Le paradoxe est plaisant, puisque Mortier vantait le spectacle comme capable de porter l'opéra vers un jeune public.abaris a écrit :Il est permis de se demander ce qu'un néophyte qui ne connaît pas l'oeuvre peut bien comprendre au spectacle de la Fura dels baus.
Je me demande du reste si une partie du public n'a pas fini par s'habituer à ne pas comprendre précisément l'action scénique.
La chose me rappelle ce que m'avait rapporté un ami prof de lettres, à l'époque où il faisait son année de stage pédagogique en IUFM. À propos d'une scène de Corneille, proposée à une classe de 3e ou de 2nde, il avait demandé s'il ne fallait pas passer une partie de la séance à élucider le vocabulaire, la langue classique étant ce qu'elle est. Et le formateur lui avait répondu : "Ce n'est pas la peine, il suffit qu'ils aient compris en gros."