Discographie de Turandot
- Abigaille
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J'ai entendu un live de Domingo et Nilsson datant de 70 au MET, c'était tout simplement somptueux ! Enfin du moins , le Càlaf de Domingo, qui avait des aigus vaillants, une belle voix ,beaucoup mieux qu'au disque avec Karajan !
Mais par contre Nilsson ... Sa turandot m'a un peu laissé de marbre ! C'est là où j'ai vraiment su ce qu'était le legato ! Parce que justement, il n'y en avait pas, enfin ...
Mais par contre Nilsson ... Sa turandot m'a un peu laissé de marbre ! C'est là où j'ai vraiment su ce qu'était le legato ! Parce que justement, il n'y en avait pas, enfin ...
- adecambrai
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C'est finalement celle que j'ai prise et j'en suis assez content, même si Sutherland n'est pas super à l'aise dans "In questa Reggia".baritono a écrit :1973 - DECCA:
Joan Sutherland (Turandot); Montserrat Caballé (Liù); Luciano Pavarotti (Calaf); Nicolai Ghiaurov (Timur).
Orquesta London Philharmonic, Coro John Alldis.
Dirección: Zubin Mehta.
Pour moi, la version la plus équilibrée (tous les rôles sont distribués !) et d'une grande émotion
C'est vrai que Sutherland n'est pas vraiment à sa place en Turandot mais je trouve qu'elle s'en sort tout de même très bien. C'est surtout pour le reste de la distribution que cette intégrale vaut le coup, avec le Calaf solaire de Pavarotti, sublime de timbre et la Liu de Caballé. Même si elle s'écoute chanter, qu'est-ce que c'est beau!
J'avoue avoir un faible pour l'intégrale avec Callas, qui ne vaut le coup que pour elle et la direction de Serafin (le ténor Fernandi en petite forme et Schwarzkopf égarée en Liu). Je trouve que sa conception du personnage est la plus aboutie à ce jour car on voit réellement Turandot se tranformer tout au long de l'opéra, passant de la princesse cruelle et glaciale à la femme découvrant pour la première fois l'amour.
J'avoue avoir un faible pour l'intégrale avec Callas, qui ne vaut le coup que pour elle et la direction de Serafin (le ténor Fernandi en petite forme et Schwarzkopf égarée en Liu). Je trouve que sa conception du personnage est la plus aboutie à ce jour car on voit réellement Turandot se tranformer tout au long de l'opéra, passant de la princesse cruelle et glaciale à la femme découvrant pour la première fois l'amour.
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)
- Polyeucte
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J'aime aussi beaucoup cette intégrale de Callas... ces partenaires ne sont peut-être pas à son niveau, mais ils sont tout de même honorables!
Ferrandi est propre, sans plus, mais bien tout de même...
Schwarzkopf, je la trouve assez bien... le timbre n'est pas glacial comme je le trouve souvent chez elle... c'est assez rond...
Mais il est NECESSAIRE d'écouter les extraits de Mexico avec Del Monaco!! Il y a le In Questa Regia et la scène des énigmes... malgré la qualité du son, c'est génial!!!!
Ferrandi est propre, sans plus, mais bien tout de même...
Schwarzkopf, je la trouve assez bien... le timbre n'est pas glacial comme je le trouve souvent chez elle... c'est assez rond...
Mais il est NECESSAIRE d'écouter les extraits de Mexico avec Del Monaco!! Il y a le In Questa Regia et la scène des énigmes... malgré la qualité du son, c'est génial!!!!
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"Périsse mon œuvre, périsse mon Faust, mais que Polyeucte soit repris et vive " Charles GOUNOD
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Oui ces extraits sont vraiment impressionants: 2 monstres sacrés au sommet de leurs moyens qui s'affrontent dans un torrent vocal absolument stupéfiant.
C'est vrai que la qualité sonore est vraiment pourrie, on entend comme au travers d'un brouillard, mais ça vaut vraiment le coup.
Dommage qu'il n'y est que des extraits et qu'on ait pas droit au "Nessun dorma" de Del Monaco (on a quand même son contre-ut sur "Ti voglio ardente d'amore" )
C'est vrai que la qualité sonore est vraiment pourrie, on entend comme au travers d'un brouillard, mais ça vaut vraiment le coup.
Dommage qu'il n'y est que des extraits et qu'on ait pas droit au "Nessun dorma" de Del Monaco (on a quand même son contre-ut sur "Ti voglio ardente d'amore" )
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- adecambrai
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D'accord sur le côté distant. Je ne dis pas que Sutherland est une mauvaise Turandot, mais les aigus dans "In questa reggia" sont parfois un peu difficiles.Calaf a écrit :Je ne suis pas d'accord sur In questa reggia. Je trouve que le côté distant de Sutherland y fait merveille. Et rien que pour son "Il suo nome e amor", cette version vaut le coup!
Je trouve par ailleurs Pavarotti tout à fait honorable comme Calaf.
Sinon c'est vrai que le "Nessun dorma" de Del Monaco est très très impressionnant, même si j'avoue un faible (aussi) pour celui de Corelli.
- adecambrai
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Surtout dans l'intégrale DECCA, car il l'a chanté aussi dans des récitals (enregistrés, je ne l'ai jamais vu sur scène) et je trouve que ce n'est pas toujours au même niveau.raph13 a écrit :Pour moi le plus beau Nessun Dorma c'est sans conteste celui de Pavarotti. C'est tout simplement magnifique! A mon avis une des plus belles choses qu'il ait jamais enregistré