le TOP des 4 Letzte Lieder ?
le TOP des 4 Letzte Lieder ?
bonjour aux spécialistes Straussiens !
Je viens de découvrir les 4 derniers lieder (par Sena Jurinac compil EMI) et dans la perspective d'une descente chez Dream Store j'attends vos remarques et conseils concernants les enregistrements de ces airs qui me plaisent autant que ceux de ma chère Ariadne...
merci
Je viens de découvrir les 4 derniers lieder (par Sena Jurinac compil EMI) et dans la perspective d'une descente chez Dream Store j'attends vos remarques et conseils concernants les enregistrements de ces airs qui me plaisent autant que ceux de ma chère Ariadne...
merci
À mon goût :
La plus extraordinaire est celle sans hésitation celle gravée par Lucia Popp avec Tennstedt (EMI) : repris en collection économique "Red-Line" ou bien dans le double album consacré à Popp dans la collection "The Very Best of ?".
Sinon, un classique, la seconde version de Schwarzkopf, autant pour la direction de Szell que pour l'art de la dame (EMI). La direction de Böhm dessert curieusement la version Della Casa (Decca), lunaire et un peu froide, mais quel art du chant.
J'aime aussi celle de Söderström, vocalement imparfaite, mais que je trouve automnale et très émouvante (dir. Armstrong, EMI éco.)
La plus extraordinaire est celle sans hésitation celle gravée par Lucia Popp avec Tennstedt (EMI) : repris en collection économique "Red-Line" ou bien dans le double album consacré à Popp dans la collection "The Very Best of ?".
Sinon, un classique, la seconde version de Schwarzkopf, autant pour la direction de Szell que pour l'art de la dame (EMI). La direction de Böhm dessert curieusement la version Della Casa (Decca), lunaire et un peu froide, mais quel art du chant.
J'aime aussi celle de Söderström, vocalement imparfaite, mais que je trouve automnale et très émouvante (dir. Armstrong, EMI éco.)
Oui, ils sont trop magnifiques ces Lieder !
J'ai deux versions : Schwarzkopf dirigée par Ackermann et Norman. La première est magique : Lisou donne tout leur poids aux mots, tandis que Norman apporte une opulence hallucinante et le tempo (surtout dans le dernier) est super lent, ce qui donne l'impression que le temps est suspendu (rien que ça, dis donc).
Je connais des versions de Te Kanawa, Fleming, Mattila, etc.
Mais avec Jurinac et Schwarzkopf number 2 dirigée par Szell, les deux dont je t'ai parlé sont, à mon sens, celles qui combinent puissance de l'évocation, beauté musicale et sublime accompagnement (ouf!).
Mais, j'y pense, ce n'est pas de l'opéra, t'es à côté de la plaque !
J'ai deux versions : Schwarzkopf dirigée par Ackermann et Norman. La première est magique : Lisou donne tout leur poids aux mots, tandis que Norman apporte une opulence hallucinante et le tempo (surtout dans le dernier) est super lent, ce qui donne l'impression que le temps est suspendu (rien que ça, dis donc).
Je connais des versions de Te Kanawa, Fleming, Mattila, etc.
Mais avec Jurinac et Schwarzkopf number 2 dirigée par Szell, les deux dont je t'ai parlé sont, à mon sens, celles qui combinent puissance de l'évocation, beauté musicale et sublime accompagnement (ouf!).
Mais, j'y pense, ce n'est pas de l'opéra, t'es à côté de la plaque !
Ce n'est pas moi qui vais te contredire là-dessus (même si j'ai changé mon avatar -petit hommage temporaire à la grande Martine-)!!bajazet a écrit :La plus extraordinaire est celle sans hésitation celle gravée par Lucia Popp avec Tennstedt (EMI)
Oui, Popp, mille fois Popp!!
J'aime aussi beaucoup Schwarzkopf avec Szell, même si c'est déjà un peu tard pour la dame, et que le timbre est parfois un peu trop systèmatiquement couvert à mon gout (enfin je veux dire, une seule voyelle du début à la fin, et on sait pas trop laquelle! j'exagère, bien sûr). J'avais entendu à la radio la version Ackermann, plus ancienne, et si la direction est un peu moins enthousiasmante (un peu!), Schwarzkopf, elle, est au sommet!
