Verdi - Il Trovatore - Callegari/Ollé - ONP - 01-02/2016

Représentations
Répondre
Avatar du membre
HELENE ADAM
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 19899
Enregistré le : 26 sept. 2014, 18:27
Localisation : Paris
Contact :

Verdi - Il Trovatore - Callegari/Ollé - ONP - 01-02/2016

Message par HELENE ADAM » 29 janv. 2016, 07:36

Il Trovatore

(1853)

de Giuseppe Verdi

Livret Salvatore Cammarano D'après Antonio García Gutiérrez


Direction musicale Daniele Callegari
Mise en scène Alex Ollé

Il Conte di Luna
Ludovic Tézier 28 jan. > 29 fév.
Vitaliy Bilyy 3 > 15 mars

Leonora
Anna Netrebko 28 jan. > 15 fév.
Hui He 20 fév. > 15 mars

Azucena
Ekaterina Semenchuk 28, 31 janv., 3, 8, 11, 15, 20, 24, 29 fév.
Luciana D'Intino 27 fév., 3, 6, 10, 15 mars

Manrico
Marcelo Alvarez 31 janv., 3, 8, 11, 15, 20, 24, 27 fév., 6, 10, 15 mars
Yusif Eyvazov 28 janv., 29 fév., 3 mars

Ferrando
Roberto Tagliavini 28 jan. > 24 fév.
Liang Li 27 fév. > 15 mars

Ines Marion Lebègue

Ruiz Oleksiy Palchykov

Un vecchio zingaro Constantin Ghircau

Un messo Cyrille Lovighi

Décors Alfons Flores
Costumes Lluc Castells
Lumières Urs Schönebaum

Chef des ChoeursJosé Luis Basso
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Coproduction avec De Nationale Opera, Amsterdam

C'est donc le retour (attendu !) de Anna Netrebko sur les scènes de l'ONP, ses derniers rôles remontant à 2009 où elle avait chanté en alternance avec Tatiana Lisnic, Adina de l'Elixir d'amour (Donizetti, mise en scène de Pelly avec Castronovo et Petean) et à 2008 où elle avait chanté Giuletta en alternance avec Patrizia Ciofi, quand Joyce DiDonato chantait Romeo et Polenzani en Tebaldo dans "les Capulets et les Montaigu" (Bellini, mise en scène de Carsen et direction de Pido).
C'est aussi le retour de Ludovic Tézier à l'ONP, qui a déjà brillamment repris du service récemment en région, après une longue absence de plus de 6 mois pour des problèmes de santé.

Avant-Première le 28
Première le 31.
CR, après.

Quelques photos de la représentations donnée à Amsterdam dans cette mise en scène

Image

Image

Image
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr

Avatar du membre
MariaStuarda
Basse
Basse
Messages : 7263
Enregistré le : 13 févr. 2013, 14:33
Localisation : Paris
Contact :

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par MariaStuarda » 29 janv. 2016, 08:25

HELENE ADAM a écrit : C'est donc le retour (attendu !) de Anna Netrebko sur les scènes de l'ONP, ses derniers rôles remontant à 2009 où elle avait chanté en alternance avec Tatiana Lisnic, Adina de l'Elixir d'amour (Donizetti, mise en scène de Pelly avec Castronovo et Petean) et à 2008 où elle avait chanté Giuletta en alternance avec Patrizia Ciofi, quand Joyce DiDonato chantait Romeo et Polenzani en Tebaldo dans "les Capulets et les Montaigu" (Bellini, mise en scène de Carsen et direction de Pido).
C'est aussi le retour de Ludovic Tézier à l'ONP, qui a déjà brillamment repris du service récemment en région, après une longue absence de plus de 6 mois pour des problèmes de santé.
Et si je puis me permettre l'arrivée de l'impressionnante Azucena de Ekaterina Semenchuk ainsi que le retour de Marcelo Alvarez.
Dans le Trouvère, on parle toujours du quatuor. Celui-ci s'annonce (au moins pour le cast A) de haut niveau ...

Avatar du membre
HELENE ADAM
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 19899
Enregistré le : 26 sept. 2014, 18:27
Localisation : Paris
Contact :

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par HELENE ADAM » 29 janv. 2016, 08:48

