Strauss - Die Frau ohne Schatten - Nézet-Séguin/vc - TCE- 17/02/2020

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Bernard C
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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par Bernard C » 18 févr. 2020, 18:24

David-Opera a écrit :
18 févr. 2020, 18:16
Bernard C a écrit :
18 févr. 2020, 18:10
Tu as tout à fait raison David, c'est ce qui me passionne chez ce chef... cette surprise , cette découverte et en même temps cette " authenticité" ...
Dans quelques mois devrait débuter le Ring dirigé par la fougue de Philippe Jordan à l'Opéra de Paris. J'attends de te lire avec la même candeur et la même foi qui m’animent pour cette soirée mémorable d'hier, mais je ne me fais absolument aucune illusion. :wink:
Parce que parfois je ne m'emporte pas déraisonnablement d'enthousiasme dans ce que Jordan fait dans le Ring ? :lol:

https://www.odb-opera.com/viewtopic.php ... 28#p368328

Bernard
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Re: Strauss - Die Frau ohne Schatten - Nézet-Séguin/vc - TCE- 17/02/2020

Message par Oylandoy » 18 févr. 2020, 18:31

Asvo a écrit :
18 févr. 2020, 16:23
Oui, on a pu entendre quelques faiblesses des trompettes (en même temps, si je ne dis pas de bêtise, on entendait la trompette solo répéter à chaque entracte non pas des traits de la Femme sans ombre, mais de la symphonie de Mahler de ce soir :D autant dire que le pupitre de cuivres avait parfois peut-être la tête déjà dans leur concert Mahler).
ah ah ! : à la fin de l'acte I, il démarre avant les autres... par un joli petit couac...
la mélodie est immorale
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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par David-Opera » 18 févr. 2020, 18:31

Bernard C a écrit :
18 févr. 2020, 18:24
Parce que parfois je ne m'emporte pas déraisonnablement d'enthousiasme dans ce que Jordan fait dans le Ring ? :lol:
Je te souhaite donc ces mêmes faiblesses prochainement!
http://fomalhaut.over-blog.org/
"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.

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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par Asvo » 18 févr. 2020, 18:42

Bernard C a écrit :
18 févr. 2020, 18:10

En un sens, pour un vieux baroudeur comme moi, il est d'abord un merveilleux restaurateur , il débarrasse les œuvres comme ces tableaux qu'on libère de leur couche de repeints et qui montrent leurs lumières d'origine.
J'adore cette renaissance.
Je dis peut être des conneries, mais c'est exactement ça que je vis au Met avec ce chef.
Totalement d'accord avec toi sur Nézet-Séguin, j'ai eu un choc la première fois que je l'ai vu pour son intégrale des symphonies de Mendelssohn à la Philharmonie... Deux concerts qui m'ont fait redécouvrir ces cinq bijoux...

J'ai loupé le coche pour ses Beethoven cette année, je verrai si des places se libèrent !

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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par PlacidoCarrerotti » 18 févr. 2020, 20:17

David-Opera a écrit :
18 févr. 2020, 18:31
Bernard C a écrit :
18 févr. 2020, 18:24
Parce que parfois je ne m'emporte pas déraisonnablement d'enthousiasme dans ce que Jordan fait dans le Ring ? :lol:
Je te souhaite donc ces mêmes faiblesses prochainement!
Il faudrait pour ce faire que la direction de Jordan changeât du tout au tout la prochaine fois...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par Wim » 18 févr. 2020, 23:10

JdeB a écrit :
18 févr. 2020, 11:32
On fait référence à ta critique sur le FO Yannick ?

pour la clarté de nos débats, on peut le préciser sans mettre de lien.
J’ai raté quelque chose de toute évidence. On expose les pseudos sur ODB depuis quand ?

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Re: Strauss- Die Frau ohne Schatten- vc- Nézet-Séguin- TCE- 17/02/2020

Message par Wim » 18 févr. 2020, 23:14

PlacidoCarrerotti a écrit :
18 févr. 2020, 11:56
Abaris2 a écrit :
18 févr. 2020, 11:20

J'ai lu "quelque part" des mots très durs sur Nezet-Seguin. Je ne les comprends pas. Pour moi cette direction précise et colorée a pleinement rendu justice à l'écriture de Strauss. Sur le plan de l'orchestre, ce qu'on a entendu hier était infiniment supérieur à, par exemple, la dernière reprise de la production de Wilson à Bastille.
Je partage tout à fait l’avis de Yannick : nous en avions parlé Bernard (enthousiaste) et moi (moins) à la fin du premier acte. J’ai été assez désarçonné par cette approche, très fine par ailleurs mais à laquelle je ne suis pas habitué. La suite était plus classique mais donc un peu en décalage par rapport au premier acte.
Moi aussi en ce qui concerne le I. Je sortais très déçu du I où même pendant l’interlude orchestral, une opportunité en or pour ouvrir les vannes s’il en est, YNS gardait le volume bas. Heureusement ça s’est arrangé, surtout au II, délicieux.

