Est-ce que vous avez-vous même assisté à ces premières de l'ère Liebermann ?Nico a écrit :Voici quelques maigres exemples pour tant d'années de direction. Et vous ne deviez pas assister toujours aux premières, qui aujourd'hui comme à l'époque étaient les jours de "huées", les autres représentations étant souvent acclamées à l'exception de quelques agressifs dont les sifflets étaient très vite couverts par les acclamations!!paco a écrit :Faux. J'ai en mémoire de véritables triomphes pour Chéreau (Lulu), Strehler (Le Nozze, Simon Boccanegra), et de belles ovations pour Ponnelle (Cosi), Menotti (La Bohême), Terry Hands (Otello).
Propos de Mortier sur le public
- PlacidoCarrerotti
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au contraire, il est malin : il choisit des metteurs en scène qui attirent beaucoup de monde pour des oeuvres pas faciles (Sellars pour Adriana, Engel pour Cardillac) et pour les oeuvres qui rempliront la salle de toutes façons, il rameute ses metteurs en scène à pseudo-scandale, comme ça il est sûr que 100 000 personnes verront du Marthaler : Mozart, Traviata, etc.
Ce n'est pa systématique, mais c'est souvent le cas.
Simon a été aussi rempli que Tristan l'an passé. La Flûte enchantée, la production la plus critiquée de la saison passée, était bourrée. Je parie que la Traviata de Marthaler sera complète.
Les gens ne se déterminent pas en fonction de la mise en scène mais en fonction de l'oeuvre. à part quelques mélomanes.
Ce n'est pa systématique, mais c'est souvent le cas.
Simon a été aussi rempli que Tristan l'an passé. La Flûte enchantée, la production la plus critiquée de la saison passée, était bourrée. Je parie que la Traviata de Marthaler sera complète.
Les gens ne se déterminent pas en fonction de la mise en scène mais en fonction de l'oeuvre. à part quelques mélomanes.
L'opéra semble voué à être le dernier refuge du besoin de la beauté artistique en toc.
(Bernard Shaw, 1898)
(Bernard Shaw, 1898)
oui, il l'avait d'ailleurs revendiqué qd il était patron de la Monnaie, mais pas pour les mêmes raisons. Son argument était de créer la surprise, éviter la routine, réinterpréter les oeuvres célèbres, et inversement s'assurer de la lisibilité des oeuvres moins connues. Il y a cependant eu des exceptions plus ou moins réussies : la Lulu de Ruth Berghaus (plutôt réussie, bien que particulièrement complexe et nécessitant de lire le programme pour comprendre la multitude de symboles Berghausiens...), ainsi que des créations mondiales où la mise en scène était déjà une réinterprétation, ce qui avait été davantage critiqué.RuggeroRaimondi a écrit :au contraire, il est malin : il choisit des metteurs en scène qui attirent beaucoup de monde pour des oeuvres pas faciles (Sellars pour Adriana, Engel pour Cardillac) et pour les oeuvres qui rempliront la salle de toutes façons, il rameute ses metteurs en scène à pseudo-scandale, comme ça il est sûr que 100 000 personnes verront du Marthaler : Mozart, Traviata, etc.
Ce n'est pa systématique, mais c'est souvent le cas.
Ces "expériences" avaient fait l'objet de moult colloques et conférences prises de tête (on se croyait à l'université de philo...) avec Mr Mortier en guest star...
Et vous avez sans doute raison, je suis prêt à parier qu'à l'issue de la campagne d'abonnement, 90% de Garnier est déjà complet pour La Traviata de Marthaler. Tant que le public soutient cette politique, Mr Mortier n'a pas de raison de s'en priver.
paco a écrit :oui, il l'avait d'ailleurs revendiqué qd il était patron de la Monnaie, mais pas pour les mêmes raisons. Son argument était de créer la surprise, éviter la routine, réinterpréter les oeuvres célèbres, et inversement s'assurer de la lisibilité des oeuvres moins connues. Il y a cependant eu des exceptions plus ou moins réussies : la Lulu de Ruth Berghaus (plutôt réussie, bien que particulièrement complexe et nécessitant de lire le programme pour comprendre la multitude de symboles Berghausiens...), ainsi que des créations mondiales où la mise en scène était déjà une réinterprétation, ce qui avait été davantage critiqué.RuggeroRaimondi a écrit :au contraire, il est malin : il choisit des metteurs en scène qui attirent beaucoup de monde pour des oeuvres pas faciles (Sellars pour Adriana, Engel pour Cardillac) et pour les oeuvres qui rempliront la salle de toutes façons, il rameute ses metteurs en scène à pseudo-scandale, comme ça il est sûr que 100 000 personnes verront du Marthaler : Mozart, Traviata, etc.
Ce n'est pa systématique, mais c'est souvent le cas.
Ces "expériences" avaient fait l'objet de moult colloques et conférences prises de tête (on se croyait à l'université de philo...) avec Mr Mortier en guest star...
Et vous avez sans doute raison, je suis prêt à parier qu'à l'issue de la campagne d'abonnement, 90% de Garnier est déjà complet pour La Traviata de Marthaler. Tant que le public soutient cette politique, Mr Mortier n'a pas de raison de s'en priver.
Non temer, d'un basso affetto,
Non temer, d'un basso affetto
Non fu mai quel cor capace
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Non fu mai quel cor capace