Adam - Le Postillon de Longjumeau - Rouland/Fau - OC - 03-04/2019
Adam - Le Postillon de Longjumeau - Rouland/Fau - OC - 03-04/2019
Direction musicale Sébastien Rouland
Mise en scène Michel Fau
Décors Emmanuel Charles
Costumes Christian Lacroix
Lumières Joël Fabing
Maquillage Pascale Fau
Assistante musicale Stéphanie-Marie Degand
Assistant costumes Jean-Philippe Pons
Chef de chant Cécile Restier
Chapelou / Saint-Phar Michael Spyres
Madeleine / Madame de Latour Florie Valiquette
Le marquis de Corcy Franck Leguérinel
Biju / Alcindor Laurent Kubla
Rose Michel Fau
Louis XV Yannis Ezziadi
Bourdon Julien Clément
Chœur accentus / Opéra de Rouen Normandie
Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie
Nouvelle production Opéra Comique
Coproduction Opéra de Rouen Normandie
Paris, salle Favart, le 3 avril 2019.
Voici ce qu’on peut lire dans la Revue et Gazette musicale de Paris du dimanche 16 octobre 1836 relatant la création mondiale de ce Postillon qui avait eu lieu trois jours auparavant au Comique.
« Le Postillon a complétement réussi. Ce succès est mérité. La pièce est assez gaie et ne manque pas d’esprit dans le dialogue. (…) M. Adam a écrit (…) une de ses plus jolies partitions. ». Le critique, anonyme, déplore seulement la faiblesse du grand air de l’héroïne « cela n’a ni forme, ni style, ni couleur » tout en s’empressant de préciser « que la plupart des autres morceaux sont fort bien écrits, souvent plein de verve et d’excellent comique. » Il avoue sa perplexité face au trio « Pendus ! pendus ! » du dernier acte en affirmant que deux mois plus tôt Berlioz lui avait montré un sextuor inédit dans lequel les « mêmes mots ont amené les mêmes combinaisons musicales » ! et s’étonne aussi qu’Adam ait pu présenter au public deux créations en l’espace de « quinze jours » (sic). En effet, son ballet La Fille du Danube avait vu le jour le 21 septembre précédent à l’Opéra.
Dans le sillage immédiat de cette création triomphale, Le Postillon de Lon(g)jumeau a connu une carrière fulgurante dans toute l’Europe. Dès l’année suivante, il triomphe à Anvers, Bruxelles, Amsterdam, Londres, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Copenhague, …tandis que l’ouvrage franchit l’Atlantique en 1840 où le public new yorkais peut l’applaudit d’abord dans une version anglaise mais dès 1843 dans l’original français. Il en fut de même à Rio en 1846.
La ville de Longjumeau l’a monté en 1903 pour le centenaire d’Adam, en 1936 pour célébrer le centenaire de l’opéra et en mai 2004 dans la production proposée à Dijon un mois plus tôt.
L’ouvrage s’est maintenu à l’affiche en Allemagne durant tout le XXième siècle et a connu quelques exhumations en langue originale dans les années 1970 avec Charles Burles (Arles, Marseille et Nancy en 1971, Dijon et Avignon en 1974, Rouen, Gand et Toulouse en 1975, Limoges en 1977) puis en décembre 1989 à Genève dans une production de Nina Companeez et à Dijon fin mars 2004.
La nouvelle production de Michel Fau, saturée de couleurs et de kitsch, ressemble à un remake de Monsieur Beaucaire, le film muet avec Rudolph Valentino, colorisé par Pierre&Gilles. On peut songer aussi à une version baroquissime de la Lulu de Berg selon Py ou à une version flashy de la Manon Lescaut de Puccini façon Carsen. Le metteur en scène-acteur y fait merveille dans le rôle parlé de Rose, travesti dans une immense robe à panier rouge vif dans le style de celle dessinée par Pier Luigi Pizzi pour l’Armide de Gluck à la Scala (1996) ou de celle de Manon dans la production Deflo à Bastille (citée par Py dans sa propre Manon de Genève très bientôt reprise ici), modèle devenu donc iconique d'un certain XVIII ième d'opéra. Christian Lacroix, présent dans la salle, se montre ici au sommet de son art, avec un clin d’œil aux spectacles de Benjamin Lazar pour ce qui est de la troupe chantante de l'Académie royale de musique.
