oui tout à fait mais il en avait l'air tout marri et montrait sa gorge pour s'excuser tandis que Rustioni le réconfortait. Pas sympa le refus de l'annonce...
Pour le reste j'ai trouvé globalement la soirée extraordinaire et le chef très inspiré...
oui tout à fait mais il en avait l'air tout marri et montrait sa gorge pour s'excuser tandis que Rustioni le réconfortait. Pas sympa le refus de l'annonce...
Pareil...admiration absolue pour la performance et pour l instrument mais son chant me laisse de marbre. Ce n est pas très gênant pour un rôle comme Abigaille .D'ailleurs il est peu probable que je me déplace pour l entendre dans autre chose...
Pareil !HELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2018, 00:34Moi elle m'a scotché toute la première partie de l'opéra où elle dominait le plateau dans tous les sens du terme alors que le baryton Amartuvshin Enkhbat se chauffait un peu, gardant encore un timbre mat un peu relativisé face à la voix percutante de Pirozzi. Elle ne se contente pas d'envoyer des aigus qui déménagent, elle est aussi parfaitement capable de douceurs dans la voix et son interprétation ne manque pas de subtilité, moi elle m'a profondément touchée.
Ensuite Enkhbat s'est déployé, enhardi, pour nous donner une deuxième partie de rêve, de vrai chanteur verdier avec ses legato, ses lignes de chant parfaitement tenues, un timbre beaucoup plus brillant et une performance en tous points idéales.
On souhaite le réentendre souvent... (Rigoletto ?)
Je reviendrai sur les autres voix qui n'ont pas démérité loin de là notamment la basse en effet (moins Giordano terne à son habitude et Fénéna dont je n'aimais pas trop le vibrato) mais je crois qu'au bout du bout, une bonne partie de la réussite de cette soirée tient à la baguette de Rustioni, à la subtilité de sa direction, aux couleurs incroyables qu'il donne à cette partition, à la valorisation des instruments et à sa capacité à respecter voire couver ses chanteurs.
Un Nabuccho rajeuni....
Ben encore heureux qu elle ait adouci sa voix sur "Anch'io" !!! Il faut quand même reconnaitre que si on enlève à cette chanteuse ses aigus spectaculaires et qui valent le deplacement le reste de la voix n est pas inoubliableHELENE ADAM a écrit : ↑10 nov. 2018, 00:34Moi elle m'a scotché toute la première partie de l'opéra où elle dominait le plateau dans tous les sens du terme alors que le baryton Amartuvshin Enkhbat se chauffait un peu, gardant encore un timbre mat un peu relativisé face à la voix percutante de Pirozzi. Elle ne se contente pas d'envoyer des aigus qui déménagent, elle est aussi parfaitement capable de douceurs dans la voix et son interprétation ne manque pas de subtilité, moi elle m'a profondément touchée.
Pas de soucis pour dire que c est la meilleure Abigaille du moment voire des 20 dernières années...et après ?MariaStuarda a écrit : ↑10 nov. 2018, 11:29J’adore comment certains arrivent à faire la fine bouche sur des prestations pareilles.
Je réécoute son grand air et j’aimerai juste qu’on me dise qui fait ça aujourd’hui ..,
Ben déjà reconnaître ça, c’est un préalable intéressant sachant que, depuis hier soir, on lit pas mal de jérémiades sur ODB.philopera a écrit : ↑10 nov. 2018, 11:39Pas de soucis pour dire que c est la meilleure Abigaille du moment voire des 20 dernières années...et après ?MariaStuarda a écrit : ↑10 nov. 2018, 11:29J’adore comment certains arrivent à faire la fine bouche sur des prestations pareilles.
Je réécoute son grand air et j’aimerai juste qu’on me dise qui fait ça aujourd’hui ..,