MariaStuarda a écrit :
HELENE ADAM a écrit : C'est donc le retour (attendu !) de Anna Netrebko sur les scènes de l'ONP, ses derniers rôles remontant à 2009 où elle avait chanté en alternance avec Tatiana Lisnic, Adina de l'Elixir d'amour (Donizetti, mise en scène de Pelly avec Castronovo et Petean) et à 2008 où elle avait chanté Giuletta en alternance avec Patrizia Ciofi, quand Joyce DiDonato chantait Romeo et Polenzani en Tebaldo dans "les Capulets et les Montaigu" (Bellini, mise en scène de Carsen et direction de Pido).
C'est aussi le retour de Ludovic Tézier à l'ONP, qui a déjà brillamment repris du service récemment en région, après une longue absence de plus de 6 mois pour des problèmes de santé.
Et si je puis me permettre l'arrivée de l'impressionnante Azucena de Ekaterina Semenchuk ainsi que le retour de Marcelo Alvarez.
Dans le Trouvère, on parle toujours du quatuor. Celui-ci s'annonce (au moins pour le cast A) de haut niveau ...
Oui pour Semenchuck, qui est beaucoup plus impressionnante en live d'ailleurs que dans les enregistrements (voir Aida, enregistrement de Rome en CD, par rapport au concert lui-même), oui aussi pour Alvarez, quoique le terme "retour" ne s'applique pas spécialement puisqu'il se produit très régulièrement à l'ONP (Maurizio l'an dernier dans Adriana Lecouvreur) et que, s'il chante bien, il n'est pas un Manrico exceptionnel à mon sens (sans parler de son encore moins exceptionnel jeu d'acteur) mais, bon, il est tellement supérieur au Manrico du cast B, qu'on ne peut que souhaiter très fort qu'il n'ait pas de problème de santé... :mrgreen:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr

meteosat
Baryton
Baryton
Messages : 1024
Enregistré le : 09 mai 2005, 23:00

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par meteosat » 29 janv. 2016, 09:12

Première jeune hier avec (selon les retours sur Twitter) un accueil délirant du public, notamment pour Netrebko et Tézier (applaudi à son entrée!).

Marcelo Alvarez a annulé, laissant sa place (sans suprise) à Yusif Eyvazov.

thiboudoux
Mezzo Soprano
Mezzo Soprano
Messages : 175
Enregistré le : 23 janv. 2012, 00:00
Contact :

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par thiboudoux » 29 janv. 2016, 09:23

Effectivement,

Bonne soirée hier, public de -28 ans, moins exigeant. Croyez moi, JAMAIS Yusif ne connaitra pareille ovation....

Avatar du membre
PlacidoCarrerotti
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 17210
Enregistré le : 04 mars 2003, 00:00
Contact :

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par PlacidoCarrerotti » 29 janv. 2016, 09:52

HELENE ADAM a écrit :
MariaStuarda a écrit :
HELENE ADAM a écrit : C'est donc le retour (attendu !) de Anna Netrebko sur les scènes de l'ONP, ses derniers rôles remontant à 2009 où elle avait chanté en alternance avec Tatiana Lisnic, Adina de l'Elixir d'amour (Donizetti, mise en scène de Pelly avec Castronovo et Petean) et à 2008 où elle avait chanté Giuletta en alternance avec Patrizia Ciofi, quand Joyce DiDonato chantait Romeo et Polenzani en Tebaldo dans "les Capulets et les Montaigu" (Bellini, mise en scène de Carsen et direction de Pido).
C'est aussi le retour de Ludovic Tézier à l'ONP, qui a déjà brillamment repris du service récemment en région, après une longue absence de plus de 6 mois pour des problèmes de santé.
Et si je puis me permettre l'arrivée de l'impressionnante Azucena de Ekaterina Semenchuk ainsi que le retour de Marcelo Alvarez.
Dans le Trouvère, on parle toujours du quatuor. Celui-ci s'annonce (au moins pour le cast A) de haut niveau ...
Oui pour Semenchuck, qui est beaucoup plus impressionnante en live d'ailleurs que dans les enregistrements (voir Aida, enregistrement de Rome en CD, par rapport au concert lui-même), oui aussi pour Alvarez, quoique le terme "retour" ne s'applique pas spécialement puisqu'il se produit très régulièrement à l'ONP (Maurizio l'an dernier dans Adriana Lecouvreur) et que, s'il chante bien, il n'est pas un Manrico exceptionnel à mon sens (sans parler de son encore moins exceptionnel jeu d'acteur) mais, bon, il est tellement supérieur au Manrico du cast B, qu'on ne peut que souhaiter très fort qu'il n'ait pas de problème de santé... :mrgreen:
Alvarez, c'est la distribution B# je présume :arrow:
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).

abfab
Alto
Alto
Messages : 422
Enregistré le : 09 janv. 2008, 00:00

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par abfab » 29 janv. 2016, 19:01

thiboudoux a écrit :
Bonne soirée hier, public de -28 ans, moins exigeant. Croyez moi, JAMAIS Yusif ne connaitra pareille ovation....
Il a pourtant déjà connu ce genre d'ovation au MET pour ses débuts en Calaf (où il était amené à remplacer Sartori, comme pour Manrico à Paris), ou même en concert, notamment à Vienne...
Que l'on aime ou pas, que ce soit exécrable ou pas, qu'il ait bénéficié de la sympathie du public américain et viennois pour Netrebko ou pas, ce sont évidemment des discussions plus que possibles, mais tu m'excuseras dans ces conditions si "non je ne te crois pas sur parole". D'autant que si le passé est connu, l'avenir ne peut pas l'être.

