les aléas de la scène
les aléas de la scène
J'aime le disque ne vaudra le direct pour l'émotion mais aussi pour les situation innatendu. En voici quelques une auquelles j'ai assisté:
L'idée de se forum m'est venu après la deuxième des contes d'hoffmann à Orange il y a 15 jours.
Tout ce passé bien sur scène jusqu'à la fin de l'acte d'olympia. Désirée Rancatore est en train de faire ses dernières vocalises quand elle pousse Cochenille qui recul, se prend les pied dans hoffmann à terre et fini sa course en tombant sur les chevilles de M.A TODOROVICH qui par douleur incorpore un AÏE dans la partition. Après l'entracte l'opéra reprend avec un Niclausse munit d'une cane que la plupart des gens ont cru appartenir à la mise en scene classique. c'est à peine si certain ont compris en l'a voyant s'appuyer dessus pour saluer.
Notons le même jour: lorsque giulietta vole le reflet d'hoffmann apparait sur scene d'immense cadre dans lesquels évolue des gens mimant les déplacements des solistes. L'idée est superbe mais pourquoi le cadre du milieu est il vide. oups! une jeune fille a oublié sont entrée.
Autre souvenir: Tosca les adieux de françoise Garner. Acte 1: le duo avec cavaradossi se passe manifiquement. La dame sort. Quand elle revient pour son échange avec scarpia à la fin de l'acte 1. les lacets qui tenaient sa robe sont défaits . que c'est -il passée? Rien, Un légère oublie, on été déjà allé se préparer pour le deuxième acte. Attention, il ne faut pas aller plus vite que la musique.
Si vous aussi vous avez remarqués ces petits imprévues qui font de la scène un moment unique, racontez-le.
L'idée de se forum m'est venu après la deuxième des contes d'hoffmann à Orange il y a 15 jours.
Tout ce passé bien sur scène jusqu'à la fin de l'acte d'olympia. Désirée Rancatore est en train de faire ses dernières vocalises quand elle pousse Cochenille qui recul, se prend les pied dans hoffmann à terre et fini sa course en tombant sur les chevilles de M.A TODOROVICH qui par douleur incorpore un AÏE dans la partition. Après l'entracte l'opéra reprend avec un Niclausse munit d'une cane que la plupart des gens ont cru appartenir à la mise en scene classique. c'est à peine si certain ont compris en l'a voyant s'appuyer dessus pour saluer.
Notons le même jour: lorsque giulietta vole le reflet d'hoffmann apparait sur scene d'immense cadre dans lesquels évolue des gens mimant les déplacements des solistes. L'idée est superbe mais pourquoi le cadre du milieu est il vide. oups! une jeune fille a oublié sont entrée.
Autre souvenir: Tosca les adieux de françoise Garner. Acte 1: le duo avec cavaradossi se passe manifiquement. La dame sort. Quand elle revient pour son échange avec scarpia à la fin de l'acte 1. les lacets qui tenaient sa robe sont défaits . que c'est -il passée? Rien, Un légère oublie, on été déjà allé se préparer pour le deuxième acte. Attention, il ne faut pas aller plus vite que la musique.
Si vous aussi vous avez remarqués ces petits imprévues qui font de la scène un moment unique, racontez-le.
Les Noces de Figaro dans la mythique production de Strehler - ACTE III
Barberine entraine Chérubin dans la coulisse et renverse le pupitre près du Clavecin avec les partitions posées dessus.
Basilio Sénéchal rentre sur scène peu après pour le finale et improvise un jeu de scène.
Je redresse le pupitre, je ramasse les partitions (air excédé qui m'a foutu le souk ici) et que je classe les partitions et que je les remette droites jusqu'au moment du choeur louant "il sagio signore". que je dirige comme prévu dans la mise en scène.
Barberine entraine Chérubin dans la coulisse et renverse le pupitre près du Clavecin avec les partitions posées dessus.
Basilio Sénéchal rentre sur scène peu après pour le finale et improvise un jeu de scène.
