L'art lyrique est-il soluble dans la vie de famille ou de couple ?

[pingpangpong]

Vous pouvez voter (en conscience) sans vous justifier bien entendu.
D'une manière générale, par rapport à mon expérience, je pense que concessions et efforts des deux côtés sont nécessaires. La passion, forcément dévorante, pour la musique, peut être, en cas de conflit, une arme redoutable pour le conjoint qui ne la vit pas de la même façon, voire pas du tout. Un moment de culpabilité vous envahit alors, vous mettant face à vos responsabilités vis à vis du clan familial tant en termes de temps que de dépenses consacrés à votre passion.
Par moments, le ''Familles, je vous hais '' de Gide peut vous effleurer, voire devenir un mantra. Il faut savoir ce qu'on veut, faire le bon choix et rester zen. Parfois, ça passe ou ça casse.
Quant aux enfants, ils prennent un malin plaisir, en général, à choisir d'autres voies que celle de leurs parents. Le choc des cultures peut alors devenir conflictuel si chacun refuse de sortir de son cocon en dénigrant la passion de l'autre. Le dosage dans ce qu'on est prêt à accepter est subtil, mais s'avère payant et enrichissant pour tous. La paix du ménage est alors assurée.
Ne pas abuser de musique est difficile quand on est boulimique et il vaut mieux que votre moitié ait bon appétit aussi.

[MezzoPower]

La question est-elle posée pour les artistes lyriques ou pour les auditeurs ?
Ou les deux
Même si on va retrouver des points communs, les sujets ne sont pas les mêmes.

[pingpangpong]

Tout le monde est concerné, mais effectivement les professionnels ont une place à part car ils sont dedans jusqu'au cou. J'en connais qui ont dû divorcer parce que l'un des deux était sans cesse en déplacement à l'autre bout du monde. Choisir entre famille et carrière est un dilemme terrible. Peut-être un odébien pourra-t-il nous faire part de son vécu....

[pingpangpong]

8 votants, c'est tout ?