L'époque-notre temps
Re: L'époque-notre temps
Le Fantôme de l'Opéra après 34 ans ininterrompus et 13000 représentations est arrêté à Londres , victime de la Covid-19.
Bernard
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: L'époque-notre temps
Tu as raison de poser la question , après que les producteurs aient annoncé l'arrêt définitif du Fantôme de l'Opéra , et devant le grand retentissement de l'affaire ils ont démenti indiquant qu'il n'était pas mort... qu'il y avait un "malentendu "..... qu'ils font des travaux....
L'histoire racontée ici
https://amp.thesouthafrican.com/lifesty ... e-theatre/
À suivre , West End et Broadway sont dans le brouillard le plus complet.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: L'époque-notre temps
Ah ouf! Moi j'avais adoré ce spectacle!!! Et mes élèves aussi!
Re: L'époque-notre temps
Il y a une dizaine de jours j'ai été amené à me rendre en Angleterre pour des raisons professionnelles : Londres et jusqu'à 100 km à l'est. De ce que j'en ai vu il est difficile de croire qu'ils aient déconfiné, les 24h que j'y ai passées m'ont traumatisé car même pendant le confinement Paris n'a jamais été à ce point "ville morte".
Londres ressemble à Zombie-Land : rues désertes (Euston Rd et Cromwell Rd comme je ne les ai jamais vus, on pouvait quasiment marcher au milieu de la chaussée sans être inquiétés le moins du monde...), majorité de points de restauration fermés à l'exception des pubs, tous ouverts et seuls oasis de vie. Les points de restauration qui restaient ouverts ressemblaient à ce qu'étaient les points de restauration parisiens ... pendant le confinement au pic de l'épidémie ! : juste du click & collect, ou si c'est pour consommer sur place c'est dans un environnement plastifié/ stérilisé/ plexiglassé/ hyper-espacé entre les tables, très post-apocalypse nucléaire...
Le train qui m'a amené en lointaine banlieue était constitué de 12 voitures, toutes vides. J'ai été l'unique passager pendant les 55 minutes de voyage. Une fois sur place, le chauffeur de taxi qui m'a amené à la destination finale semblait soulagé de trouver son quasi unique client du jour. Il m'a expliqué qu'en fait la majorité des britanniques était restée en télétravail, d'où les rues désertes et trains vides, et les autres étaient au chômage. A ma surprise, le resto de l'hôtel où j'ai échoué était ouvert et bien plein, cela avait un côté surréaliste : désert partout mais dîner complet : d'où venaient d'un seul coup ces gens surgis de nulle part ? ...
L'Eurostar du retour était plein, à 99% de britanniques. L'arrivée à Lille Europe, pourtant bien tristounette depuis que n'y passent plus que 3 Eurostar par jour, avait d'un seul coup un côté explosion de vie. Tout était soudain comme un rêve : des gens, oui, des vrais gens en chair et en os, nombreux, se dirigeant vers le quai de leur destination, d'un pas enjoué, certes masqués mais le visage visiblement détendu ! Puis le centre de Lille avait un côté "retour à la vie" comparé à Londres : commerces et restaurations ouverts, terrasses pleines, sourires des passants... On se croyait d'un seul coup sur une autre planète !
De fait, je n'imagine pas un seul instant la vie théâtrale et musicale londonienne revenir à la normale avant très très longtemps. Le UK prétend avoir déconfiné en grande partie, en fait ils sont toujours confinés si je compare aux autres pays européens, j'ai cru revoir le Paris du mois d'avril.
Le contraste avec ce que j'ai vu en Italie de ce point de vue est saisissant, Londres est à des années lumière du déconfinement de l'économie culturelle que l'on observe en Italie et aussi un peu en France et en Allemagne.
Dans ce contexte, je suis très pessimiste quant à la capacité du ROH (et Royal Ballet), du Barbican et des théâtres du West End à proposer ne serait-ce qu'une programmation a minima cet automne (comme ce que propose par exemple l'ONP). On en a encore pour plusieurs mois de léthargie, qui peut leur être fatale hélas.
