Elle s'appelle Jeni Bern, elle est anglaise. Elle a chanté à l'ENO et au Scottish Opera principalement. Elle débute en fait, et s'attaque cette saison à ses premières Susanna (les noces) et Musetta (avec Opera Zuid)PaoloAlbiani a écrit :Une demoiseille dont je n'ai pas retenu le nom.... Elle a fait les représentations à Covent Garden l'an dernier
Reprise d'Arabella au Châtelet
MerciLonty a écrit :
Elle s'appelle Jeni Bern, elle est anglaise. Elle a chanté à l'ENO et au Scottish Opera principalement. Elle débute en fait, et s'attaque cette saison à ses premières Susanna (les noces) et Musetta (avec Opera Zuid)
On veut la mort du ténor dont la grosse dame veut partager le sort.
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Re: Reprise d'Arabella au Châtelet
Une bien belle soirée au Châtelet samedi soir pour la quatrième représentation d'Arabella, qui a dissipé une partie des - légères - interrogations de la première.
Ayant déclaré forfait pour cause de laryngite, Barbara Bonney a été remarquablement remplacée par Corinna Mologni, même si le timbre est moins fruité et charnu que celui de sa consoeur.
Karita Mattila, qui était apparue en léger retrait le jour de la première, est ce soir dans la plénitude de ses moyens vocaux. Et la performance est exceptionnelle. Le timbre a retrouvé son éclat et sa rondeur, la ligne sa pureté (sublime 'Das war sehr gut !'). Et que dire du charme et de la beauté en scène de l'actrice. Une chanteuse au sommet de son art.
Toujours fabuleux Mandryka de Thomas Hampson, malheureusement trop souvent couvert par l'orchestre.
On continue à remercier G. Neuhold d'avoir repris la production mais on continue à déplorer une direction tonitruante, balourde et souvent trop rapide, malgré une légère amélioration depuis l'autre soir.
En conclusion, une grande soirée straussienne, marquée par l'incarnation suprême d'une très très grande chanteuse et un sommet de la saison.
Ayant déclaré forfait pour cause de laryngite, Barbara Bonney a été remarquablement remplacée par Corinna Mologni, même si le timbre est moins fruité et charnu que celui de sa consoeur.
Karita Mattila, qui était apparue en léger retrait le jour de la première, est ce soir dans la plénitude de ses moyens vocaux. Et la performance est exceptionnelle. Le timbre a retrouvé son éclat et sa rondeur, la ligne sa pureté (sublime 'Das war sehr gut !'). Et que dire du charme et de la beauté en scène de l'actrice. Une chanteuse au sommet de son art.
Toujours fabuleux Mandryka de Thomas Hampson, malheureusement trop souvent couvert par l'orchestre.
On continue à remercier G. Neuhold d'avoir repris la production mais on continue à déplorer une direction tonitruante, balourde et souvent trop rapide, malgré une légère amélioration depuis l'autre soir.
En conclusion, une grande soirée straussienne, marquée par l'incarnation suprême d'une très très grande chanteuse et un sommet de la saison.
- philopera
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Tout à fait d'accord : deux artistes d'exception! j'en ai encore la gorge nouée ; même niveau d'émotion que le couple Heppner/MeierFriedmund a écrit :
Hampson est naturellement superbe vocalement, quoique parfois sans la plénitude de timbre et d'émission des grands Mandryka dans les passages plus couverts par l'orchestre. La composition scénique est par contre extraordinaire de vérité et de vie.
Mattila est vocalement parfaite, actrice en diable, et à tout l'esprit qui sied à Arabella. Quelle voix, mais quelle voix!
Tout à fait d'accord avec toi aussi ! je n'ai entendu que les cuivres dans le "'Aber der Richtige'abaris a écrit : c'est la fosse qui déçoit beaucoup, et il est impossible d'en faire abstraction dans cet ouvrage. C'est bruyant, très lourd, sans l'abandon et la poésie inhérentes à l'oeuvre (comme dans la coda de 'Du wirst mein Gebieter sein' ) et l'orchestre n'aura pas réussi à étirer les tempi pour créer ces effets de suspension hors du temps propres au compositeur
Le chef allemand ne pouvait de toute façon s'en remettre à un Philarmonia en petite forme, dont les cuivres détonnent constamment (on n'entend qu'eux dans 'Aber der Richtige':evil: ).
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PS : Bonney Bof bof...
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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- Friedmund
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N'oubliez quand même pas que Neuhold a sauvé les représentations en reprenant l'orchestre 5-6 jours avant la première, et devait se partager en plus avec ses répétitions de Lulu à Strasbourg.
Quand un artiste sauve une représentation in extremis, il est injuste de porter une critique trop négative, surtout que Neuhold n'était pas du tout indigne.
De même, Bonney était encore malade il y a quelques jours.
Quand un artiste sauve une représentation in extremis, il est injuste de porter une critique trop négative, surtout que Neuhold n'était pas du tout indigne.
De même, Bonney était encore malade il y a quelques jours.
Ce n'est pas la première fois qu'il couvre les chanteurs à Paris. Quand les chanteurs ont les voix de Karita Mattila, Renée Fleming ou Anne Sofie von Otter, c'est quand même dommage !Friedmund a écrit : Quand un artiste sauve une représentation in extremis, il est injuste de porter une critique trop négative, surtout que Neuhold n'était pas du tout indigne.
Je considère les orchestres tonitruants comme étant un grave problème à l'opéra, aussi important que les mises en scène médiocres.