Je redresse le pupitre, je ramasse les partitions (air excédé qui m'a foutu le souk ici) et que je classe les partitions et que je les remette droites jusqu'au moment du choeur louant "il sagio signore". que je dirige comme prévu dans la mise en scène.
On veut la mort du ténor dont la grosse dame veut partager le sort.
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
Faites en mourir au moins un, et les deux si le coeur vous en dit.
Quant au baryton, il reste seul avec son deshonneur. (Monsieur Bluf à l\\\\\\\'Opéra)
- DavidLeMarrec
- Ténor
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- Enregistré le : 02 nov. 2003, 00:00
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Jeanch, en public (en MP si tu veux), c'est assez indélicat... En plus, ce n'était pas si catastrophique.jeanch a écrit : Mon Dieu quelle orthographe !!! Je comprends pourquoi tu aimes tant Mortier, vous parlez la même langue !
jeanch, sarcastique du midi
Ah, que ne pardonnerait-on à l'ardeur de la jeunesse...
David - mansuétudineuxdel'après-midi
- Poussette
- Mezzo Soprano
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- Localisation : Paris
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D'accord avec DavidLeMarrec, Nicco ouvre un sujet sympa et paf! Il reçoit une correction .
Il faut aussi savoir qu'il y a des étrangers qui écrivent, et si on les accueille comme ça ...
Bon, sinon, c'est tout ce que j'avais à dire, mais je continue de chercher si je n'ai pas d'anecdotes à raconter .
Il faut aussi savoir qu'il y a des étrangers qui écrivent, et si on les accueille comme ça ...
Bon, sinon, c'est tout ce que j'avais à dire, mais je continue de chercher si je n'ai pas d'anecdotes à raconter .
tout à fait d'accord ... ne pas décourager les bonnes volontés ! de l'indulgence et de la tolérance !!!! et ...Poussette a écrit :D'accord avec DavidLeMarrec, Nicco ouvre un sujet sympa et paf! Il reçoit une correction .
Il faut aussi savoir qu'il y a des étrangers qui écrivent, et si on les accueille comme ça ...
Bon, sinon, c'est tout ce que j'avais à dire, mais je continue de chercher si je n'ai pas d'anecdotes à raconter .
de l'orthographe pour ceux qui ont la chance de la connaître parfaitement ...ou plutôt à qui on a bien voulu apprendre la nécessité de la respecter, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (mais ceci est un autre débat et un autre fil non lyrique !)
P.S. : Nicco nous vous disons M.... pour La Bohème
racontez-nous
mcs
- bouzou63
- Mezzo Soprano
- Messages : 167
- Enregistré le : 11 juin 2005, 23:00
- Localisation : village Schtroumpf 3ème champignon
Des anecdotes c'est pas ce qui me manque. Je vous en donne 3 qui ont eu lieu le même soir à Garnier. Je ne sais pas comment la représentation a tenu jusqu'à la fin.
Tosca avec Behrens, Pavarotti et Bacquier. (je précise que j'étais en coulisses). Après les appels d'usage dans les retours la représentation commence. Angelotti et tout et tout. Moi je me grattais la tête parce qu'il me semblait que je n'avais pas vu passer big Lulu, mais bon... Arrive l'accord pour son entrée... Rien, l'accord est repris ... toujours rien. Le chef pose la baguette. Rideau. A ce moment arrive sur le plateau un big Lulu excédé hurlant que ce n'était pas sa faute car on était pas venu le chercher dans sa loge... Il ne doit pas bien entendre... C'est fâcheux pour un ténor!
Il fait un scandale assez comique et exige qu'on fasse une annonce le disculpant. Chose faite " suite à un incident technique M Pavarotti n'a pu faire son entrée convenablement nous reprenons du début et vous prions.... Patati patata.
On reprend tout se passe bien jusqu'au final du 1. Pendant le changement de décors les types de la technique qui l'avait en travers vont voir le chef de plateau pour qu'il fasse une contre annonce! Sinon grève immédiate!! Pendant ce temps on tentait de calmer big Lulu encore énervé dans sa loge.
