Absolument.Ruggero a écrit :Relis Aristophane (entre autres) , parce que là, en plus de passer pour une "puritaine insatisfaite", tu passes pour une ignorante...calbo a écrit :Je suis virulente parce que je trouve choquant de mettre des mots comme bite pute salope sperme et autres termes du même acabit dans la bouche des personnages. Quelqu'un s'est il demandé si dans l'antiquité les gens utilisaient ces mots et s'ils les connaissaient seulement? Non bien sur. Je préfère passer pour une "puritaine insatisfaite" pour reprendre les termes lus plus hauts et tirés de twitter que de tenir des propos hypocrites sur le génie supposé de cette production.Calaf a écrit :Pour ce qui est de Médée, les dialogues ont sans cesse été réécrits depuis la création, puis mis en musique, puis traduits, puis réécrits par d'illustres inconnus. Et ce mélange de versions, qui ne respecte pas l'original, est depuis longtemps ce que l'on acclame sous le nom de Médée. Cette production revient à la version d'origine, en retouchant simplement les dialogues : cela fait longtemps, quoi qu'on en dise, qu'on avait eu une version aussi fidèle de Médée. Pourquoi ne pas être allé plus loin, et ne pas avoir rétabli les dialogues d'origine ? La question peut se poser, mais des reproches aussi virulents sur une prétendue trahison de l'oeuvre me semblent très exagérés.calbo a écrit :Je suis désolée, mais un metteur en scène que ce soit Warlikowski ou Tcherniakov ou n'importe qui d'autre n'a pas à réécrire un livret ou des dialogues pour les "adapter" à son gout personnel; c'est ce qui me déplait le plus profondément en plus de cette manie détestable de la modernisation à tout crin.
Si l'on se souvient que le public du Parsifal mis en scène par Warlikowski n'avait eu besoin pour se déchaîner que d'un extrait sublime et muet de Rosselini, l'on comprend qu'invoquer la "trahison" n'est qu'une laborieuse tentative d'auto(justification.