Bizet - Carmen - Montanari/Py - Lyon - 06-07/2012
- Christopher
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Bizet - Carmen - Montanari/Py - Lyon - 06-07/2012
dans la vision d'Olivier Py, Carmen est meneuse de revue. extrait video.
et bien heureusement que je ne fais pas le détour sur Lyon, j'aurai été terriblement deçu par une telle transposition, j'imagine très mal la musique de Bizet dans l'univers des revues de music-hall
et bien heureusement que je ne fais pas le détour sur Lyon, j'aurai été terriblement deçu par une telle transposition, j'imagine très mal la musique de Bizet dans l'univers des revues de music-hall
- Christopher
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extrait video
Effectivement, ce n'est pas très tentant.....Christopher a écrit :extrait video
- Leporello84
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A-t-on noté que Nathalie Manfrino a remplacé Sophie Marin-Degor en Micaëla pour toutes les représentations ?
J'y étais hier soir, CR à suivre sous quinzaine...
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Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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+1Piero1809 a écrit :Merci pour l'extrait.
Il faut faire table rase de toutes ses idées préconçues sur Carmen et se laisser guider par la mise en scène. La musique aidera à suivre!
j'ai pour ma part beaucoup aimé. les cigarières en danseuses du Lido peut en effet paraitre inadéquat, mais Py va comme souvent au bout de ses idées, et la sauce prend.
Je dirais même que ça fait du bien de sortir des classiques.
Apparemment la première a été chahutée ce qui est assez rare à Lyon. A la représentation du 3 juillet, un monsieur a tenté un booo après le choeur des cigarières, mais c'est tout; et les saluts finaux ont été très nourris.
un peu déçue côté vocal, notamment Don José et Micaela.
Perrine
Le problème quand on trouve une solution, c\'est qu\'on perd une question.
Py est un aventurier par lequel je me laisse guider sans hésiter, le plus souvent.perrine a écrit :un peu déçue côté vocal, notamment Don José et Micaela.Piero1809 a écrit :Merci pour l'extrait.
Il faut faire table rase de toutes ses idées préconçues sur Carmen et se laisser guider par la mise en scène. La musique aidera à suivre!
Perrine
Il inscrit cette Carmen dans l'erreur stylistique initiale de vouloir placer l'opéra de Bizet parmi les oeuvres véristes : les références scéniques à I Pagliacci sont évidentes, nombreuses et itératives ; elles sont aussi très déplacées.
Cette Carment, à mon humble avis est complètement ratée.
La mise en scène est les décors sont paradoxalement trop riches, trop mouvants et trop abondants pour qu'on en puisse suivre tous les détails, toutes les assertions. Et à tenter de les comprendre tous, on en perd la musique, ce qui est un comble pour cet opéra...
Py va au bout de ses idées ; cette démarche, louable dans l'absolu, passe à côté de l'essentiel pour cette réprésentation du 6 à laquelle j'assistais également : la psychologie des personnages n'a pas été comprise, la plupart des didascalies n'a pas été respectée et à vouloir trop en faire, Py a sombré dans la vulgarité.
Ce ne sont pas les paire de seins ni la transposition qui choquent, tout au contraire ; ce sont les gestes, les évidences grossières, les non-dits qui... se disent et se voient aussi ; le rêve disparaît.
La voix du ténor, intéressante de prime abord lasse finalement très vite. Comment cette pauvre Manfrino pouvait-elle se faire entendre à côté de ce braillard aux notes très justes mais qui avait décidé de réveiller tous les cadavres du temple ? Il faudra apprendre à ce jeune homme une vertu essentielle : celle de chanter AVEC ses partenaires et non contre eux ! Par exemple, il s'écarte des tempi du duo du premier acte en abandonnant souvent Manfrino alors en retard d'un quart voire d'un demi-temps alors que c'est elle qui était dans le vrai ; mais sa puissance sonore laisse à la vulgate le soin de croire le ténor dans son droit ! Il en fait disparaitre toute émotion et rejoint finalement la vulgarité de la mise en scène ; une harmonie réussie, en somme... L'abondance des applaudissements pour le ténor plaide en faveur de mon point de vue : voix brillante -bruyante- il a séduit un public venu pour le titre de la pièce.
Si les choaurs ont brillé, à part quelques basses en mal de voix, la disposition des décors me les a rendus bruyants ; on rejoint là aussi la vulgarité conceptuelle où seul le clinquant compte comme pour en donner pour son argent
Rares moments, rares instants de subtilité, à l'aune de la tenante du rôle éponyme et d'un Escamillo de carnaval pour orphelins.
Côté orchestre, on peut se satisfaire d'un chef efficace qui a su tirer vers le haut une formation à son aise, à l'exception de deux cornistes en fin de troisième acte.
Une immense déception de fin d'année après les excellents Zemlinsky
Au fait et pour ceux qui ne le savaient pas, Py est un Chrétien que l'on ignorait : Carmen est ressuscitée et Zuniga est assassiné comme un porc Même au vingt-douzième degré, la chose est fort mal venue.
Vulgarité de la réécriture quand tu nous tient !
- PlacidoCarrerotti
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Mais absolument. Je me suis toujours demandé si c'était une posture ou une réelle conviction, mais c'est totalement revendiqué.DieFeen a écrit :
Au fait et pour ceux qui ne le savaient pas, Py est un Chrétien que l'on ignorait : Carmen est ressuscitée et Zuniga est assassiné comme un porc Même au vingt-douzième degré, la chose est fort mal venue.
Vulgarité de la réécriture quand tu nous tient !
Pour le reste, pas d'avis puisque je n'ai pas vu le spectacle : Py est capable du meilleur comme du py.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).