Strauss - Femme sans ombre - Kuhn / Wilson - ONP 2008
Strauss - Femme sans ombre - Kuhn / Wilson - ONP 2008
La Femme sans ombre - Die Frau ohne Schatten
Opéra en trois actes (1919)
Livret de Hugo von Hofmannsthal
En langue allemande
Direction musicale Gustav Kuhn
Mise en scène et décors Robert Wilson
Costumes Moidele Bickel
Collaboration à la mise en scène Giuseppe Frigeni
Collaboration aux décors Christophe Martin
Lumières Robert Wilson et Andreas Fuchs
Chef des Choeurs Alessandro Di Stefano
Der Kaiser Jon Villars
Die Kaiserin Eva-Maria Westbroek
Die Amme Jane Henschel
Barak Franz Hawlata
Seine Frau Christine Brewer
Der Geisterbote Ralf Lukas
Die Erscheinung eines Jünglings Ryan MacPherson
Die Stimme des Falken, Ein Hüter der Schwelle des Tempels Elena Tsallagova
Eine Stimme von oben Jane Henschel
Der Einäugige Yuri Kissin
Der Einarmige Gregory Reinhart
Der Bucklige John Easterlin
Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d'enfants de l'Opéra national de Paris
Je rentre de la répétition de la femme sans ombre et je peux vous l'affirmer, je plains ceux qui assisteront aux premières représentations.
A 6 jours de la première, rien n'est en place. Villars et Wesbroek ne connaissent pas du tout la mise en scène (ils étaient guidés en permanence par des gens sur le plateau), on avait l'impression que c'était leur première séance de travail sur scène.
L'orchestre est pas du tout au point. Ca va dans tous les sens. A la sortie, c'est une bouilli qui ressemble de loin à du Strauss.
SI on était à 15 jours de la première, ça irait mais ça c'est vraiment pas bon, et je vois pas comment la première pourrait être d'un niveau correct.
Par ailleurs, j'avais l'impression que tout le monde était tendu, et le courant a un peu de mal à passer entre Kuhn et l'orchestre.
Sinon la mes est toujours aussi statique.
Opéra en trois actes (1919)
Livret de Hugo von Hofmannsthal
En langue allemande
Direction musicale Gustav Kuhn
Mise en scène et décors Robert Wilson
Costumes Moidele Bickel
Collaboration à la mise en scène Giuseppe Frigeni
Collaboration aux décors Christophe Martin
Lumières Robert Wilson et Andreas Fuchs
Chef des Choeurs Alessandro Di Stefano
Der Kaiser Jon Villars
Die Kaiserin Eva-Maria Westbroek
Die Amme Jane Henschel
Barak Franz Hawlata
Seine Frau Christine Brewer
Der Geisterbote Ralf Lukas
Die Erscheinung eines Jünglings Ryan MacPherson
Die Stimme des Falken, Ein Hüter der Schwelle des Tempels Elena Tsallagova
Eine Stimme von oben Jane Henschel
Der Einäugige Yuri Kissin
Der Einarmige Gregory Reinhart
Der Bucklige John Easterlin
Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d'enfants de l'Opéra national de Paris
Je rentre de la répétition de la femme sans ombre et je peux vous l'affirmer, je plains ceux qui assisteront aux premières représentations.
A 6 jours de la première, rien n'est en place. Villars et Wesbroek ne connaissent pas du tout la mise en scène (ils étaient guidés en permanence par des gens sur le plateau), on avait l'impression que c'était leur première séance de travail sur scène.
L'orchestre est pas du tout au point. Ca va dans tous les sens. A la sortie, c'est une bouilli qui ressemble de loin à du Strauss.
SI on était à 15 jours de la première, ça irait mais ça c'est vraiment pas bon, et je vois pas comment la première pourrait être d'un niveau correct.
Par ailleurs, j'avais l'impression que tout le monde était tendu, et le courant a un peu de mal à passer entre Kuhn et l'orchestre.
Sinon la mes est toujours aussi statique.
Et j'ai oublié de dire que Kuhn s'est pas mal énervé contre le système d'amplification. Il demandait plus d'amplification pour l'orchestre. Résultat : les flutes devenaient stridentes car elles font saturer le système.
Il a aussi passé sa mauvaise humeur sur un percussionniste qui démarrait le crescendo final trop tôt.
Il a aussi passé sa mauvaise humeur sur un percussionniste qui démarrait le crescendo final trop tôt.
- PlacidoCarrerotti
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Amplifier l'orchestre ? Pour Strauss ? A Bastille ? Au fou !Binbin a écrit :Et j'ai oublié de dire que Kuhn s'est pas mal énervé contre le système d'amplification. Il demandait plus d'amplification pour l'orchestre. Résultat : les flutes devenaient stridentes car elles font saturer le système.
Il a aussi passé sa mauvaise humeur sur un percussionniste qui démarrait le crescendo final trop tôt.
Pfou ... Heureusement que le système d'amplification dont tu parles n'existe pas (dixit Gall).
- David-Opera
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Tout à fait d'accord, d'autant plus qu'il y a une excellente entente entre les chanteurs et un plaisir évidemment à s'approprier les rôles.Rameau a écrit : Commenter des répétitions de cette façon est vraiment indigne.
Voir la difficulté à tout faire fonctionner ensemble (chanteurs, metteur en scène, orchestre, chef, techniciens) est absolument passionnant.
http://fomalhaut.over-blog.org/
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
Carmen a toujours existait. Ce n'est pas un système d'amplification à prprement dit mais un système de mur virtuel qui permet de mieux guider le son vers le fond de la salle. Ce système est modulable en volume et en fréquence.PlacidoCarrerotti a écrit : Heureusement que le système d'amplification dont tu parles n'existe pas (dixit Gall).
Ce système a le grand interet de limiter les réverbérations désagréables. Bastille est tellement large qu'il faut, pour certains endroits imposer un retard pour certaines fréquences.
Dans Strauss, c'est encore plus indispensable qu'il y a beaucoup de musiciens et qu'il faut rééquilibrer l'acoutisque.
Par ailleurs, commenter une répétition n'est pas indigne si on est objectif et que l'on connaisse les règles. On ne peut pas juger les chanteurs (même en générale, alors que les critiques le font très souvent), mais à 3 jours de la générale, que ça ressemble à du déchiffrage, ce n'est pas normal. Et c'est un minimum de prévenir les gens qui voudraient aller à la première qu'il serait préférable qu'ils se rendent à cette production plutôt à la fin de la série.
Mais ces problèmes de reprises pas assez préparées sont très classiques. Combien de fois parle t on içi que la qualité s'améliorait au fil des représentations, ce n'est pas un problème de préparation ?
A Vienne, pour les oeuvres connues de tout le monde (Traviata...), c'est 3 répétitions Scène orchestre puis la générale.
C'es vrai. Ca s'amusait pas mal sur le plateau entre les chanteurs, mais la bonne entente entre les chanteurs n'est pas un indicateur de la préparation.David-Opera a écrit : Tout à fait d'accord, d'autant plus qu'il y a une excellente entente entre les chanteurs
Mais bon, on va attendre la générale de demain pour voir ce que ça donne avec 1 journée de répétition en plus.
- Saint-Antoine
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