Le chef de plateau invente un truc mais là je ne me rappelle plus quoi, parce que je discutais avec Bacquier.
On reprend, après la torture Mario est ramené en scène et posé délicatement sur un tabouret ( peu plausible mais bon on peut pas tout faire avec big Lulu...) . Là, stupeur générale Behrens qui normalement se jettait à ses pieds pour lui parler, se précipite sur ses genoux... Le tabouret cède sous le poids conjugué du divo et de la diva!!!!!
Hilarité générale dans la salle, la fosse, les coulisses, et même la scène. Bacquier magistral fait un signe à ses sbires pour qu'on aide Tosca à se relever (les robes empire ça aide pas).Les sbires s'executent en se poilant comme des dératés. Le chef et les musiciens bien que morts de rire continuent à jouer. Big Lulu est comme une souche par terre ne pouvant pas à cause de son poids et de problèmes aux genoux se relever seul. Comme on ne peut pas aider un condamné de manière décente, il se met difficilement à genou et se dirige à 4 pattes vers la table qui était l'élément principal au milieu de la scène. Prenant appui dessus il parvient à se redresser tout en clamant "Vittoria! vittooooooria". Et le public de repartir de plus belle....
Jusqu'à la fin de l'acte ça n'a été qu'une succession de vagues de rires incontrolés et incontrolables! Y compris chez Bacquier qui mort se marrait à qui mieux mieux la tête tournée vers les coulisses. De retour en coulisses il ne pouvait que répéter avec son accent du sud :" o les cons! o les cons"
Pavarotti hurlait dans sa loge et jurait qu'il ne retournerait pas sur le plateau, qu'il n'avait jamais vu ça!!!! Toutes les huiles de l'opéra sont descendues pour le convaincre de reprendre. Ce qu'il a fait. Je vous rassure la suite s'est bien passée. Les fusils ont fonctionné, Tosca n'a pas rebondi après son saut. Mais vrai ça reste chez moi un grand souvenir même si ce n'était pas vraiment drôle quand on y pense, je n'aurais pas aimé être à la place des artistes!
Le lendemain les critiques hésitaient certains taisaient les incidents, d'autres titraient "Tosca opéra comique hier à Garnier" etc...
Voilà, j'en ai d'autres mais celle-ci c'est vraiment la plus frappante à mes yeux
Bonne journée à tous
Tosca avec Behrens, Pavarotti et Bacquier. (je précise que j'étais en coulisses). Après les appels d'usage dans les retours la représentation commence. Angelotti et tout et tout. Moi je me grattais la tête parce qu'il me semblait que je n'avais pas vu passer big Lulu, mais bon... Arrive l'accord pour son entrée... Rien, l'accord est repris ... toujours rien. Le chef pose la baguette. Rideau. A ce moment arrive sur le plateau un big Lulu excédé hurlant que ce n'était pas sa faute car on était pas venu le chercher dans sa loge... Il ne doit pas bien entendre... C'est fâcheux pour un ténor!
Il fait un scandale assez comique et exige qu'on fasse une annonce le disculpant. Chose faite " suite à un incident technique M Pavarotti n'a pu faire son entrée convenablement nous reprenons du début et vous prions.... Patati patata.
On reprend tout se passe bien jusqu'au final du 1. Pendant le changement de décors les types de la technique qui l'avait en travers vont voir le chef de plateau pour qu'il fasse une contre annonce! Sinon grève immédiate!! Pendant ce temps on tentait de calmer big Lulu encore énervé dans sa loge.
Le chef de plateau invente un truc mais là je ne me rappelle plus quoi, parce que je discutais avec Bacquier.
On reprend, après la torture Mario est ramené en scène et posé délicatement sur un tabouret ( peu plausible mais bon on peut pas tout faire avec big Lulu...) . Là, stupeur générale Behrens qui normalement se jettait à ses pieds pour lui parler, se précipite sur ses genoux... Le tabouret cède sous le poids conjugué du divo et de la diva!!!!!
