Roberto Alagna
Re: Roberto Alagna
Représentation du 25 janvier 2020 de la Bohème au Met.
1er entracte.
Triomphe de Roberto Alagna maître de ses moyens , voix au firmament, rayonnante, un abattage incroyable dans ces deux premiers actes .
Il allie puissance, conviction, précision des aigus et engagement scénique.
À ses côtés Agresta qui n'est pas la Mimi que je préfère ni la plus belle voix du monde montre une expérience et une présence qui est bluffante.
Tout ça fait une mayonnaise qui prend et emporte.
Bernard
1er entracte.
Triomphe de Roberto Alagna maître de ses moyens , voix au firmament, rayonnante, un abattage incroyable dans ces deux premiers actes .
Il allie puissance, conviction, précision des aigus et engagement scénique.
À ses côtés Agresta qui n'est pas la Mimi que je préfère ni la plus belle voix du monde montre une expérience et une présence qui est bluffante.
Tout ça fait une mayonnaise qui prend et emporte.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Roberto Alagna
Enthousiasmant jusqu'au final , il emporte dramatiquement cette Bohème qu'il porte à bout d'émotions ( comme on dit à bout de bras )
Alagna est un authentique puccinien.
Ovations et hurlements du public justifiés .
Bravo
Alagna est un authentique puccinien.
Ovations et hurlements du public justifiés .
Bravo
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Roberto Alagna
il serait préférable d'ouvrir un fil sur cette Bohème. Merci.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
Odb-opéra
Re: Roberto Alagna
Oh que si, remarquable au ROH en 2017, bien meilleur qu'en Rodolfo (que je ne trouve plus adapté à sa voix actuelle). Aujourd'hui il est pour moi le meilleur Calaf et le meilleur Chenier (avec JK) que l'on puisse distribuer
Re: Roberto Alagna
Admirable (et surprenant) dans Rodolfo dans cette reprise à New York.
Le meilleur de ces dernières années.( Dieu sait que dans un autre style j'ai adoré Polenzani très récemment ici )
Alagna nous surprendra toujours entre des périodes sans et des périodes époustouflantes comme celle qu'il traverse depuis quelques saisons.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Roberto Alagna
Récital au TCE à Paris le 6/2 (il me semble complètement passé sous silence sur ce forum... donc je me dévoue pour en écrire quelques lignes de CR, en sollicitant par avance la bienveillance qui peut être accordée à un débutant dans cet exercice)
Alagna en grande forme pour ce récital construit autour d'un programme composite d'airs d'opéras et de chansons napolitaines, calqué sur son nouvel album "Caruso". Le ténor se montre tout au long du concert complice avec un public sans doute déjà largement acquis à l'artiste, mais qui ne boude pas son plaisir et se laisse guider à travers un enchaînement qui peut paraître d'abord déroutant à la lecture, en tout cas à l'éclectisme assumé, mais qui est déroulé avec sincérité et panache. Le ténor, en pleine possession de ses moyens vocaux (ce qui n'a pas toujours été le cas dans ses apparitions parisiennes des dernières saisons à l'ONP, quand elles n'ont pas été annulées) est chaudement applaudi et prolonge le concert de nombreux bis, à nouveau à cheval entre le répertoire d'opéra et la chanson. Une très bonne soirée pour qui accepte le parti pris d'un certain mélange des genres.
Roberto Alagna était accompagné par l’Orchestre national d’Île-de-France sous la direction d'Yvan Cassar, qui réussit en outre à rendre justice aux pièces orchestrales pour en faire plus que de simples interludes.
