Je n'arrivais pas à me rappeler quand je l'avais entendu. C'est le concert de Kaufmann au TCE bien sûr. Un souvenir inoubliable (La force du destin et Lohengrin admirablement massacrés ) !!paco a écrit : j'ai entendu M.Güttler dans deux prestations catastrophiques (Don Giovanni à Bastille et le récital Kaufmann au TCE) et sa brillante carrière est pour moi un véritable mystère, surtout que l'on peut aligner une bonne dizaine d'excellents chefs qui n'ont pas droit à autant d'honneurs
Rossini - La Cenerentola - Güttler/Brook - TCE - 02/2010
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- Mezzo Soprano
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Si ma mémoire ne me fait pas défaut, dans le dernier Classica, un article d'une page (entière!) est consacré à ce chef. Où l'on apprend qu'il a quelques accointances avec certains chanteurs aux bras longs (et là, ma mémoire me fait défaut... Il vous faudra lire l'article).paco a écrit : j'ai entendu M.Güttler dans deux prestations catastrophiques (Don Giovanni à Bastille et le récital Kaufmann au TCE) et sa brillante carrière est pour moi un véritable mystère, surtout que l'on peut aligner une bonne dizaine d'excellents chefs qui n'ont pas droit à autant d'honneurs
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- Basse
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Pietro Spagnoli en effet est enorme.
Moi j'aime bien Vivica aussi. Elle a cette presence d'une femme adorable, puis la dexterite vocale et ce timbre particulier qui la rend encore plus interessante --> ce n'est pas une chanteuse quelconque. C'est seulement Stephane Degout (qu'on aime bcp!) qui n'est pas a l'aise dans ce spectacle (par rapport aux autres).
Guttler est legerement penible mais ce n'etait pas si grave comme pendant le recital de Kaufmann au TCE ou c'etait carrement lamentable.
Moi j'aime bien Vivica aussi. Elle a cette presence d'une femme adorable, puis la dexterite vocale et ce timbre particulier qui la rend encore plus interessante --> ce n'est pas une chanteuse quelconque. C'est seulement Stephane Degout (qu'on aime bcp!) qui n'est pas a l'aise dans ce spectacle (par rapport aux autres).
Guttler est legerement penible mais ce n'etait pas si grave comme pendant le recital de Kaufmann au TCE ou c'etait carrement lamentable.
J'y suis allé le 1er et c'est vraiment rafraîchissant comme spectacle !
La mise en scène est drôle et inventive mais parfois trop redondante (le coup des chorés sur les rythmes rapides est vraiment trop répétitif)
La distribution est excellente : Degout, un peu mal à l'aise dans les vocalises de son air d'entrée (il s'en sortait mieux lorsque je l'avais vu au ROH dans ce même rôle en 2006) mais son aisance scénique rattrape ce défaut, d'Arcangelo absolument parfait, Spagnoli déchaîné et très drôle, attaquant le "Largo al factotum" pour meubler le temps d'un changement de décor, Siragusa toujours un peu trop nasal et cabotin à mon goût mais assurant crânement sa partie, les 2 soeurs impeccables.
D'accord avec les commentaires concernant l'orchestre, dont le son sec et criard manque cruellement du moelleux et de l'italianita que l'on est en droit d'attendre pour ce répertoire.
Reste le cas Genaux : son timbre est par moment des plus étranges, ainsi que certaines sonorités désagréablement "dans les joues". Mais sa technique superlative et sa joie de chanter balaie tout ça. A ce titre, sa cabalette finale est proprement hallucinante dans la rapidité et la précision des vocalises, avec en prime des variations délicieuses.
Une très belle soirée saluée par les longs applaudissements d'un public enchanté.
La mise en scène est drôle et inventive mais parfois trop redondante (le coup des chorés sur les rythmes rapides est vraiment trop répétitif)
La distribution est excellente : Degout, un peu mal à l'aise dans les vocalises de son air d'entrée (il s'en sortait mieux lorsque je l'avais vu au ROH dans ce même rôle en 2006) mais son aisance scénique rattrape ce défaut, d'Arcangelo absolument parfait, Spagnoli déchaîné et très drôle, attaquant le "Largo al factotum" pour meubler le temps d'un changement de décor, Siragusa toujours un peu trop nasal et cabotin à mon goût mais assurant crânement sa partie, les 2 soeurs impeccables.
D'accord avec les commentaires concernant l'orchestre, dont le son sec et criard manque cruellement du moelleux et de l'italianita que l'on est en droit d'attendre pour ce répertoire.
Reste le cas Genaux : son timbre est par moment des plus étranges, ainsi que certaines sonorités désagréablement "dans les joues". Mais sa technique superlative et sa joie de chanter balaie tout ça. A ce titre, sa cabalette finale est proprement hallucinante dans la rapidité et la précision des vocalises, avec en prime des variations délicieuses.
Une très belle soirée saluée par les longs applaudissements d'un public enchanté.
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)