Yann Beuron
L'Opéra de Munich annonce que Yann Beuron sera souffrant en octobre 2010 et ne chantera donc pas le Comte Almaviva :
http://www.bayerische.staatsoper.de/566 ... _oper.html
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Yann Beuron dans le rôle de Paris La Belle Hélène 2004
Quand on évoque un chanteur, c'est toujours la "première rencontre" qui me vient à l'esprit. Pour Yann Beuron, c'était dans le rôle de Paris, dans la Belle Hélène, au Châtelet, 2004, avec Dame Felicity Lott dans le rôle titre. Il faisait le pitre dans sa nacelle, il avait tout du joyeux drille, c'était épatant et j'ai aussi beaucoup admiré son timbre!
Faustin
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- jean-didier
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Ils disent même qu'il est déjà malade ... j'espère pour lui que ce n'est pas trop grave parce que s'il est déjà arrêté pour octobre 2010.tuano a écrit :L'Opéra de Munich annonce que Yann Beuron sera souffrant en octobre 2010 et ne chantera donc pas le Comte Almaviva :
http://www.bayerische.staatsoper.de/566 ... _oper.html
- HELENE ADAM
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Re: Yann Beuron
Yann Beuron annonce qu'il quitte la scène après la prochaine saison. Outre le futur "Soulier de Satin", création à l'OnP, (?), la dernière fois que j'aurais vu le ténor français, aura été dans le rôle de Dikcson dans la Dame Blanche à l'Opéra Comique en février 2020, rôle dans lequel il m'aura laissé un excellent souvenir.
Il signale aussi un CD à sortir
Chers tous,
avant de clôturer mon compte professionnel dans quelques mois, je vous adresse (et à la profession par la même occasion) ce message d’au revoir.
J’ai décidé de mettre un terme à mon métier de chanteur lyrique (sans renoncer bien sûr à mon activité d'intervenant dans le cadre des Masterclasses, ce que j'adore partager) et de profiter de la vie différemment. A presque 52 ans, je sens que c'est le moment pour moi de passer la main.
La création du « Soulier de Satin » à l’opéra de Paris Bastille la saison prochaine sera ma dernière participation à une production scénique, Don Pélage, mon dernier rôle.
J’ai commencé à vivre professionellement de ce métier en 1989. Je chantais alors comme choriste à l’opéra de Rennes (et accessoirement comme baryton). 32 années à parcourir la planète en chantant, bien des questions sur cet art complexe et exigeant resteront en suspend et c’est tant mieux. On en a jamais fait le tour.
Cela a été un grand privilège pour moi d’interpréter et de servir notre musique à travers le monde, une joie sans cesse renouvelée. C’est un joyau. Chérissez là ainsi que nos artistes, je tire ma révérence
Bien à vous, Yann beuron.
ps : longue vie à l'agence artistique "Intermezzo" et aux deux jeunes femmes fantastiques qui la représentent. A elles mes remerciements.
(A paraître, on ne se refait pas et après tout ce sera mon dernier cd : mélodies de Mel Bonis, piano David Zobel, Palazzetto Bru Zane)
Il signale aussi un CD à sortir
Chers tous,
avant de clôturer mon compte professionnel dans quelques mois, je vous adresse (et à la profession par la même occasion) ce message d’au revoir.
J’ai décidé de mettre un terme à mon métier de chanteur lyrique (sans renoncer bien sûr à mon activité d'intervenant dans le cadre des Masterclasses, ce que j'adore partager) et de profiter de la vie différemment. A presque 52 ans, je sens que c'est le moment pour moi de passer la main.
La création du « Soulier de Satin » à l’opéra de Paris Bastille la saison prochaine sera ma dernière participation à une production scénique, Don Pélage, mon dernier rôle.
J’ai commencé à vivre professionellement de ce métier en 1989. Je chantais alors comme choriste à l’opéra de Rennes (et accessoirement comme baryton). 32 années à parcourir la planète en chantant, bien des questions sur cet art complexe et exigeant resteront en suspend et c’est tant mieux. On en a jamais fait le tour.
