Alagna - Le dernier jour d'un condamné - TCE, 8/07/2007
en effet, longue ovation pour cette création, avec scènes hollywoodiennes du genre Davide Alagna en larmes au moment des saluts etc.
Difficile d'imputer ce triomphe au nombre incroyable d'invités (il fallait voir la queue au box "Invitations" , un capharnaum de 19h30 à ... 20h15 ! obligeant le spectacle à démarrer très en retard), car il y avait qd même bien au moins la moitié de la salle qui n'était pas invitée, et qui a fortement applaudi.
Personnellement j'ai du mal à parler de ce spectacle car je me suis assez souvent ennuyé (l'oeuvre dure 2h sans entracte), je ne reflète donc à l'évidence pas ce qu'a ressenti l'écrasante majorité de spectateurs.
J'ai bien ri à l'intermezzo orchestral kitchissime de la 2e partie, avec flonflons très "Broadway" et cordes à l'unisson, se terminant par un crescendo déclenchant inévitablement l'ovation du public .
L'oeuvre n'a pas de style vraiment homogène, on entend autant de Mussorgski que de Mascagni, elle est musicalement décousue, elle sollicite inutilement l'aigu du ténor pendant toute la 1ere partie (ce qui au bout d'un moment crée une sorte de monotonie), l'orchestration est particulièrement sans inspiration, mais il faut reconnaître qu'au global l'oeuvre "fonctionne", en partie grâce à un bon découpage du texte de Victor Hugo et une construction dramatique efficace, permettant finalement de se laisser prendre dans la dernière partie. J'ai entendu des gens autour de moi sincèrement enthousiastes.
Ce qui méritait de toute façon les applaudissements, c'est la prestation des interprètes, tout particulièrement du Roberto, que j'ai trouvé en grande forme vocale. Il y a bien eu des attaques un peu imprécises ça et là, mais sa partition est particulièrement tendue (toute la 1e partie oscille entre le ré et le si aigu, la plupart des phrases se terminant par un la ou un si longuement tenu), et toutes les qualités de ses bons jours sont là : timbre solaire, diction impeccable, legato de miel, et même un certain engagement dramatique, ce qui n'est pas toujours le cas d'autres soirs.
Je m'arrête là, laissant la place à ceux qui ont ovationné ce concert, ils décriront bien mieux que moi les qualités de cette oeuvre.
Difficile d'imputer ce triomphe au nombre incroyable d'invités (il fallait voir la queue au box "Invitations" , un capharnaum de 19h30 à ... 20h15 ! obligeant le spectacle à démarrer très en retard), car il y avait qd même bien au moins la moitié de la salle qui n'était pas invitée, et qui a fortement applaudi.
Personnellement j'ai du mal à parler de ce spectacle car je me suis assez souvent ennuyé (l'oeuvre dure 2h sans entracte), je ne reflète donc à l'évidence pas ce qu'a ressenti l'écrasante majorité de spectateurs.
J'ai bien ri à l'intermezzo orchestral kitchissime de la 2e partie, avec flonflons très "Broadway" et cordes à l'unisson, se terminant par un crescendo déclenchant inévitablement l'ovation du public .
L'oeuvre n'a pas de style vraiment homogène, on entend autant de Mussorgski que de Mascagni, elle est musicalement décousue, elle sollicite inutilement l'aigu du ténor pendant toute la 1ere partie (ce qui au bout d'un moment crée une sorte de monotonie), l'orchestration est particulièrement sans inspiration, mais il faut reconnaître qu'au global l'oeuvre "fonctionne", en partie grâce à un bon découpage du texte de Victor Hugo et une construction dramatique efficace, permettant finalement de se laisser prendre dans la dernière partie. J'ai entendu des gens autour de moi sincèrement enthousiastes.
Ce qui méritait de toute façon les applaudissements, c'est la prestation des interprètes, tout particulièrement du Roberto, que j'ai trouvé en grande forme vocale. Il y a bien eu des attaques un peu imprécises ça et là, mais sa partition est particulièrement tendue (toute la 1e partie oscille entre le ré et le si aigu, la plupart des phrases se terminant par un la ou un si longuement tenu), et toutes les qualités de ses bons jours sont là : timbre solaire, diction impeccable, legato de miel, et même un certain engagement dramatique, ce qui n'est pas toujours le cas d'autres soirs.
Je m'arrête là, laissant la place à ceux qui ont ovationné ce concert, ils décriront bien mieux que moi les qualités de cette oeuvre.
