Reprise d'Ariadne auf Naxos à Bastille
Gruberova avait une voix nettement plus corsée que Dessay, avec cependant une agilité diabolique, des aigus célestes débités sans effort perceptible. Pas mal de contre notes ajoutées, comme dans la longue scène enregistrée sur le disque Orfeo.tuano a écrit :En quoi Gruberova était-elle incomparable ?HV a écrit :Natalie Dessay était très bien en Zerbinette à Garnier, néanmoins pas comparable à Gruberova que j'ai vue à Vienne il y a une dizaine d'années, absolument stupéfiante, occultant même l'Ariane de Janowitz.
Elle jouait avec une ombrelle et bougeait sur la grande scène de Vienne avec beaucoup de fantaisie. Le public lui a fait un triomphe, après la scène et à la fin (un peu gênant pour Janowitz et Ann Murray pourtant très bonnes)
Oui, c'était la prod de l'Opéra de Lyon, en tournée au Chatelet. Mais le "ténor noir" (dont le nom m'échappe) remplaçait, si ma mêmoire ne me fait pas défaut, un Jon Villars défaillant. C'était dans une fort belle production de Gunter Krämer (qui a --pour l'anecdote et pour Guy-- mis en scène L'amour de Danae à Salzburg, il y a 2 ans).Faustin a écrit : Dans un autre style, il y a quelques années, au théâtre du Châtelet, Bacchus était interprété par un chanteur noir. Il y aura bien un participant du forum qui me donnera la référence de ce spectacle.
Faustin
Scoop en direct de Stéphane Degout (donc, a priori une source sûre) :
"Le dvd de la production, enregistrée l'an passé au Palais Garnier, devrait sortir autour de Noël, et oui, faut bien penser aux cadeaux !"
Voila qui est une bonne nouvelle.... Après Platée, Orphée aux Enfers, La Belle Hèlène, et avant La Grande Duchesse....
PS : la soirée du 4 novembre sera également retransmise en durect.
"Le dvd de la production, enregistrée l'an passé au Palais Garnier, devrait sortir autour de Noël, et oui, faut bien penser aux cadeaux !"
Voila qui est une bonne nouvelle.... Après Platée, Orphée aux Enfers, La Belle Hèlène, et avant La Grande Duchesse....
PS : la soirée du 4 novembre sera également retransmise en durect.
Au fait, pourquoi personne n'a parlé du physique de Degout ? De l'amphi, je le trouvais autrement mieux foutu que Villars !
Mais bon, c'est vrai qu'il est baryton, ça aide...
Ça m'étonne que Gruberova ait pu rajouter des contre-notes dans le monologue. Je crois qu'elle donnait cette impression parce qu'elle chantait ceux qui sont écrits avec davantage d'éclat que les sopranos légers. Dans les différents enregistrements disponibles, la seule chose qu'elle rajoute, c'est un trille que Natalie Dessay fait aussi, d'ailleurs.
A vrai dire, je me suis demandé aussi ce que donnait Gruberova sur scène quand j'ai vu la production de Pelly à Garnier. Natalie Dessay était fantastique mais ne possède pas cette science de diseuse que Gruberova a entretenu en fréquentant assidument le Lied, sans parler du volume considérable de la voix de la soprano slovaque.
Mais bon, c'est vrai qu'il est baryton, ça aide...
Ça m'étonne que Gruberova ait pu rajouter des contre-notes dans le monologue. Je crois qu'elle donnait cette impression parce qu'elle chantait ceux qui sont écrits avec davantage d'éclat que les sopranos légers. Dans les différents enregistrements disponibles, la seule chose qu'elle rajoute, c'est un trille que Natalie Dessay fait aussi, d'ailleurs.
A vrai dire, je me suis demandé aussi ce que donnait Gruberova sur scène quand j'ai vu la production de Pelly à Garnier. Natalie Dessay était fantastique mais ne possède pas cette science de diseuse que Gruberova a entretenu en fréquentant assidument le Lied, sans parler du volume considérable de la voix de la soprano slovaque.
- Christopher
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je suis allé revoir avec grand plaisir cette production hier soir.
avec ma place à 9 Euros de fond de parterre, je me suis retrouvé dès le début du spectacle..... au premier rang ; il y avait plus de 50 places vides dans les 15 premiers rangs , autant en profiter.
Cette production avec son décor de béton s'intègre parfaitement au cadre de Bastille.
Les chanteurs dejà présents l'an dernier sont toujours aussi bons (Degout, Koch, Villars).
Petrova n'a pas la voix aussi séduisante que Dessay évidemment mais elle s'engage bien dans l'interprétation du rôle, avec sa bande de copains sur scène.
La mise en scène dynamique est d'autant plus intéressante que les interprètes sont jeunes : je pensais hier soir en voyant le spectacle que La Gruberova, si chérie par Tuano, n'aurait rien à faire dans cette production qui en perdrait tout son charme.
En réécoutant cette ouvre, j'ai réalisé combien l'orchestration et les airs constituent un vrai bijoux vocal : l'art du chant est d'un haut niveau et c'est un enchantement pour le lyricophile.
Toutefois j'estime que cette oeuvre s'apprécie beaucoup plus dans une version scénique live que sur un disque ou une vidéo.
La fosse d'orchestre a été relevée, la tête des musiciens arrivant à hauteur de scène !
A la fin, l'orchestre était très admiratif de leur jeune chef Philippe Jordan, qui semble donc très apprécié des musiciens : on ne voit pas si souvent une telle marque d'admiration.
Une très bonne soirée en conclusion.
avec ma place à 9 Euros de fond de parterre, je me suis retrouvé dès le début du spectacle..... au premier rang ; il y avait plus de 50 places vides dans les 15 premiers rangs , autant en profiter.
Cette production avec son décor de béton s'intègre parfaitement au cadre de Bastille.
Les chanteurs dejà présents l'an dernier sont toujours aussi bons (Degout, Koch, Villars).
Petrova n'a pas la voix aussi séduisante que Dessay évidemment mais elle s'engage bien dans l'interprétation du rôle, avec sa bande de copains sur scène.
La mise en scène dynamique est d'autant plus intéressante que les interprètes sont jeunes : je pensais hier soir en voyant le spectacle que La Gruberova, si chérie par Tuano, n'aurait rien à faire dans cette production qui en perdrait tout son charme.
En réécoutant cette ouvre, j'ai réalisé combien l'orchestration et les airs constituent un vrai bijoux vocal : l'art du chant est d'un haut niveau et c'est un enchantement pour le lyricophile.
Toutefois j'estime que cette oeuvre s'apprécie beaucoup plus dans une version scénique live que sur un disque ou une vidéo.
La fosse d'orchestre a été relevée, la tête des musiciens arrivant à hauteur de scène !
A la fin, l'orchestre était très admiratif de leur jeune chef Philippe Jordan, qui semble donc très apprécié des musiciens : on ne voit pas si souvent une telle marque d'admiration.
Une très bonne soirée en conclusion.