Londres ressemble à Zombie-Land : rues désertes (Euston Rd et Cromwell Rd comme je ne les ai jamais vus, on pouvait quasiment marcher au milieu de la chaussée sans être inquiétés le moins du monde...), majorité de points de restauration fermés à l'exception des pubs, tous ouverts et seuls oasis de vie. Les points de restauration qui restaient ouverts ressemblaient à ce qu'étaient les points de restauration parisiens ... pendant le confinement au pic de l'épidémie ! : juste du click & collect, ou si c'est pour consommer sur place c'est dans un environnement plastifié/ stérilisé/ plexiglassé/ hyper-espacé entre les tables, très post-apocalypse nucléaire...
Le train qui m'a amené en lointaine banlieue était constitué de 12 voitures, toutes vides. J'ai été l'unique passager pendant les 55 minutes de voyage. Une fois sur place, le chauffeur de taxi qui m'a amené à la destination finale semblait soulagé de trouver son quasi unique client du jour. Il m'a expliqué qu'en fait la majorité des britanniques était restée en télétravail, d'où les rues désertes et trains vides, et les autres étaient au chômage. A ma surprise, le resto de l'hôtel où j'ai échoué était ouvert et bien plein, cela avait un côté surréaliste : désert partout mais dîner complet : d'où venaient d'un seul coup ces gens surgis de nulle part ? ...
L'Eurostar du retour était plein, à 99% de britanniques. L'arrivée à Lille Europe, pourtant bien tristounette depuis que n'y passent plus que 3 Eurostar par jour, avait d'un seul coup un côté explosion de vie. Tout était soudain comme un rêve : des gens, oui, des vrais gens en chair et en os, nombreux, se dirigeant vers le quai de leur destination, d'un pas enjoué, certes masqués mais le visage visiblement détendu ! Puis le centre de Lille avait un côté "retour à la vie" comparé à Londres : commerces et restaurations ouverts, terrasses pleines, sourires des passants... On se croyait d'un seul coup sur une autre planète !
De fait, je n'imagine pas un seul instant la vie théâtrale et musicale londonienne revenir à la normale avant très très longtemps. Le UK prétend avoir déconfiné en grande partie, en fait ils sont toujours confinés si je compare aux autres pays européens, j'ai cru revoir le Paris du mois d'avril.
Le contraste avec ce que j'ai vu en Italie de ce point de vue est saisissant, Londres est à des années lumière du déconfinement de l'économie culturelle que l'on observe en Italie et aussi un peu en France et en Allemagne.
Dans ce contexte, je suis très pessimiste quant à la capacité du ROH (et Royal Ballet), du Barbican et des théâtres du West End à proposer ne serait-ce qu'une programmation a minima cet automne (comme ce que propose par exemple l'ONP). On en a encore pour plusieurs mois de léthargie, qui peut leur être fatale hélas.
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Re: L'époque-notre temps
Je ne sais pas si vous suivez l'évolution de l'épidémie en France mais l'on a affaire à des informations contradictoires.
D'une part, l'augmentation de la vitesse de propagation du virus est avérée, et particulièrement chez les jeunes de moins de 50 ans, mais d'autre part, le nombre de personnes hospitalisées est toujours inférieur à 5000, et le nombre de personnes en réanimation toujours inférieur à 400.
C'est à se demander si ce virus ne s'est pas affaibli, et la question est de savoir si il peut reprendre de la force à l'automne, ou si sa virulence va continuer à baisser dans les prochains mois.
D'une part, l'augmentation de la vitesse de propagation du virus est avérée, et particulièrement chez les jeunes de moins de 50 ans, mais d'autre part, le nombre de personnes hospitalisées est toujours inférieur à 5000, et le nombre de personnes en réanimation toujours inférieur à 400.
C'est à se demander si ce virus ne s'est pas affaibli, et la question est de savoir si il peut reprendre de la force à l'automne, ou si sa virulence va continuer à baisser dans les prochains mois.
http://fomalhaut.over-blog.org/
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: L'époque-notre temps
Ça s'explique par le fait que ce sont surtout les jeunes qui sont touchés et qu'ils développent des formes moins graves ne nécessitant pas d'hospitalisation ou de réanimation. Les plus âgés sont moins touchés parce qu'ils se protègent.
Il ne s'agit nullement d"un affaiblissement du virus. Ce qui commencé à se passer, notamment en Espagne, est assez inquiétant.
Mais qu'en pense le Dr Raoult. On ne l'entend plus beaucoup.
