Vient de sortir à prix très doux( 10 euros pour 2 CD) la version studio EMI del'opera de Bellini " I Capuleti e i Montecchi" avec Beverly Sills (Giulietta) et Janet Baker (Romeo) sous la direction de Giuseppe Patane ( avec le luxe d'un Gedda en Tebaldo).
Je recommande vivement cette petite "gâterie" bon marché. D'abord pour l'étourdissante Giulietta de Sills qui ,comme d'hab, rajoute des dizaines de notes, mais avec quelle classe et quel goût ! la voix possède à mon sens la juvenilité qui sied à Juliette,avec tout l'abandon et le désespoir final. Certes ce n'est pas le sommet de Scotto et on peut lui préferer la beauté du timbre de Ricciarelli mais en tous cas Sills donne ici une leçon de bel canto dont auraient pu s'inspirer Mei ou Grubi la divette.
Janet Baker m'a stupefait pas son engagement et par sa voix ( parfois décevante dans ses enregistrements tardifs) . Un Roméo distingué: la classe! je lui préfère quand ma chère Kasarova, idéale dans ces rôles travestis ( Baltsa n'était pas mal non plus! faut bien dire...).
La direction de Patane est correcte mais ne surpasse pas Muti
I Capuleti à prix très doux (CD)
- philopera
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I Capuleti à prix très doux (CD)
"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
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C'est sorti en octobre dernier : j'en avais vaguement parlé. Les deux dames sont bien mûres, mais d'un engagement admirable. J'ai en revanche été très déçu par la direction d'orchestre.
P.S. (parfaitement anecdotique) D'où vient cette expression "prix doux" qui s'est imposée dans la presse spécialisée ? J'ai du mal à en comprendre la pertinence : il y aurait des prix doux et des prix durs ?
P.S. (parfaitement anecdotique) D'où vient cette expression "prix doux" qui s'est imposée dans la presse spécialisée ? J'ai du mal à en comprendre la pertinence : il y aurait des prix doux et des prix durs ?
- richie3774
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Bon ben je crois que je vais craquer ...
Mais j'aime bien les versions Grubi/Baltsa et Larmore (réellement chaleureuse et engagée)/Hong (que j'ai découverte et beaucoup aimée dans cet enregistrement)
Qu'est ce que le premier duo entre les amants et beau !
Francesco-admissible
PS : je me méfie un peu de l'équipe Mei/Kassarova depuis leur Tancrède que j'avais trouvé un tantinet ennuyeux
Mais j'aime bien les versions Grubi/Baltsa et Larmore (réellement chaleureuse et engagée)/Hong (que j'ai découverte et beaucoup aimée dans cet enregistrement)
Qu'est ce que le premier duo entre les amants et beau !
Francesco-admissible
PS : je me méfie un peu de l'équipe Mei/Kassarova depuis leur Tancrède que j'avais trouvé un tantinet ennuyeux
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Je signale un concert du Rainbow Symphony Orchestra à Paris les 11 et 12 juin autour de "Romeo et Juliette" avec notamment l'ouverture de l'opéra de Bellini.
Places à 18?, 16? et en tarif réduit à 12?.
L'orchestre recrute pour la saison prochaine.
http://www.rso.asso.fr/
Places à 18?, 16? et en tarif réduit à 12?.
L'orchestre recrute pour la saison prochaine.
http://www.rso.asso.fr/
Je ne connais Mei que par un Tancredi mais j'ai entendu dire que ses cantates d'Haendel étaient exraordinaires.
En tous cas à la seconde écoute ellel a un timbre sublime, et quelque chose d'aérien qui est magnétique.
Hong n'a rien d'une poupée de porcelaine. Elle est on ne peut plus vivante, vibrante et touchante en Juliette.
Reste Scotto que je ne connais pas. Et puis il y a encore Sutherland qui a enregistré l'air d'entrée de Juliette en 1985.
En tous c'est sûr je suis sous le charme de Sills désormais.
C'est fou ce qu'on évolue : tardivement dans ma carrière émotive lyrique je me mets à Seefried, à Sills, à Tebaldi ...
En tous cas à la seconde écoute ellel a un timbre sublime, et quelque chose d'aérien qui est magnétique.
Hong n'a rien d'une poupée de porcelaine. Elle est on ne peut plus vivante, vibrante et touchante en Juliette.
Reste Scotto que je ne connais pas. Et puis il y a encore Sutherland qui a enregistré l'air d'entrée de Juliette en 1985.
En tous c'est sûr je suis sous le charme de Sills désormais.
C'est fou ce qu'on évolue : tardivement dans ma carrière émotive lyrique je me mets à Seefried, à Sills, à Tebaldi ...
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.