Cinéma et opéra

tuano
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Message par tuano » 31 mars 2005, 13:33

Tu as bien traduit mais tu ne m'as pas donné le numéro de la plage !

J'ai l'intégrale de Guillaume Tell mais je l'ai à peine écouté alors je ne sais pas de quel trio il s'agit.

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aroldo
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Message par aroldo » 31 mars 2005, 13:49

Que je ne te dise pas de bétises (puisque je n'ai pas l'intégrale) c'est dans l'acte II juste après la scène entre Mathilde et Arnorld ...
Il y a Guillaume, Arnold et Walter (je crois) (ils lui apprennent la mort de son père)
C'est l'intégrale en français avec Gedda/Caballé/Bacquier que tu as ?
C'est en quatre CD je crois et il me semble que le trio en question est dans le deuxième.
Bon c'est pas très précis, désolé (parce que ce que je te dis je suppose que tu l'aurais trouvé aussi vite toi-même)
Dans Guillaume Tell mon moment favori c'est le deuxième air de Mathilde .... mais avec Studer et en italien !
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.

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DavidLeMarrec
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Message par DavidLeMarrec » 01 avr. 2005, 09:04

aroldo a écrit :Que je ne te dise pas de bétises (puisque je n'ai pas l'intégrale) c'est dans l'acte II juste après la scène entre Mathilde et Arnorld ...
Il y a Guillaume, Arnold et Walter (je crois) (ils lui apprennent la mort de son père)
C'est l'intégrale en français avec Gedda/Caballé/Bacquier que tu as ?
C'est en quatre CD je crois et il me semble que le trio en question est dans le deuxième.
Bon c'est pas très précis, désolé (parce que ce que je te dis je suppose que tu l'aurais trouvé aussi vite toi-même)
Dans Guillaume Tell mon moment favori c'est le deuxième air de Mathilde .... mais avec Studer et en italien !
Aroldo, tu ne marches pas, tu cours. Comme j'ai pitié de ta touchante ingénuité, je vais te glisser quelques indices.

A mon avis, tu devrais, pour trouver ce que Tuano "cherche", mesurer le minutage de la plage avec un sablier. Mais sache bien, Aroldo, que si Tuano te réclame de chercher pour lui, ce n'est pas sa faute, il est un peu roi malgré lui.

David - bonnepoire

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Message par tuano » 01 avr. 2005, 09:25

Tout le monde n'est pas obligé de connaître Guillaume Tell par coeur, et même pas par coeur non plus d'ailleurs. Dans un coffret de 4 CD, si on peut me dire où se situe le trio, ça m'aide bien quand même, malgré que ce ne soit pas la mode en ce moment sur ODB d'aider les copains ("je connais la saison de l'Opéra mais je le dirais pas, nananère" etc).

Merci Aroldo.

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Message par DavidLeMarrec » 01 avr. 2005, 09:37

David-Opera a écrit :Elle est à ce moment précis en prise avec des idées suicidaires.
C'est amusant, que tout le monde trouve ces lieder désespérés, par rapport à leur texte ; particulièrement pour Beim Schlafengehen !
Il est vrai que la couleur de cet ensemble est sombre, et que la lecture du texte détruit partiellement de son charme pour pas mal d'auditeurs, mais c'est amusant quand même, na !

David-Opera a écrit :La musique à ce moment là reprend le motif de la marche funèbre du "crépuscule des dieux" de Wagner.
Joué avec une tendresse inapprochée, je présume ?

****

Merci, Aroldo, de m'avoir rafraîchi la mémoire : je cherchais désespérément où j'avais vu ces Contes ! Je cherchais un film des années cinquante...
Aroldo a écrit :Ce qui nous conduit à la question de l'érotisme mis en musique et devient dangereux (quoi de plus évocateur que le prélude du Chevalier ... Et je ne parle même pas du duo d'amour de Tristan et Isolde !) ;)
J'ai lu que beaucoup de mélomanes disent que Malika et Lakmé sont tendancieuses, non ?
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. Il est déjà là !
Tuano a écrit :Requiescat in pace.

David ? Argh.

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Message par tuano » 01 avr. 2005, 09:43

DavidLeMarrec a écrit :
Tuano a écrit :Requiescat in pace.
David ? Argh.
Mais ça va pas ?? J'ai jamais écrit ça !! :evil:

C'est quoi ces fausses citations ?!

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Message par DavidLeMarrec » 01 avr. 2005, 10:09

tuano a écrit :Mais ça va pas ?? J'ai jamais écrit ça !! :evil:

C'est quoi ces fausses citations ?!