Il ne s'agit nullement d"un affaiblissement du virus. Ce qui commencé à se passer, notamment en Espagne, est assez inquiétant.
Mais qu'en pense le Dr Raoult. On ne l'entend plus beaucoup.
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Re: L'époque-notre temps
Il me semble que ce qu'il se passe en Espagne est fortement localisé autour d'endroits où vit une forte concentration de travailleurs précaires qui représentent un milieu favorable à la diffusion du virus.
Hormis la propagation naturelle, mais à peu de risques, parmi les plus jeunes, on n'observe pas de reprise généralisée. Idem en France.
La raison pour laquelle je me demande s'il n'y a pas un affaiblissement du virus est qu'en France le nombre de nouvelles personnes hospitalisées par jour est de l'ordre de 200 (contre 100 à 150 fin juillet), mais le nombre total de personnes à l'hôpital à un instant donné continue à diminuer. Peut-être, aussi, admet on à l'hôpital des cas moins graves qu'avant.
J'en déduis que la durée de séjour en hospitalisation diminue, et c'est la même chose pour les réanimations. Mais il est sans doute trop tôt pour tirer de telles conclusions.
Concernant D.Raoult, il continue à diffuser des vidéos fort pédagogiques toutes !es semaines, mais laisse surtout ses collaborateurs s'exprimer, et, surtout, il continue à soigner les gens avant que ne se manifeste une forme grave de la maladie. Bref, il fait son boulot.
Hormis la propagation naturelle, mais à peu de risques, parmi les plus jeunes, on n'observe pas de reprise généralisée. Idem en France.
La raison pour laquelle je me demande s'il n'y a pas un affaiblissement du virus est qu'en France le nombre de nouvelles personnes hospitalisées par jour est de l'ordre de 200 (contre 100 à 150 fin juillet), mais le nombre total de personnes à l'hôpital à un instant donné continue à diminuer. Peut-être, aussi, admet on à l'hôpital des cas moins graves qu'avant.
J'en déduis que la durée de séjour en hospitalisation diminue, et c'est la même chose pour les réanimations. Mais il est sans doute trop tôt pour tirer de telles conclusions.
Concernant D.Raoult, il continue à diffuser des vidéos fort pédagogiques toutes !es semaines, mais laisse surtout ses collaborateurs s'exprimer, et, surtout, il continue à soigner les gens avant que ne se manifeste une forme grave de la maladie. Bref, il fait son boulot.
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Re: L'époque-notre temps
Sleepless (nouvelle comédie musicale – musique et paroles de Robert Scott and Brendan Cull, et livret de Michael Burdette) qui devait être jouée en mars sera donnée dans le théâtre initialement prévu, le Troubadour Wembley Park Theatre, avec un orchestre de douze musiciens, dans le respect des directives de l'OMS et de Public Health England – contrôle des températures à l'entrée, port du masque, etc.paco a écrit : ↑10 août 2020, 13:58(...) Dans ce contexte, je suis très pessimiste quant à la capacité du ROH (et Royal Ballet), du Barbican et des théâtres du West End à proposer ne serait-ce qu'une programmation a minima cet automne (comme ce que propose par exemple l'ONP). On en a encore pour plusieurs mois de léthargie, qui peut leur être fatale hélas
Avant-premières du 25 au 30 août (inclus la soirée de gala du 27 août dédiée au personnel du NHS), première le 1er septembre, et représentations du mardi au dimanche jusqu'au 27 septembre.
- David-Opera
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Re: L'époque-notre temps
Dans Le Monde du 17/08/2020
« Les agressions homophobes se multiplient en Pologne parce qu’elles sont tolérées par le parti au pouvoir »
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Premières signataires : Agnieszka Graff, professeure de civilisation américaine, Pologne ; Agnieszka Holland, cinéaste, Pologne ; Olga Tokarczuk, écrivaine, Pologne.
