comme je n'ai pas été convaincue par son Don José l'an dernier au TCE, je persiste à penser qu'il s'égare dans des rôles qui ne lui conviennent pas du tout.
Enfin il nous a offert un "Elle va paraître" bien maitrisé qui terminait fort bien le récital. Deux bis ont suivi : le Postillon et à nouveau Kleinzak, donc, deux airs "légers" qu'il négocie très bien et qui ont emporté l'adhésion totale du public enthousiasmé.
J'irai à l'une des séances de la Nonne Sanglante de Gounod en espérant qu'il sera totalement remis de ses problèmes de bronchite.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
au 3e balcon, tout en haut, j'ai apprécié l'engagement de Michael Spyres, en particulier l'air d'Hoffmann et bien sur le Postillon de Longjumeau. Enthousiasme partagé pour cet artiste particulièrement sympathique, chaleureusement attendu à la sortie. Il va se remettre de sa récente bronchite et prépare la Nonne sanglante.
Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
artiste fabuleux sympathique souriant décontracté généreux
je trouve le timbre de plus en plus beau
certes un peu moins à l'aise dans les aigus mais toussant beaucoup
petit craquage dans l'air de la fleur mais le reste était parfait
on aurait aimé que ça dure des heures
très bel orchestre avec des solistes de haut niveau notamment un hautbois somptueux
je trouve le timbre de plus en plus beau
certes un peu moins à l'aise dans les aigus mais toussant beaucoup
petit craquage dans l'air de la fleur mais le reste était parfait
on aurait aimé que ça dure des heures
très bel orchestre avec des solistes de haut niveau notamment un hautbois somptueux
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
Oui...mais enfin un chanteur qui remonte à plusieurs reprises son falzar au cours d'un récital ,ce n'est pas d'une beauté sidérante ( et je ne parle pas de sa magnifique paires de mocassins Mephisto )HELENE ADAM a écrit : ↑05 mai 2018, 08:42il est brillant et également très agréable à écouter et... à regarder.
Les deux meilleurs moments de la soirée indiscutablement. Il s'est très investi dans Berlioz au point qu'il en pleurait à la fin de l'air ; magnifiqueHELENE ADAM a écrit : ↑05 mai 2018, 08:42
Bien meilleure a été son "Nature immense", dans un Berlioz qu'il maitrise plutôt bien (mis à part le souffle que j'ai trouvé systématiquement un peu court hier soir, mais, je pense que c'est lié à sa récente bronchite).
Excellent Manon de Massenet également, très expressif et très maitrisé.
.
Oui je crois qu'on peut parler de plantage. Dans un air aussi célèbre, être moyen ne pardonne pasHELENE ADAM a écrit : ↑05 mai 2018, 08:42Comme je n'ai pas été convaincue par son Don José l'an dernier au TCE, je persiste à penser qu'il s'égare dans des rôles qui ne lui conviennent pas du tout.
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
Je suis arrivé à reculons, après insomnie la veille, réunion à 18h au travail... et déçu par le programme car je préfère Spyres dans les raretés (cf sa discographie). Un bon point pour moi : l'absence d'entracte, surtout quand on ne sait pas quel train on va pouvoir attraper vers 22h.
Pour me consoler, j'étais assis à la meilleure place de tout l'Opéra comique : à la droite de Dieu le père, Placido Carrerotti en personne.
Mon sentiment est mitigé. J'aime beaucoup ce ténor. Sa musicalité me change des ténors braillards et j'apprécie la douceur de sa voix. Mais ce n'est pas la première fois que je m'interroge sur sa volonté d'embrasser un tel répertoire et j'ai peur pour sa voix. J'ai toujours l'impression que le matériel fatigue au fil de la soirée, que certains aigus manquent d'éclat et que plus on avance dans la soirée plus l'accident guette : cf la fin du Bizet ou la fin de sa seconde version d'Hoffmann où il a voulu interpoler des aigus conclusifs.
Et si le chef nous lit, par pitié, plus d'adaptation instrumentale de Carmen : entendre la trompette remplacer la voix de Carmen dans l'Habanera ou la Chanson bohème, au secours !
Pour me consoler, j'étais assis à la meilleure place de tout l'Opéra comique : à la droite de Dieu le père, Placido Carrerotti en personne.
Mon sentiment est mitigé. J'aime beaucoup ce ténor. Sa musicalité me change des ténors braillards et j'apprécie la douceur de sa voix. Mais ce n'est pas la première fois que je m'interroge sur sa volonté d'embrasser un tel répertoire et j'ai peur pour sa voix. J'ai toujours l'impression que le matériel fatigue au fil de la soirée, que certains aigus manquent d'éclat et que plus on avance dans la soirée plus l'accident guette : cf la fin du Bizet ou la fin de sa seconde version d'Hoffmann où il a voulu interpoler des aigus conclusifs.
Et si le chef nous lit, par pitié, plus d'adaptation instrumentale de Carmen : entendre la trompette remplacer la voix de Carmen dans l'Habanera ou la Chanson bohème, au secours !
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
Je me joins à cette supplication ; heureusement que j'étais assis en face de deux très jolis violonistes ! ça atténue la douleur
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
T'aurais pu dire que c'était toi !
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Récital Michael Spyres - Heisser - Opéra Comique - 4/05/2018
T'as pas aimé le fils de Maurice André ?
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).