La distribution vocale n’appelle que des éloges. Elle est bien évidemment dominée par un Michael Spyres dans une forme éblouissante, dont la voix de miel aux reflets mordorés de muscat de Beaume de Venise est aussi délectable que sa virtuosité des hautes sphères, son art des nuances et ses phrasés ductiles qui sont autant de caresses. Révélation de la soirée, la jeune soprano québécoise Florie Valiquette s’avère aussi excellente chanteuse que comédienne. Franck Léguerinel brule les planches en Marquis de Corcy, sourcier de voix pour son roi et rival du premier ténor de sa troupe, et réussit à mourir de jalousie, de rage, de dépit et de honte (après le second (re)mariage de Saint-Phar) d’une manière électrisante. Laurent Kubla, bien connu du public liégeois, est aussi convaincant en coq de village éconduit par plus beau que lui qu’en coryphée emphatique.
Sébastien Rouland contribue au triomphe de la soirée par sa direction sûre, habile et enlevée tandis que le chœur Accentus se montre à la hauteur de sa grande réputation.
Le Tout Paris s’était donné rendez-vous hier soir au Comique. Citons, outre Christian Lacroix déjà mentionné, Natacha Polony, Élisabeth Lévy, Plantu, Jean-François Kahn, Julien Behr et l’immense Michel Bouquet. Florian Sempey, particulièrement sensible à l’humour de grand acteur du muet de Fau, a tellement ri, d’un rire hénaurme et tellurique, que la contagion était aussi fulgurante qu’irrésistible sur le public, ultra-chic, de la corbeille.
Jérôme Pesqué.
Mise en scène Michel Fau
Décors Emmanuel Charles
Costumes Christian Lacroix
Lumières Joël Fabing
Maquillage Pascale Fau
Assistante musicale Stéphanie-Marie Degand
Assistant costumes Jean-Philippe Pons
Chef de chant Cécile Restier
Chapelou / Saint-Phar Michael Spyres
Madeleine / Madame de Latour Florie Valiquette
Le marquis de Corcy Franck Leguérinel
Biju / Alcindor Laurent Kubla
Rose Michel Fau
Louis XV Yannis Ezziadi
Bourdon Julien Clément
Chœur accentus / Opéra de Rouen Normandie
Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie
Nouvelle production Opéra Comique
Coproduction Opéra de Rouen Normandie
Paris, salle Favart, le 3 avril 2019.
Voici ce qu’on peut lire dans la Revue et Gazette musicale de Paris du dimanche 16 octobre 1836 relatant la création mondiale de ce Postillon qui avait eu lieu trois jours auparavant au Comique.
« Le Postillon a complétement réussi. Ce succès est mérité. La pièce est assez gaie et ne manque pas d’esprit dans le dialogue. (…) M. Adam a écrit (…) une de ses plus jolies partitions. ». Le critique, anonyme, déplore seulement la faiblesse du grand air de l’héroïne « cela n’a ni forme, ni style, ni couleur » tout en s’empressant de préciser « que la plupart des autres morceaux sont fort bien écrits, souvent plein de verve et d’excellent comique. » Il avoue sa perplexité face au trio « Pendus ! pendus ! » du dernier acte en affirmant que deux mois plus tôt Berlioz lui avait montré un sextuor inédit dans lequel les « mêmes mots ont amené les mêmes combinaisons musicales » ! et s’étonne aussi qu’Adam ait pu présenter au public deux créations en l’espace de « quinze jours » (sic). En effet, son ballet La Fille du Danube avait vu le jour le 21 septembre précédent à l’Opéra.
Dans le sillage immédiat de cette création triomphale, Le Postillon de Lon(g)jumeau a connu une carrière fulgurante dans toute l’Europe. Dès l’année suivante, il triomphe à Anvers, Bruxelles, Amsterdam, Londres, Berlin, Prague, Vienne, Budapest, Copenhague, …tandis que l’ouvrage franchit l’Atlantique en 1840 où le public new yorkais peut l’applaudit d’abord dans une version anglaise mais dès 1843 dans l’original français. Il en fut de même à Rio en 1846.