La version de Leontyne Price est un de mes chouchous aussi, pour la plus belle voix du siècle dans une des plus belles pages du siècle...
Amha, évite Flemming. Ca m'a fait l'effet d'un excellent gateau mais tellement recouvert de crème que j'en aurais perdu le gout...
Les 2 versions de Popp et les 2 versions de Schwarzkopf sont à écouter, ainsi que Della Casa, Norman et Jurinac. Eva Marton a aussi enregistré le 5e lied, Malven mais ce n'est pas l'enregistrement le plus réussi.
Pour la beauté de l'orchestre, il faut écouter Karajan avec le Philharmonique de Berlin, avec Janowitz ou Tomowa-Sintow (les 2 chanteuses aux timbres également somptueux)
Le plus émouvant est l'ultime de Popp avec Tilson Thomas, sur lequel on trouve aussi les Brentano lieder par Gruberova et qq lieder par Mattila.
Pour la beauté de l'orchestre, il faut écouter Karajan avec le Philharmonique de Berlin, avec Janowitz ou Tomowa-Sintow (les 2 chanteuses aux timbres également somptueux)
Le plus émouvant est l'ultime de Popp avec Tilson Thomas, sur lequel on trouve aussi les Brentano lieder par Gruberova et qq lieder par Mattila.
Je n'aime pas du tout Schwarzkopf dans les 4 derniers Lieder. D'abord, elle n'a pas la voix assez grande et puis son timbre est tellement moins beau que d'autres (Jessye Norman !). La voix ne s'épanouit pas comme elle le devrait. Je crois que c'est la première version que j'ai achetée, donc j'étais sans à priori, bien au contraire puisque je trouve sa Maréchale (le Chevalier à la Rose du même Strauss) géniale. Là, je trouve qu'elle minaude et que le timbre est trop sec, mince et dur pour exprimer l'émerveillement devant la Nature et le calme devant la mort.
Donc, je recommande Jessye Norman aussi, qui a basculé en collection économique chez Phillipe, toujours avec la coupe afro en pochette. Le couplage avec les Wesendonck Lieder seuls de Wagner rend le minutage du CD un peu chiche mais comme c'est aussi ma version de référence des Wesendonck, l'autre très beau cycle du répertoire de Lieder avec orchestre, je trouve que c'est très recommandable, voire indispensable.
Pour entendre cette oeuvre assez souvent programmée, il faut juste la guetter dans les programmes de concert. Le problème est que la voix est vite engloutie dans l'orchestration rutilente de Strauss (c'est pourquoi je dis que ce n'était pas pour Schwarzkopf, qui a déclaré elle-même qu'elle ne les aurait pas chantés si elle avait su que c'était la wagnérienne absolue Kirsten Flagstad qui les avait créés). Je pense qu'il faut avoir une belle et grande voix pour les chanter en concert.
Donc, je recommande Jessye Norman aussi, qui a basculé en collection économique chez Phillipe, toujours avec la coupe afro en pochette. Le couplage avec les Wesendonck Lieder seuls de Wagner rend le minutage du CD un peu chiche mais comme c'est aussi ma version de référence des Wesendonck, l'autre très beau cycle du répertoire de Lieder avec orchestre, je trouve que c'est très recommandable, voire indispensable.
Pour entendre cette oeuvre assez souvent programmée, il faut juste la guetter dans les programmes de concert. Le problème est que la voix est vite engloutie dans l'orchestration rutilente de Strauss (c'est pourquoi je dis que ce n'était pas pour Schwarzkopf, qui a déclaré elle-même qu'elle ne les aurait pas chantés si elle avait su que c'était la wagnérienne absolue Kirsten Flagstad qui les avait créés). Je pense qu'il faut avoir une belle et grande voix pour les chanter en concert.
J'avais entendu à la radio un concert des Champs Elysées, où Soile Isokoski chantait les 4 letzte lieder. C'était magnifique de timbre, de musicalité, d'émotion contenue...je ne sais pas si elle les a enregistré, mais si tu as l'occasion de la voir en concert, je te le conseille...nina a écrit : Si aujourd'hui on veut les entendre en récital qui les chanterai le mieux ? faut-il aller à Vienne ?