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Re: Strauss - Die Frau ohne Schatten - Nézet-Séguin/vc - TCE- 17/02/2020

Message par Loïs » 18 févr. 2020, 23:49

Christophe2017 a écrit :
18 févr. 2020, 14:34
Personnellement, je préfère rester avec vous tous dans le virtuel , asocial que je suis mais aussi échaudé par certains commentaires qui m'ont choqués, lors du débat sur les grèves à l OnP.
C'est pourquoi vous ne me verrez jamais à un repas d ODB ou même aux entractes!
Ce n'est pas du tout par snobisme mais parce que je suis très timide et asocial .
J'espère que vous ne m'en voudrez pas!
Mais non, il faut revoir ta position car:
1: nous sommes des gens très accueillants et qui t'attendent déjà au resto. (tu peux d'ores et déjà jouer à "qui est qui"):
Image

2: A moins de représenter 140 kilos de muscles huilés insérés dans un slip en lycra fluo, Jérôme n'exercera pas son droit de cuissage

3: tout le monde pérorant sur ses souvenirs lyriques et exhibant qui en a la plus grosse (collection), tu peux piquer dans les assiettes de tes voisins de droite et de gauche sans qu'il s'en aperçoivent, ce qui te nourrira pour la semaine

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Re: Strauss - Die Frau ohne Schatten - Nézet-Séguin/vc - TCE- 17/02/2020

Message par Christophe2017 » 19 févr. 2020, 07:33

Loïs a écrit :
18 févr. 2020, 23:49
Christophe2017 a écrit :
18 févr. 2020, 14:34
Personnellement, je préfère rester avec vous tous dans le virtuel , asocial que je suis mais aussi échaudé par certains commentaires qui m'ont choqués, lors du débat sur les grèves à l OnP.
C'est pourquoi vous ne me verrez jamais à un repas d ODB ou même aux entractes!
Ce n'est pas du tout par snobisme mais parce que je suis très timide et asocial .
J'espère que vous ne m'en voudrez pas!
Mais non, il faut revoir ta position car:
1: nous sommes des gens très accueillants et qui t'attendent déjà au resto. (tu peux d'ores et déjà jouer à "qui est qui"):
Image

2: A moins de représenter 140 kilos de muscles huilés insérés dans un slip en lycra fluo, Jérôme n'exercera pas son droit de cuissage

3: tout le monde pérorant sur ses souvenirs lyriques et exhibant qui en a la plus grosse (collection), tu peux piquer dans les assiettes de tes voisins de droite et de gauche sans qu'il s'en aperçoivent, ce qui te nourrira pour la semaine
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

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Re: Strauss - Die Frau ohne Schatten - Nézet-Séguin/vc - TCE- 17/02/2020

Message par VivaLaMamma » 19 févr. 2020, 11:51

Je découvrais en live cet opéra dont je ne connaissais presque rien.
Si le côté un peu paroxystique/hystérique de la musique m'a parfois fatigué (mais c'est souvent le cas pour moi avec Strauss), j'ai trouvé cette œuvre très intéressante, tant musicalement que pour le livret, avec des personnages très fouillés.

Malgré quelques faiblesses (les cuivres, le premier violon comme cela a été mentionné), le Philharmonique de Rotterdam se défend quand même très bien devant cette partition monstrueuse. Si l'on peut reprocher une puissance parfois excessive à Yannick Nézet-Seguin, notamment dans le dernier acte, j'ai beaucoup aimé sa direction vive et presque dansante et sa complicité visible avec les musiciens.

J'étais déçu de l'annulation d'Amber Wagner, dont j'attendais beaucoup après sa merveilleuse Ariadne in loco d'octobre 2015 ; Lise Lindstrom affronte avec courage un rôle inhumain, qu'elle incarne avec passion, mais je n'ai pas apprécié son timbre très métallique et des aigus agressifs.

Il faut dire qu'avoir à côté l'Impératrice d'Elza van den Heever est une rude concurrence : il s'agit là d'une prise de rôle magistrale, d'un point de vue strictement vocal. L'incarnation reste quelque peu en surface et froide, notamment lors des deux premiers actes. Mais quel engagement au 3ème ! Et qu'il était touchant de voir son émotion aux saluts devant l'ovation explosive que lui a réservé la salle ! Une artiste majeure dans le paysage lyrique actuel.

A l'opposé, la Nourrice de Michaela Schuster en ferait presque trop dans ce rôle d'Ortrud straussienne, mais il est délectable de la voir se régaler à jouer les méchantes, avec un plaisir évident. Vocalement, les choses se gâtent quelque peu avec une voix assez abîmée et stridente dans le haut de la tessiture, défauts compensés par un engagement de chaque instant.

Au sommet également le Barak de Michael Volle, Teinturier bourru et terriblement émouvant, capable d'éclats puissants comme de belles nuances. Une réussite saluée là aussi par un triomphe mérité.

Stephen Gould soutient avec vaillance la tessiture crucifiante de l'Empereur et, si l'on peut lui reprocher une petite baisse de régime au 3, son récit du faucon au 2 était un moment très fort.

Seconds rôles impeccables et chœurs malheureusement peu audibles mais avec des interventions solistes de grande qualité.

Un des grands moments de ma saison parisienne !

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