Le ton de ton intervention me met d'ailleurs mal à l'aise.

On sent presque un ressentiment (notamment dans les capitales pour asséner une vérité définitive) que je peux à la rigueur comprendre s'il t'a fait passer une soirée horrible, mais ce n'est même pas étayé plus que cela, et surtout cela s'accompagne d'une familiarité consistant à l'appeler par son prénom qui donne à l'ensemble un ton étrange je trouve.

Avatar du membre
raph13
Basse
Basse
Messages : 4310
Enregistré le : 03 déc. 2005, 00:00
Localisation : Paris

Re: Verdi - Il Trovatore - Callegari/Ollé - ONP - 01-02/2016

Message par raph13 » 29 janv. 2016, 19:04

Avant-première du 28 janvier

C'est une salle comble qui a fait un triomphe, debout, aux protagonistes de cette belle soirée.

Je passerai rapidement sur la production paresseuse et oubliable d'Alex Ollé.
Le dispositif scénique unique est constitué d'un plancher en pente; des blocs de pierre reliés aux cintres s'élèvent et se baissent au gré de l'action, faisant apparaître des trous rectangulaires au sol. Ces trous accueilleront des brasero au 1er acte, les personnages des visions d'Azucena au 2nd puis les soldats au début du 3ème.
Les blocs font quant à eux tour à tour office d'autels, de murs, de tables ou de tombes tandis que le fond de scène est clos par de grands miroirs.
Les éclairages sont très réussis, faisant peser sur le dispositif une atmosphère glauque et sombre.
SI l'action est transposée dans ce qui semble être l'époque de la Première Guerre mondiale (en témoigne les masques à gaz portés par les soldats du Comte en début d'opéra), la relecture reste d'une platitude bien sage.
Les rares "audaces" ne font même pas sourciller (des gitanes rudoyées lors du récit de Ferrando, un soldat nu maltraité par ses camarades au début du 3ème); pire, elles font rire (l'inénarrable final du 2ème acte où les personnages se prennent tour à tour en otage à l'aide d'un pistolet...)
Les chanteurs se voient donner de maigres indications de placement et doivent s'en remettre pour le reste à leurs talents respectifs en matière de jeu, ce qui nous vaut la plupart du temps des poses convenues d'un temps que l'on croyait révolu...

Heureusement, c'est vocalement de la plus belle eau: cette soirée semblait sortir tout droit des enregistrements italiens des années 50-60, où les interprètes se donnaient sans compter, avec peut être un déficit de raffinement mais une puissance et un engagement vocal total. Quel plaisir d'avoir quatre voix qui emplissent aisément l'immense salle de Bastille (après Garanca l'avant-veille dans Werther).

Citons en premier lieu une Anna Netrebko incandescente. On pourra pinailler sur un italien peu idiomatique, une virtuosité parfois bousculée ou une intonation paresseuse. Mais ce ne sont que vétilles au regard des trésors vocaux que délivrent la soprano, aujourd'hui à l'apogée de ses glorieux moyens. La ligne de chant est raffinée, avec de superbes piani aigus, des trilles impeccables et une belle maîtrise du souffle, particulièrement sensible lors d'un "D'amor sull'ali rose" planant. Sa Leonora est une jeune femme volontaire et déterminée, loin de la victime trop souvent jouée.
J'ai de surcroît était surpris par l'ampleur acquise dans le registre grave, qui résonne avec une ampleur bluffante.
Et il y a bien évidemment cette projection insolente de facilité et de moelleux.

Ekaterina Semenchuk est une Azucena dans la lignée des Cossotto et Zajick: une gitane hallucinée, chantant à pleins poumons des aigus percutants (jusqu'au contre-ut interpolé dans le duo avec Manrico du 2ème acte) aussi bien que des graves caverneux poitrinés à outrance.
Le timbre est d'une richesse somptueuse et elle affiche une maîtrise confondante de cette tessiture ardue.
La mezzo russe ne fait pas dans la dentelle mais sa composition s'avère diablement efficace et insuffle une énergie qui manque cruellement à la mise en scène.

