Re: Les fantômes à l'opéra
Posté : 30 oct. 2014, 16:49
Évocation, par Ferrando, du spectre de la mère d'Azucena dans Le Trouvère de Verdi.
Schwannhilde a écrit :Un bateau, tout un équipage et un capitaine fantômes en un seul opéra... Et des tempêtes sous-entendues en prime.Asvo a écrit :Ah oui le Hollandais VolantSchwannhilde a écrit :Les plus simples ne sont toujours pas cités...
(je me suis dit... qu'est-ce qui peut être "le plus simple" pour Schwannhilde ^^)
Je me demande s'il y a d'autres opéras dont le nom change entre la langue d'origine et le français.
Mais question fantômes, je pense aussi à deux autres en première intention...
Oui, je pensais que seraient d'abord citées les oeuvres comportant le mot " fantôme ", Lucia et la Somnambule.quetzal a écrit :Le Vaisseau Fantôme de Dietsch précède d'un an der Fliegende Holländer de Wagner .
petite note à l'attention de JdeB , la notion de fantôme des vivants s'élargit à l'hallucinose ( pas à l'hallucination ) : c'est notamment le cas des membres fantômes : la perception d'un membre perdu comme toujours appartenant au corps propre .
Dans la romance et donc dans l'opéra , c'est évidemment une histoire qui fait florès essentiellement au XIX ème siècle avec le déploiement du "corps astral" , des "télékinésies" , lié au succès du magnétisme et au développement de l'électricité - (voir Myers & Podmore "phantasms of livings" Londres 1886 ou Alcan 1891 trad française)
Ce sont deux opéras exactement contemporains.quetzal a écrit :
Le Vaisseau Fantôme de Dietsch précède d'un an der Fliegende Holländer de Wagner .
non ?
Bernard
Le passeur du Rhône qui entraine Ourrias aux enfers n'est il pas un spectre lui même?Leporello84 a écrit :Dans la Mireille de Gounod, au second tableau du troisième acte, alors qu'Ourrias s'arrête dans sa fuite, bloqué par les eaux du Rhône, des spectres de filles mortes d'amour apparaissent.
En tout cas, il n'est pas très net non plusIcarounet a écrit :Le passeur du Rhône qui entraine Ourrias aux enfers n'est il pas un spectre lui même?Leporello84 a écrit :Dans la Mireille de Gounod, au second tableau du troisième acte, alors qu'Ourrias s'arrête dans sa fuite, bloqué par les eaux du Rhône, des spectres de filles mortes d'amour apparaissent.