Dans le rôle du père, Gabriel Bacquier alternait avec Giuseppe Taddei
Louise : Michèle Command / Kathryn Montgomery
Julien : Pietro Ballo / Jan Blinkhof
Nous pouvons également ajouter à cette belle liste Pélleas et Mélisande à l’Opéra Comique le 2 novembre 1969 où il remplacera au pied levé Jacques Mars aphone dans le rôle de Golaud. (Je ne le sais que parce que j’y étais )
Ce duo de Don pasquale , je m'en souviens tres bien : le concert avait été retransmis par la télé française ( heureuse époque !!!). Dans mes souvenirs Christoff avait chanté le monologue de Philippe , Tres vague souvenir de Sutherland , dans la folie des Puritani , la persence du compositeur Joaquim Rodrigo dans le punlic...Et ce Duo de Don Pasquale avec evans , dos à dos sur un banc... Et pour la date , c'était un gala pour les 25 ans de régne d'Elisabeth. donc 1953 plus 25 = 1978 ????paco a écrit : ↑14 mai 2020, 12:18Mes souvenirs:
- Fra Melitone à Garnier (Kabaivanska, Giacomini, Talvela, Cossotto). Il réussissait à faire rire sans sous-titres, tout le monde comprenait ce qu'il disait rien que par son expression et les intonations de la voix
- Leporello à la Monnaie (avec Van Dam en DG et Blake en Ottavio). Pour moi il fut la référence dans le rôle de Leporello pendant toutes les années 70
- Sancho Pancha à Garnier (avec Raimondi). Je m'étais ennuyé toute la soirée, sauf quand il chantait, il me réveillait avec son charisme gigantesque
- un duo de Don Pasquale désopilant avec Geraint Evans dans le cadre d'un gala au ROH (fin des années 70)
- Scarpia à Garnier (avec Pavarotti)
- Dulcamara à Garnier (avec Pavarotti). Là aussi, comme pour Leporello, il était une référence dans ce rôle
- il Conte Almaviva à Garnier
- et puis ses masterclasses au CNSMP rue de Madrid, un numéro de théâtre à lui tout seul ...
Je me souviens d'une critique féroce , une femme, (je crois dans l'Express car à l'époque il y en avait) qui assassinait Behrens et Pavarotti (qui avait pulvérisé deux tabourets pendant les répétitions et qui dut chanter "recondita armonia" au sol) et qui se terminait par quelquechose comme "cette cruche (ou cette idiote) poignarde le seul chanteur de valeur (long dithyrambe sur son admiration pour Bacquier et son regret qu'il dise adieu au rôle) avant la fin, j'ai fui à l'entracte poursuivie par les hurlements des survivants".