Elixir d'Amour - Liceo / Barcelone - 01/04/2005
Elixir d'Amour - Liceo / Barcelone - 01/04/2005
Apres toute une journée de visite 'Gaudi / art nouveau', on se plonge dans de l'opéra buffa, et une Italie fin des années 40.
Les champs et les paysans sont remplacés par une place de village italien sur laquelle tout va se dérouler. Sur 2 étages, cette place va permettre un mouvement intelligent des chanteurs, et un bon déroulement de l'action.
Des couleurs ocre et olive pour les décors, et des robes à fleur fin 1940.
L'orchestre, dirigé par Daniele Callegari est un peu lourd. Ca ressemblait plus à du Verdi qu'à du Donizetti enjoué et relevé. Le premier acte n'est pas assez brillant et péchu. On s'y retrouve plus dans le 2eme acte avec des airs plus lents. Mais la fin est superbement enlevée grace aux choeurs et chanteurs qui mettent l'énergie necesaire pour accélerer le mouvement.
Adina était chantée par Elizabeth Futral. Comme plusieurs de ses partenaires, elle a besoin de son premier air pour se chauffer. puis la voix se place, varie les plaisirs, maitrise les aigus, les piani, les forte. Bonne homogénéité dans la voix et elle campe dans tout le premier acte un parfait role de 'peste'qui s'adoucit juste comme il faut dans le 2nd.
Nemorino était représenté par Stefano Secco. Il a également besoin de quelques minutes pour placer sa voix puis il déroule sans jamais forcer, en maitrisant les variations. Sa Furtiva Lagrima a été trés applaudie (seuls applaudissements de tout l'opéra).
Grand débat / scission alors dans notre groupe : Certains trouvaient qu'il n'a rien laissé passer comme émotions, et le reste l'a trouvé extra, délicat, suave, sensuel. Mais rassurez vous, une bonne bouteille de Rioja sur le débat, et on ne s'est pas engueulés !!!
Angel Odena était dans la peau de Belcore. Bonne carrure de capitaine Macho. Il a besoin de quelques mesures pour être dans son role et sa voix,puis le timbre devient appuyé et puissant et prend de l'assurance au fil de l'?uvre.
Alessandro Corbelli en Dulcamara est une pure merveille. Il tient la scène à lui tout seul. Il se laisse quelquefois déborder par son dynamisme sur scène, mais il est toujours parfait dans son interprétation. De plus, il a une bonne bouille d'arnaqueur. Ce role lui va donc à ravir.
Bonne surprise en la Giannetta de Cristina Obregon. elle a un tres joli timbre et une bonne projection. Son air est bien trop court, mais elle se tient au niveau du reste de la distribution.
Un excellent moment, et une bonne représentation de cet opéra où vont tourner des chanteurs comme Devia, Geoghiu, Bayo, Calleja, Villazon.
Bonsoir, et bonne nuit !!
Perrine
Les champs et les paysans sont remplacés par une place de village italien sur laquelle tout va se dérouler. Sur 2 étages, cette place va permettre un mouvement intelligent des chanteurs, et un bon déroulement de l'action.
Des couleurs ocre et olive pour les décors, et des robes à fleur fin 1940.
L'orchestre, dirigé par Daniele Callegari est un peu lourd. Ca ressemblait plus à du Verdi qu'à du Donizetti enjoué et relevé. Le premier acte n'est pas assez brillant et péchu. On s'y retrouve plus dans le 2eme acte avec des airs plus lents. Mais la fin est superbement enlevée grace aux choeurs et chanteurs qui mettent l'énergie necesaire pour accélerer le mouvement.
Adina était chantée par Elizabeth Futral. Comme plusieurs de ses partenaires, elle a besoin de son premier air pour se chauffer. puis la voix se place, varie les plaisirs, maitrise les aigus, les piani, les forte. Bonne homogénéité dans la voix et elle campe dans tout le premier acte un parfait role de 'peste'qui s'adoucit juste comme il faut dans le 2nd.
Nemorino était représenté par Stefano Secco. Il a également besoin de quelques minutes pour placer sa voix puis il déroule sans jamais forcer, en maitrisant les variations. Sa Furtiva Lagrima a été trés applaudie (seuls applaudissements de tout l'opéra).
Grand débat / scission alors dans notre groupe : Certains trouvaient qu'il n'a rien laissé passer comme émotions, et le reste l'a trouvé extra, délicat, suave, sensuel. Mais rassurez vous, une bonne bouteille de Rioja sur le débat, et on ne s'est pas engueulés !!!
Angel Odena était dans la peau de Belcore. Bonne carrure de capitaine Macho. Il a besoin de quelques mesures pour être dans son role et sa voix,puis le timbre devient appuyé et puissant et prend de l'assurance au fil de l'?uvre.
Alessandro Corbelli en Dulcamara est une pure merveille. Il tient la scène à lui tout seul. Il se laisse quelquefois déborder par son dynamisme sur scène, mais il est toujours parfait dans son interprétation. De plus, il a une bonne bouille d'arnaqueur. Ce role lui va donc à ravir.
Bonne surprise en la Giannetta de Cristina Obregon. elle a un tres joli timbre et une bonne projection. Son air est bien trop court, mais elle se tient au niveau du reste de la distribution.
Un excellent moment, et une bonne représentation de cet opéra où vont tourner des chanteurs comme Devia, Geoghiu, Bayo, Calleja, Villazon.
Bonsoir, et bonne nuit !!
Perrine
- Elvino
- Mezzo Soprano
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- Localisation : Toulouse
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Re: Elixir d'Amour - Liceo / Barcelone - 01/04/2005
je l'ai vu a toulouse dans ce rôle et je l'avais trouvé moi aussi top dans l'interprétation dans laquelle il avait vraiment le physique du rôle.perrine a écrit :Alessandro Corbelli en Dulcamara est une pure merveille. Il tient la scène à lui tout seul. Il se laisse quelquefois déborder par son dynamisme sur scène, mais il est toujours parfait dans son interprétation. De plus, il a une bonne bouille d'arnaqueur. Ce role lui va donc à ravir.
Perrine
"il dolce sono..."
J' ai vu plusieurs fois CORBELLI à PESARO et à GARNIER....c' est vraiment un artiste musicien, comédien et intelligent....par contre, il semble cantonné aux rôles de baryton bouffe:DULCAMARA où il est grandiose,TADDEO, DANDINI,LEPORELLO, SCHICHI.......
C' est toujours un régal de le voir et de l' entendre!
C' est toujours un régal de le voir et de l' entendre!
- philopera
- Baryton
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- Enregistré le : 12 mars 2005, 00:00
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Pleins de photos de Villazon et Netbreko dans Romeo et Juliette ici :
http://www.losangelesopera.com/press_ph ... tionid=183
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"Gérard Mortier a raison d'offrir Elektra sans entracte"
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)
( Eric Dahan Libération 25/06/2005)