La ville de Longjumeau l’a monté en 1903 pour le centenaire d’Adam, en 1936 pour célébrer le centenaire de l’opéra et en mai 2004 dans la production proposée à Dijon un mois plus tôt.
L’ouvrage s’est maintenu à l’affiche en Allemagne durant tout le XXième siècle et a connu quelques exhumations en langue originale dans les années 1970 avec Charles Burles (Arles, Marseille et Nancy en 1971, Dijon et Avignon en 1974, Rouen, Gand et Toulouse en 1975, Limoges en 1977) puis en décembre 1989 à Genève dans une production de Nina Companeez et à Dijon fin mars 2004.
La nouvelle production de Michel Fau, saturée de couleurs et de kitsch, ressemble à un remake de Monsieur Beaucaire, le film muet avec Rudolph Valentino, colorisé par Pierre&Gilles. On peut songer aussi à une version baroquissime de la Lulu de Berg selon Py ou à une version flashy de la Manon Lescaut de Puccini façon Carsen. Le metteur en scène-acteur y fait merveille dans le rôle parlé de Rose, travesti dans une immense robe à panier rouge vif dans le style de celle dessinée par Pier Luigi Pizzi pour l’Armide de Gluck à la Scala (1996) ou de celle de Manon dans la production Deflo à Bastille (citée par Py dans sa propre Manon de Genève très bientôt reprise ici), modèle devenu donc iconique d'un certain XVIII ième d'opéra. Christian Lacroix, présent dans la salle, se montre ici au sommet de son art, avec un clin d’œil aux spectacles de Benjamin Lazar pour ce qui est de la troupe chantante de l'Académie royale de musique.
La distribution vocale n’appelle que des éloges. Elle est bien évidemment dominée par un Michael Spyres dans une forme éblouissante, dont la voix de miel aux reflets mordorés de muscat de Beaume de Venise est aussi délectable que sa virtuosité des hautes sphères, son art des nuances et ses phrasés ductiles qui sont autant de caresses. Révélation de la soirée, la jeune soprano québécoise Florie Valiquette s’avère aussi excellente chanteuse que comédienne. Franck Léguerinel brule les planches en Marquis de Corcy, sourcier de voix pour son roi et rival du premier ténor de sa troupe, et réussit à mourir de jalousie, de rage, de dépit et de honte (après le second (re)mariage de Saint-Phar) d’une manière électrisante. Laurent Kubla, bien connu du public liégeois, est aussi convaincant en coq de village éconduit par plus beau que lui qu’en coryphée emphatique.
Sébastien Rouland contribue au triomphe de la soirée par sa direction sûre, habile et enlevée tandis que le chœur Accentus se montre à la hauteur de sa grande réputation.
Le Tout Paris s’était donné rendez-vous hier soir au Comique. Citons, outre Christian Lacroix déjà mentionné, Natacha Polony, Élisabeth Lévy, Plantu, Jean-François Kahn, Julien Behr et l’immense Michel Bouquet. Florian Sempey, particulièrement sensible à l’humour de grand acteur du muet de Fau, a tellement ri, d’un rire hénaurme et tellurique, que la contagion était aussi fulgurante qu’irrésistible sur le public, ultra-chic, de la corbeille.
Jérôme Pesqué.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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- HELENE ADAM
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Re: Adam -Le Postillon de Lonjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
Informations pour les spectateurs du Postillon de Lonjumeau
Ne manquez pas les avant-spectacles prévus pour vous. L'entrée est libre sur présentation du billet 45 min. avant la représentation :
- Les clés du spectacle, salle Bizet (avec Agnès Terrier )
- Chantez Le Postillon de Lonjumeau, Foyer Favart
• Durée du spectacle : environ 2h45, sans entracte.