Hilarité générale dans la salle, la fosse, les coulisses, et même la scène. Bacquier magistral fait un signe à ses sbires pour qu'on aide Tosca à se relever (les robes empire ça aide pas).Les sbires s'executent en se poilant comme des dératés. Le chef et les musiciens bien que morts de rire continuent à jouer. Big Lulu est comme une souche par terre ne pouvant pas à cause de son poids et de problèmes aux genoux se relever seul. Comme on ne peut pas aider un condamné de manière décente, il se met difficilement à genou et se dirige à 4 pattes vers la table qui était l'élément principal au milieu de la scène. Prenant appui dessus il parvient à se redresser tout en clamant "Vittoria! vittooooooria". Et le public de repartir de plus belle....
Jusqu'à la fin de l'acte ça n'a été qu'une succession de vagues de rires incontrolés et incontrolables! Y compris chez Bacquier qui mort se marrait à qui mieux mieux la tête tournée vers les coulisses. De retour en coulisses il ne pouvait que répéter avec son accent du sud :" o les cons! o les cons"
Pavarotti hurlait dans sa loge et jurait qu'il ne retournerait pas sur le plateau, qu'il n'avait jamais vu ça!!!! Toutes les huiles de l'opéra sont descendues pour le convaincre de reprendre. Ce qu'il a fait. Je vous rassure la suite s'est bien passée. Les fusils ont fonctionné, Tosca n'a pas rebondi après son saut. Mais vrai ça reste chez moi un grand souvenir même si ce n'était pas vraiment drôle quand on y pense, je n'aurais pas aimé être à la place des artistes!
Le lendemain les critiques hésitaient certains taisaient les incidents, d'autres titraient "Tosca opéra comique hier à Garnier" etc...
Voilà, j'en ai d'autres mais celle-ci c'est vraiment la plus frappante à mes yeux
Bonne journée à tous
je me presse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer. Figaro. Beaumarchais
Lors des premières représentations de Don Giovanni à Bastille (dans une merveilleuse mise en scène, comme chacun sait... ), lors du souper et avant l'arrivée du commandeur, Don Giovanni se baffre bestialement une énorme assiette de spaghetti à la sauce tomate (ne me demandez pas pourquoi). Alors qu'il "mange", Elvira arrive et le conjure de se repentir et le bonhomme refuse, de plus en plus violemment.
Lors de ces représentations Terfel arrivait à la fois à manger et à chanter , tout en postillonnant copieusement sur la pauvre Elvira dont le costume commençait à être à pois rouges... Soudain, lors de son dernier refus, il projette l'assiette vers Elvira (donc vers le devant de la scène). Normalement, l'assiette devait s'arrêter juste avant la pauvre Elvira. Mais là, manque de bol, Terfel lança l'assiette trop fort : Elvira la reçu au niveau de la poitrine (beurk) et ne pu l'arrêter. L'assiette et les spaghetti finirent leur course dans la fosse d'orchestre, sur les têtes des musiciens .
Lors de la représentation suivante, au moment fatidique, Elvira se ramassa légèrement (façon gardien de but) pour intercepter plus facilement l'assiette, tandis que les musiciens de l'orchestre écartaient leurs chaises à toute vitesse et rentraient la tête dans leurs épaules...
Kat.
Lors de ces représentations Terfel arrivait à la fois à manger et à chanter , tout en postillonnant copieusement sur la pauvre Elvira dont le costume commençait à être à pois rouges... Soudain, lors de son dernier refus, il projette l'assiette vers Elvira (donc vers le devant de la scène). Normalement, l'assiette devait s'arrêter juste avant la pauvre Elvira. Mais là, manque de bol, Terfel lança l'assiette trop fort : Elvira la reçu au niveau de la poitrine (beurk) et ne pu l'arrêter. L'assiette et les spaghetti finirent leur course dans la fosse d'orchestre, sur les têtes des musiciens .
Lors de la représentation suivante, au moment fatidique, Elvira se ramassa légèrement (façon gardien de but) pour intercepter plus facilement l'assiette, tandis que les musiciens de l'orchestre écartaient leurs chaises à toute vitesse et rentraient la tête dans leurs épaules...
Kat.