Autres signataires de la tribune « Les agressions homophobes se multiplient en Pologne parce qu’elles sont tolérées par le parti au pouvoir »
Autres signataires : Naja Marie Aidt, écrivaine, Danemark ; Karim Aïnouz, artiste Algérie/Brésil ; Pedro Almodovar, cinéaste, Espagne ; Jakuta Alikavazovic, écrivaine, France ; Margaret Atwood, écrivaine, Canada ; Paul Auster, écrivain, Etats-Unis ; John Banville, écrivain, Irlande ; Sebastian Barry, écrivain, Irlande ; Judith Butler, philosophe, Etats-Unis ; Sophie Calle, écrivaine et artiste, France ; John Maxwell Coetzee, écrivain, Afrique du Sud ; Isabel Coixet, cinéaste, Espagne ; Stephen Daldry, cinéaste, Royaume-Uni ; Jean-Baptiste Del Amo, écrivain, France ; Lukas Dhont, cinéaste, Belgique ; Marion Dӧring, directrice de European Film Academy ; Cynthia Enloe, politiste, Etats-Unis ; Anne Enright, écrivaine, Irlande ; Ildiko Enyedi, cinéaste, Hongrie ; Richard Flanagan, écrivain, Australie ; Barbara Frey, metteuse en scène de théâtre et d’opéra, Suisse-Autriche ; Timothy Garton Ash, historien, Royaume-Uni ; Luca Guadagnino, cinéaste, Italie ; Miron Hakenbeck, dramaturge, Allemagne ; Ed Harris, acteur, Etats-Unis ; Aleksandar Hemon, écrivain Bosnie-Etats-Unis ; Isabelle Huppert, actrice, France ; Siri Hustvedt, écrivaine, Etats-Unis ; Aki Kaurismäki, cinéaste, Finlande ; Padraic Kenney, historien, Etats-Unis ; Jan Komasa, cinéaste, Pologne ; Ivan Krastev, politologue, Bulgarie ; Jan Kubik, politologue, Royaume-Uni ; Sidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe, Belgique ; Yorgos Lanthimos, cinéaste, Grèce ; Andrzej Leder, philosophe, Pologne ; Jacek Leociak, historien, Pologne ; Jonathan Littell, écrivain, France ; Mike Leigh, cinéaste, Royaume-Uni ; Deborah Levy, écrivaine, Royaume-Uni ; Edouard Louis, écrivain, France ; Sergei Loznitsa, cinéaste, Allemagne/Ukraine ; Valeria Luiselli, écrivaine, Etats-Unis ; Dorota Maslowska, écrivaine, Pologne ; Hisham Matar, écrivain, Etats-Unis ; Ulrich Matthes, acteur, Allemagne ; Ian McEwan, écrivain, Royaume-Uni ; Lina Meruane, écrivaine, Chili ; Teona Mitevska, cinéaste, Macédoine du Nord ; Chantal Mouffe, philosophe, Belgique ; James Norton, acteur, Royaume-Uni ; Claus Offe, sociologue, Allemagne ; Pawel Pawlikowski, cinéaste, Pologne ; Richard Powers, écrivain ; Axel Ranisch, cinéaste et directeur d’opéra, Allemagne ; Keith Ridgway, écrivain, Irlande ; Philippe Sands, avocat et écrivain, Royaume-Uni ; Volker Schlöndorff, cinéaste, Allemagne ; Marci Shore, historienne, Etats-Unis ; Stellan Skarsgaard, acteur, Suède ; Leïla Slimani, écrivaine, France ; Timothy Snyder, historien, Etats-Unis ; Johanna ter Steege, actrice, Pays-Bas ; Dariusz Stola, historien, Pologne ; Malgorzata Szczesniak, scénographe et costumière, Pologne ; Malgorzata Szumowska, cinéaste, Pologne ; Colm Toibin, écrivain, Irlande ; Alia Trabucco Zeran, écrivaine, Chili ; Fien Troch, cinéaste, Belgique ; Jan Vandenhouwe, directeur artistique d’opéra, Belgique ; Krzysztof Warlikowski, metteur en scène, Pologne/France ; Beau Willimon, scénariste, Etats-Unis ; Adam Zagajewski, poète, Pologne ; Slavoj Zizek, philosophe, Slovénie.
« Les agressions homophobes se multiplient en Pologne parce qu’elles sont tolérées par le parti au pouvoir »
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Premières signataires : Agnieszka Graff, professeure de civilisation américaine, Pologne ; Agnieszka Holland, cinéaste, Pologne ; Olga Tokarczuk, écrivaine, Pologne.