Heureusement que je n'ai pas payé et que j'ai décidé de partir très vite...J'ai eu l'impression que c'était ennuyeux à périr.
J'ai remarqué la présence de JL Choplin et L. Vaduva.
J'ai remarqué la présence de JL Choplin et L. Vaduva.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
il y avait tout le monde! e n'ai jamais vu autant de professionnels réunis qu'hier soir. Beaucoup d'artistes (Klemberg, Chaslin, Tézier, Berthon, etc., beaucoup de représentants du Châtelet, des institutions parisiennes et italiennes...
Je suis aussi parti assez vite (à 21H10, donc au bout de trois quarts d'heure de musique, en voyant revenir sur scène JPh Laffont), accablé d'ennui. L'intention est très louable mais le livret est tellement cucul, la musique, bien analysée par paco, tellement mauvaise...
J'ai en revanche découvert Indra Thomas, une voix très intéressante (mais une diction française horrible).
Je suis aussi parti assez vite (à 21H10, donc au bout de trois quarts d'heure de musique, en voyant revenir sur scène JPh Laffont), accablé d'ennui. L'intention est très louable mais le livret est tellement cucul, la musique, bien analysée par paco, tellement mauvaise...
J'ai en revanche découvert Indra Thomas, une voix très intéressante (mais une diction française horrible).
L'opéra semble voué à être le dernier refuge du besoin de la beauté artistique en toc.
(Bernard Shaw, 1898)
(Bernard Shaw, 1898)
oui, Aïda lui convenait beaucoup mieux.Ruggero a écrit :il y avait tout le monde! e n'ai jamais vu autant de professionnels réunis qu'hier soir. Beaucoup d'artistes (Klemberg, Chaslin, Tézier, Berthon, etc., beaucoup de représentants du Châtelet, des institutions parisiennes et italiennes...
Je suis aussi parti assez vite (à 21H10, donc au bout de trois quarts d'heure de musique, en voyant revenir sur scène JPh Laffont), accablé d'ennui. L'intention est très louable mais le livret est tellement cucul, la musique, bien analysée par paco, tellement mauvaise...
J'ai en revanche découvert Indra Thomas, une voix très intéressante (mais une diction française horrible).
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
Premier écho de la tribune de Genève
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de ... nu)/105141
Et sympathique initiative qui n'avait pas été signalée me semble t il :
http://robertoalagna.artistes.universalmusic.fr/
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de ... nu)/105141
Et sympathique initiative qui n'avait pas été signalée me semble t il :
http://robertoalagna.artistes.universalmusic.fr/
Je suis très surprise que tu puisses porter un jugement aussi radicale en ayant assisté à même pas la moitié de l'ouvrage !Ruggero a écrit : Je suis aussi parti assez vite (à 21H10, donc au bout de trois quarts d'heure de musique, en voyant revenir sur scène JPh Laffont), accablé d'ennui. L'intention est très louable mais le livret est tellement cucul, la musique, bien analysée par paco, tellement mauvaise...
Je ne suis pas assez câlée pour me permettre de juger musicalement l'oeuvre. Une chose est sûre : moi je ne me suis pas ennuyée.
J'admets que dans la première partie, tout n'est pas parfait, mais comme l'a dit Paco, l'oeuvre "fonctionne". En tout cas, cette création a été ovationnée.
Je pense aussi que la qualité de la prestation des interprètes, notamment Indra Thomas et Roberto Alagna, n'est sans doûte pas étrangère à l'accueil réservé à l'ouvrage, sans oublier l'engagement de l'orchestre et du choeur sous la baguette de Papy Plasson.
J'ai retrouvé avec plaisir Indra Thomas, très investie, dont l'air final a été très applaudi.
Quant à Roberto Alagna, par rapport au récital du 18 mai dernier, c'est vocalement le jour et la nuit : c'est un vrai petit miracle ! Je n'ai rien à ajouter à ce qu'en dit Paco. Après son air de la 2ème partie, il a été justement ovationné. J'espère simplement que Roberto va souffler un peu avant de commencer les répèt' à Orange car il a repris plus tôt qu'il n'aurait du (pour notre plus grand plaisir mais ce n'est pas bien quand même ).
Après le concert, on a pu voir et croiser tout le monde dans les coulisses. Il y régnait une ambiance très méditerranéenne !!
On y a salué Evelino Pido et Marco Guidarini et plein d'autres.