On n'en dira pas autant du Manrico de Yusif Eyvazov, colosse placide et piètre acteur qui, suite à la révélation morbide de sa mère au 2ème, prononce les mots "Quale orror!" comme s'il disait "peux tu me passer le sel"...
Il s'anime quelque peu lors de sa grande scène du 3ème mais reste au global un trouvère bien balourd et manquant singulièrement de charisme, les yeux constamment rivés sur le chef (à sa décharge, il n'était pas prévu ce soir).
Le chant est frustre, la technique parfois précaire (on cherche en vain les trilles dans "Ah si ben mio") mais les moyens sont impressionnants, notamment un aigu qui semble inépuisable.
Pour les amateurs de performances, il chante la "Pira" dans le ton et tient un interminable contre-ut final jusqu'à la fin de la charge orchestrale!
On est loin du chant châtié d'un Alvarez (la moindre tentative de nuance l'amène automatiquement à détimbrer) mais j'avoue avec un plaisir coupable avoir été scotché par ce matériau puissant et brut de décoffrage, loin des eaux de vaisselle que l'on nous sert trop souvent dans Verdi, malgré un timbre « bêlant » des plus ingrats.

Ludovic Tézier, applaudi par quelques spectateurs à son entrée (il s'agissait de son retour sur scène après plusieurs mois de retrait forcé) campe un Luna autoritaire et inflexible.
Scéniquement, on connaît sa raideur et on n'y échappe pas ce soir, le baryton ayant bien du mal à bouger, peu aidé il est vrai par le statisme de la réalisation.
J'étais heureux de retrouver ce chanteur en pleine possession de ses moyens devenus aujourd'hui imposants. Il délivre tout au long de la soirée une véritable leçon de chant verdien, culminant sur un "Il balen" d'une opulence de timbre et d'une densité enthousiasmantes.

Avec Roberto Tagliavini, on entend enfin toutes les notes de Ferrando. La jeune basse italienne nous change des chanteurs en fin de carrière souvent distribués dans ce rôle, à la scène d'ouverture périlleuse. S'il semble par moment un peu perdu dans l'espace de Bastille, on admire un timbre riche et un style impeccable.

Daniele Callegari dirige tout ce beau monde d'une battue énergique dont la tension ne se relâche jamais, à la tête d'un orchestre en grande forme.
Regrettons cependant les fâcheuses coupures de reprises de cabalettes que la soprano et le ténor seraient parfaitement en mesure d'assurer, voire de varier pour la première.
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)

Avatar du membre
HELENE ADAM
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 19899
Enregistré le : 26 sept. 2014, 18:27
Localisation : Paris
Contact :

Re: Verdi-Il Trovatore-Calegari/Ollé-ONP-01-02/16

Message par HELENE ADAM » 29 janv. 2016, 19:10

abfab a écrit : Il a pourtant déjà connu ce genre d'ovation au MET pour ses débuts en Calaf (où il était amené à remplacer Sartori, comme pour Manrico à Paris), ou même en concert, notamment à Vienne...
.
J'imagine que ça dépend ce qu'on appelle "ovation". Je l'ai entendu à Versailles dans différents airs (dont "Nessun Dorma" :cry: ), il remplaçait Antonenko lors du gala "Anna Netrebko et ses amis" et il n'était pas difficile de penser que ce "remplacement" n'était pas tout à fait fortuit. Personnellement, j'avais considéré comme gênant que le remplacement d'Antonenko soit assuré par un ténor qui n'est connu que parce que c'est le mari d'Anna Netrebko. Nous n'étions pas du tout au même niveau que le reste du gala et le déséquilibre était désagréable.
Il a été malgré tout "ovationné" (enfin applaudi chaleureusement, ce n'est pas tout à fait pareil), y compris parce que la reine de la soirée, Anna Netrebko était radieuse en sa présence et que le public applaudissait surtout le côté glamour (moi c'est pas trop mon truc mais bon, une bonne partie du public avait l'air de considérer qu'il assistait à un événement mondain...). Cela ne trompait personne je pense, sur les qualités limitées du ténor. Mais je ne demande qu'à être convaincue qu'il a progressé depuis, chante presque toutes les notes au lieu d'en escamoter une petite moitié, ne hurle pas sur les aigus, sait nuancer en fonction des exigences de la partition et respecte le rythme, parce que rien de tout cela n'était au point en juillet dernier... :mrgreen:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr

Avatar du membre
HELENE ADAM
Hall of Fame
Hall of Fame
Messages : 19899
Enregistré le : 26 sept. 2014, 18:27
Localisation : Paris
Contact :

Re: Verdi - Il Trovatore - Callegari/Ollé - ONP - 01-02/2016

Message par HELENE ADAM » 29 janv. 2016, 19:20

raph13 a écrit :Avant-première du 28 janvier
(à sa décharge, il n'était pas prévu ce soir).
Tu veux dire que Marcelo Alvarez était prévu et qu'il a eu un problème de santé ? :cry:
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère

Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr

Répondre