Ne manquez pas les avant-spectacles prévus pour vous. L'entrée est libre sur présentation du billet 45 min. avant la représentation :
- Les clés du spectacle, salle Bizet (avec Agnès Terrier )
- Chantez Le Postillon de Lonjumeau, Foyer Favart
• Durée du spectacle : environ 2h45, sans entracte.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
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Re: Adam -Le Postillon de Longjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
Non je rectifie , il y a bien un entracte.
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Re: Adam -Le Postillon de Lonjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
J'ai recopié le mail que j'ai reçu à l'instant de l'opéra comique...et qui indique "sans entracte".
PS : c'est Lonjumeau sans "g".
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Re: Adam -Le Postillon de Longjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
Ah bon ?
http://www.lefigaro.fr/musique/le-posti ... e-20190329
je trouve les deux orthographes pour Longjumeau même si l'OC a opté pour l'absence de g dans mon dico de chez Fayard, c'est un g aussi, comme dans Le Figaro, etc
http://www.lefigaro.fr/musique/le-posti ... e-20190329
je trouve les deux orthographes pour Longjumeau même si l'OC a opté pour l'absence de g dans mon dico de chez Fayard, c'est un g aussi, comme dans Le Figaro, etc
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Re: Adam -Le Postillon de Longjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
Oui après le premier acte
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Re: Adam -Le Postillon de Longjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
J'ai pensé que c'était peut-être une question de variation d'orthographe suivant les époques. Comme pour Sète, qui s'écrivait Cette jusqu'au début du XXème siècle , mais je n'ai rien trouvé à ce sujet.JdeB a écrit : ↑29 mars 2019, 17:17Ah bon ?
http://www.lefigaro.fr/musique/le-posti ... e-20190329
je trouve les deux orthographes pour Longjumeau même si l'OC a opté pour l'absence de g dans mon dico de chez Fayard, c'est un g aussi, comme dans Le Figaro, etc
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
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Re: Adam -Le Postillon de Longjumeau- Rouland/Fau- OC- 03 & 04/2019
Pareil. En browsant, on trouve des partitions anciennes avec ou sans g. Le plus ancien que j'ai trouvé, c'est une estampe de 1837 (soit un an après la création) où il est écrit Lonjumeau.micaela a écrit : ↑29 mars 2019, 17:45J'ai pensé que c'était peut-être une question de variation d'orthographe suivant les époques. Comme pour Sète, qui s'écrivait Cette jusqu'au début du XXème siècle , mais je n'ai rien trouvé à ce sujet.JdeB a écrit : ↑29 mars 2019, 17:17Ah bon ?
http://www.lefigaro.fr/musique/le-posti ... e-20190329
je trouve les deux orthographes pour Longjumeau même si l'OC a opté pour l'absence de g dans mon dico de chez Fayard, c'est un g aussi, comme dans Le Figaro, etc
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Adam - Le Postillon de Longjumeau - Rouland/Fau - OC - 03-04/2019
J'ai juste trouvé que la ville de Longjumeau (ainsi que celle de Chilly-Mazarin) , comme un certain nombre de communes françaises avait un lien historique avec la famille princière de Monaco, les Grimaldi Matignon et qu'il existait même une association regroupant ces communes (en fait, je ne connaissais que l'histoire de la commune de Matignon). On en apprend tous les jours...
http://www.longjumeau.fr/Decouvrir-la- ... ongjumeau
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Re: Adam - Le Postillon de Lonjumeau - Rouland/Fau - OC - 03-04/2019
J'ai spontanément adopté l'orthographe de l'OC, puisque cela se joue là. Mais peu importe.
Par contre il me semble que cette fausse information donnée par l'OC dans son mail (c• Durée du spectacle : environ 2h45, sans entracte. ) n'est pas la première erreur de ce genre. Je leur ai signalée, ce n'est pas la peine de donner aux spectateurs un timing s'il est erroné...
Par contre il me semble que cette fausse information donnée par l'OC dans son mail (c• Durée du spectacle : environ 2h45, sans entracte. ) n'est pas la première erreur de ce genre. Je leur ai signalée, ce n'est pas la peine de donner aux spectateurs un timing s'il est erroné...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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