Cela a été un grand privilège pour moi d’interpréter et de servir notre musique à travers le monde, une joie sans cesse renouvelée. C’est un joyau. Chérissez là ainsi que nos artistes, je tire ma révérence
Bien à vous, Yann beuron.
ps : longue vie à l'agence artistique "Intermezzo" et aux deux jeunes femmes fantastiques qui la représentent. A elles mes remerciements.
(A paraître, on ne se refait pas et après tout ce sera mon dernier cd : mélodies de Mel Bonis, piano David Zobel, Palazzetto Bru Zane)
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
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Re: Yann Beuron
Chapeau bas, j'aime bien les artistes qui prennent des décisions drastiques en pleine jeunesse (car 52 ans pour un chanteur c'est encore jeune) et sans qu'ils y soient forcés par un éventuel déclin vocal. Comme Renée Fleming l'a fait il y a deux ans (et elle a d'ailleurs prouvé, lors du dernier gala streaming du Met, qu'elle avait encore d'énormes moyens de triompher).
Re: Yann Beuron
Quelques bon souvenirs avec Yann Beuron : Pâris puis Fritz au Châtelet et Oprhėe á Lyon, Pylade dans la production de Warlikowski, et aussi un Cosi à Lyon, dirigé par Minkowski avec Stéphane Degout et la chère Harteros que j’entendais pour la première fois, une très belle soirée...
Ces annonces rendent concrète la fuite du temps.
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Re: Yann Beuron
moi aussi je l'ai beaucoup entendu depuis 1997 et ce jubilatoire Orphée de Lyon....Le plus souvent sous la direction de Minko (Platée, Belle Hélène, Grande-Duchesse, Idomeneo à Aix, Alceste à Garnier....) mais aussi dans l'Alceste du Châtelet (Gardiner/Wilson) en 1999 où il chantait Evandre, Châtelet où je l'ai applaudi aussi dans Padmavati (2008), le Chevalier de la Force, (2004) et Les Contes d'Hoffmann à Bastille (2016) où il était Andrès, Cochenille, Pitichinaccio, Frantz, des récitals à Orsay et à l'Elephant, ...
et puis son Barbe-Bleue à Lyon l'été dernier, bref, de Lyon (1997) à Lyon (2019), d'un Pelly l'autre
et puis j'ai fait son interview et la chronologie de sa carrière jusqu'en 2012
https://odb-opera.com/joomfinal/index.p ... ann-beuron
et puis il y a eu son coup de gueule de l'été dernier contre ODB, contre moi et ma critique de son Barbe-Bleue (pourtant en grande partie élogieuse), la polémique ridicule qui s'en suivit et ses excuses publiques
et voilà, le temps passe en effet, et à vitesse grand V mais c'est si rare qu'un chanteur ne joue pas les prolongations...
et puis son Barbe-Bleue à Lyon l'été dernier, bref, de Lyon (1997) à Lyon (2019), d'un Pelly l'autre
et puis j'ai fait son interview et la chronologie de sa carrière jusqu'en 2012
https://odb-opera.com/joomfinal/index.p ... ann-beuron
et puis il y a eu son coup de gueule de l'été dernier contre ODB, contre moi et ma critique de son Barbe-Bleue (pourtant en grande partie élogieuse), la polémique ridicule qui s'en suivit et ses excuses publiques
et voilà, le temps passe en effet, et à vitesse grand V mais c'est si rare qu'un chanteur ne joue pas les prolongations...
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Yann Beuron
S'il enseigne aussi intelligemment qu'il chante, il a encore beaucoup à apporter mais il parle de master classes et non d'enseignement.
Re: Yann Beuron
Ce sera passionant de découvrir ce Soulier de Satin; on associe pas immédiatement la voix de Beuron au rôle de don Pelage, le mari plus âgé et trahi de Prouheze (tiens, un zeugme).