C'est de l'humour sans souriard, Tuano.

David - pédagogique

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Message par DavidLeMarrec » 01 avr. 2005, 10:21

Pour répondre à Tuano plus haut dans le fil, j'ai remarqué que l'opéra traduisait plus fortement folie ou excentricité qu'amour dans les films où j'ai été sensible à sa présence. Dans les autres, c'est plutôt une rêverie discrète, ou un raffinement très chic, mais la place de l'opéra m'y paraît moins pregnante.

****

Il y a bien sûr nombre de films où l'opéra est convoqué. Avant-hier encore, sur FMs, Irène Jacob rappelait son apprentissage du chant dans le cadre de La Double Vie de Véronique (seulement pour mimer). Je m'en tiendrai donc au films non cités qui m'ont véritablement impressionné.


Pour commencer, Fitzcarraldo de Herzog, bien sûr. Souvenir mémorable de cette jungle où l'opéra, tout merveilleux qu'il soit, devient vite dérisoire, et folie. Sur le phonographe, Caruso chante, tandis que les ouvriers locaux s'épuisent à faire passer un bateau sur une montagne, mais pour un but toujours invisible, loin de la destination, et sur cette destination, aucune perspective concrète pour bâtir cet opéra rêvé. Kinski - qui a failli se faire assassiner sur le tournage par des figurants excédés qui ont en vain proposé leurs services à Herzog - incarne un mélomaniaque assez en phase, je dois dire, n'était la mauvaise humeur, avec les lyricomanes compulsifs qui fréquentent le sanatorium d'ODB.
L'argument est court (le film est long) : un fou - un lyricomane, quoi - veut bâtir son opéra dans la jungle, où viendra chanter Caruso, après l'avoir entendu dans Ernani, et s'englue peu à peu dans l'Amazonie (donc, en fait, c'est pas la jungle). Le film débute avec une scène de l'opéra, dans les décors début de siècle (beûrk) où se situe l'action. Les chanteurs ne laissent pas de souvenir impérissable ? entendre Luchetti en rêvant Caruso, c'est assez peu efficace, comme résultat.
Quelqu'un sait-il ce que vient faire Jean-Claude Dreyfus comme chanteur d'opéra, dans les crédits du film ?

Toutefois, l'opéra... heu, le film qui m'a le plus impressionné en la matière est San Francisco de W.S. van Dyke II (1936, probablement le premier film avec SF dans le titre). Le personnage tenu par Clark Gable embauche le personnage tenu par Jeanette McDonald dans son cabaret. Elle y chante (vraiment) des airs de comédie musicale ou assimilés, avant de recevoir sa promotion pour Marguerite à l'Opéra, direct ! Rôle que Jeanette McDonald chantera, pour de vrai, dans plusieurs maisons d'opéra des Etats-Unis dans les années trente et quarante, à la suite du film.
L'intérêt de l'affaire? Tandis que la future Marguerite se fâche une fois de plus avec son cher et pas trop tendre (Gable), l'ouverture de Faust débute (à partir du thème Avant de quitter ces lieux), puis Marguerite entre sur scène : on y voit et entend largement la scène des bijoux, quelques brefs extraits, dont l'église, et tout Anges purs, dans un français excellent, avec des partenaires très honorables. En termes de caractérisation du personnage, de la beauté des récitatifs comme de la ligne dans le final, et hélas à l'aune des seuls extraits que propose le film, c'est la Marguerite la plus remarquable que je connaisse, et c'est en tout cas un plaisir de l'entendre.
En somme, c'est un film vaguement catastrophe (pendant vingt minutes, dont sept avec des décombres) avec de gros morceaux de lyrique dedans (pendant une heure). Un régal ! (Accessoirement, le film en lui-même est filmé avec un soin esthétique patent, et l'intrigue, malgré quelques effets de "collage", se tient fort bien, ma foi. Des films catastrophe comme ça, je vous assure que ça modifie votre perception du genre!)


David - catastrophelocale

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Message par aroldo » 01 avr. 2005, 10:36

Moi San Francisco j'en peux plus ... une fois j'étais coincé en Espagne et ma seule manière de pouvoir écouter de la musique lyrique c'était de passer en boucle ces ces airs chantés par Jeannettte MacDonald ... elle qui aurait tellement voulu faire uen carrière lyrique pour de vrai ... tes compliments l'aurait bouleversé !
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.

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Message par aroldo » 01 avr. 2005, 10:45

Je sais pas si marche ou si je cours ... mais c'est plage 16 du disque 2 "quand l'helvétie est un chant de suplice" .... sinon Xavier me reprendra :wink:
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.

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