Autres signataires de la tribune « Les agressions homophobes se multiplient en Pologne parce qu’elles sont tolérées par le parti au pouvoir »
Autres signataires : Naja Marie Aidt, écrivaine, Danemark ; Karim Aïnouz, artiste Algérie/Brésil ; Pedro Almodovar, cinéaste, Espagne ; Jakuta Alikavazovic, écrivaine, France ; Margaret Atwood, écrivaine, Canada ; Paul Auster, écrivain, Etats-Unis ; John Banville, écrivain, Irlande ; Sebastian Barry, écrivain, Irlande ; Judith Butler, philosophe, Etats-Unis ; Sophie Calle, écrivaine et artiste, France ; John Maxwell Coetzee, écrivain, Afrique du Sud ; Isabel Coixet, cinéaste, Espagne ; Stephen Daldry, cinéaste, Royaume-Uni ; Jean-Baptiste Del Amo, écrivain, France ; Lukas Dhont, cinéaste, Belgique ; Marion Dӧring, directrice de European Film Academy ; Cynthia Enloe, politiste, Etats-Unis ; Anne Enright, écrivaine, Irlande ; Ildiko Enyedi, cinéaste, Hongrie ; Richard Flanagan, écrivain, Australie ; Barbara Frey, metteuse en scène de théâtre et d’opéra, Suisse-Autriche ; Timothy Garton Ash, historien, Royaume-Uni ; Luca Guadagnino, cinéaste, Italie ; Miron Hakenbeck, dramaturge, Allemagne ; Ed Harris, acteur, Etats-Unis ; Aleksandar Hemon, écrivain Bosnie-Etats-Unis ; Isabelle Huppert, actrice, France ; Siri Hustvedt, écrivaine, Etats-Unis ; Aki Kaurismäki, cinéaste, Finlande ; Padraic Kenney, historien, Etats-Unis ; Jan Komasa, cinéaste, Pologne ; Ivan Krastev, politologue, Bulgarie ; Jan Kubik, politologue, Royaume-Uni ; Sidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe, Belgique ; Yorgos Lanthimos, cinéaste, Grèce ; Andrzej Leder, philosophe, Pologne ; Jacek Leociak, historien, Pologne ; Jonathan Littell, écrivain, France ; Mike Leigh, cinéaste, Royaume-Uni ; Deborah Levy, écrivaine, Royaume-Uni ; Edouard Louis, écrivain, France ; Sergei Loznitsa, cinéaste, Allemagne/Ukraine ; Valeria Luiselli, écrivaine, Etats-Unis ; Dorota Maslowska, écrivaine, Pologne ; Hisham Matar, écrivain, Etats-Unis ; Ulrich Matthes, acteur, Allemagne ; Ian McEwan, écrivain, Royaume-Uni ; Lina Meruane, écrivaine, Chili ; Teona Mitevska, cinéaste, Macédoine du Nord ; Chantal Mouffe, philosophe, Belgique ; James Norton, acteur, Royaume-Uni ; Claus Offe, sociologue, Allemagne ; Pawel Pawlikowski, cinéaste, Pologne ; Richard Powers, écrivain ; Axel Ranisch, cinéaste et directeur d’opéra, Allemagne ; Keith Ridgway, écrivain, Irlande ; Philippe Sands, avocat et écrivain, Royaume-Uni ; Volker Schlöndorff, cinéaste, Allemagne ; Marci Shore, historienne, Etats-Unis ; Stellan Skarsgaard, acteur, Suède ; Leïla Slimani, écrivaine, France ; Timothy Snyder, historien, Etats-Unis ; Johanna ter Steege, actrice, Pays-Bas ; Dariusz Stola, historien, Pologne ; Malgorzata Szczesniak, scénographe et costumière, Pologne ; Malgorzata Szumowska, cinéaste, Pologne ; Colm Toibin, écrivain, Irlande ; Alia Trabucco Zeran, écrivaine, Chili ; Fien Troch, cinéaste, Belgique ; Jan Vandenhouwe, directeur artistique d’opéra, Belgique ; Krzysztof Warlikowski, metteur en scène, Pologne/France ; Beau Willimon, scénariste, Etats-Unis ; Adam Zagajewski, poète, Pologne ; Slavoj Zizek, philosophe, Slovénie.
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