Puccini Le Villi La Tregenda (orchestre)
« Vecchia zimarra », air extrait de La Bohème (Alagna indique que l'air de basse a été interprété par Caruso sur scène pour aider un confrère aphone)
Pergolesi « Tre giorni son che Nina »
Puccini Preludio Sinfonico (orchestre)
Niedermeyer « Pietà, Signore »
Haendel « Fronde tenere e belle… Ombra mai fu », air extrait de Serse
Mascagni Le Maschere, Sinfonia (orchestre)
Gomes « Mia piccirella »
Cottrau « Santa lucia »
Nutile « Mamma mia, che vo’ sapé? »
Giodano Fedora- Siberia, Intermezzi (orchestre)
Rubinstein « Oh ! Lumière du jour » air extrait de Néron
Massenet Thaïs, Méditation (orchestre)
Tchaïkovski « Sérénade de Don Juan »
Parmi les bis (5 ou 6 au total) : air de Lenski d'Eugène Onéguine (chanté en russe quand Caruso l'interprétait parait-il en français - peut-être le sommet de la soirée), air de Fédora (annonce du ténor de son retour à la Scala), la chanson Caruso de Lucio Dalla et pour conclure la sicilienne de Turiddu
Alagna en grande forme pour ce récital construit autour d'un programme composite d'airs d'opéras et de chansons napolitaines, calqué sur son nouvel album "Caruso". Le ténor se montre tout au long du concert complice avec un public sans doute déjà largement acquis à l'artiste, mais qui ne boude pas son plaisir et se laisse guider à travers un enchaînement qui peut paraître d'abord déroutant à la lecture, en tout cas à l'éclectisme assumé, mais qui est déroulé avec sincérité et panache. Le ténor, en pleine possession de ses moyens vocaux (ce qui n'a pas toujours été le cas dans ses apparitions parisiennes des dernières saisons à l'ONP, quand elles n'ont pas été annulées) est chaudement applaudi et prolonge le concert de nombreux bis, à nouveau à cheval entre le répertoire d'opéra et la chanson. Une très bonne soirée pour qui accepte le parti pris d'un certain mélange des genres.
Roberto Alagna était accompagné par l’Orchestre national d’Île-de-France sous la direction d'Yvan Cassar, qui réussit en outre à rendre justice aux pièces orchestrales pour en faire plus que de simples interludes.
Puccini Le Villi La Tregenda (orchestre)
« Vecchia zimarra », air extrait de La Bohème (Alagna indique que l'air de basse a été interprété par Caruso sur scène pour aider un confrère aphone)
Pergolesi « Tre giorni son che Nina »
Puccini Preludio Sinfonico (orchestre)
Niedermeyer « Pietà, Signore »
Haendel « Fronde tenere e belle… Ombra mai fu », air extrait de Serse
Mascagni Le Maschere, Sinfonia (orchestre)
Gomes « Mia piccirella »
Cottrau « Santa lucia »
Nutile « Mamma mia, che vo’ sapé? »
Giodano Fedora- Siberia, Intermezzi (orchestre)
Rubinstein « Oh ! Lumière du jour » air extrait de Néron
Massenet Thaïs, Méditation (orchestre)
Tchaïkovski « Sérénade de Don Juan »
Parmi les bis (5 ou 6 au total) : air de Lenski d'Eugène Onéguine (chanté en russe quand Caruso l'interprétait parait-il en français - peut-être le sommet de la soirée), air de Fédora (annonce du ténor de son retour à la Scala), la chanson Caruso de Lucio Dalla et pour conclure la sicilienne de Turiddu
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"La musique doit humblement chercher à faire plaisir, l'extrême complication est le contraire de l'art."
Claude Debussy
"La musique doit humblement chercher à faire plaisir, l'extrême complication est le contraire de l'art."
Claude Debussy
Re: Roberto Alagna
Merci , c'est tout à fait les échos que j'en ai eus
Bernard
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Roberto Alagna
Dans un CD publié il y a quelques années (un de ses meilleurs si ce n'est le meilleur) il l'avait justement
enregistré en français
Re: Roberto Alagna
Alagna en Al Capone dans « Capone et les Incorruptibles », comédie musicale composée et écrite par Jean-Felix Lalanne, mise en scène par Philippe Hersen et prévue en 2022 à Paris.
Cf. :
– l'article « Roberto Alagna incarnera Al Capone dans une comédie musicale » (Le Parisien, 16 juin)
– un projet d'affiche visible sur Facebook, ici et ici (ainsi que sur Instagram, Twitter).
Cf. :
– l'article « Roberto Alagna incarnera Al Capone dans une comédie musicale » (Le Parisien, 16 juin)
– un projet d'affiche visible sur Facebook, ici et ici (ainsi que sur Instagram, Twitter).