Notre-Dame de Paris en feu
Re: ND Paris en feu
Formidable, l'intérieur est pour l'essentiel "intact" !!!
Bernard
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Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
- HELENE ADAM
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Re: ND Paris en feu
Image AFP
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: ND Paris en feu
Il semblerait que d'autres pays ne soient pas à la hauteur non plus. La mémoire semble vous faire défaut ou l'émotion vous submerge, mais Windsorlionrougeetblanc a écrit : ↑15 avr. 2019, 22:29Exactement. Le pays n'est plus à la hauteur de son héritage historique et symbolique.PlacidoCarrerotti a écrit : ↑15 avr. 2019, 21:58Il y a 2 ans, on a dit qu'il fallait 20 ans de travaux et 150 millions d'euros pour sauver la cathédrale. Et on tendu la sébile auprès des sponsors pour essayer de récupérer de l'argent pour entreprendre les travaux. Du pognon parti en fumée, si je peux me permettre.dge a écrit : ↑15 avr. 2019, 21:49Ce ne pourra être au mieux qu'une pâle copie.David-Opera a écrit : ↑15 avr. 2019, 21:38Sur France 2, il est laissé entendre que l'on a les savoirs-faire pour la reconstruire, et je suis sûr que tout le monde sera prêt à contribuer pour la refaire.
Les réactions de tous, Français et étrangers, croyants ou non croyants montrent l'ampleur du traumatisme.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video ... 95390.html
Même histoire à Versailles où la bergerie de la reine, jamais entretenue (il y avait un trou dans le toit de chaume et le ministère refusait de débloquer 10.000 balles pour le réparer). Elle n'a été l'objet d'attentions que lorsque les dégâts justifiaient l'intervention d'un riche mécène.
Ce pays, mon pays, n'est plus rien, un génie de l'inefficacité, avec les impôts les plus lourds du monde sans qu'on comprenne où va tout ce fric.
Exaspérée d'entendre en boucle les experts se féliciter de "l'émotion" collective et de la perspective de la "reconstruction" alors que notre perte est tout simplement vertigineuse.
a connu un drame similaire.
https://www.lesoir.be/art/incendie-au-c ... 062L2.html
c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule
(audiard)
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Re: ND Paris en feu
Notre-Dame a aussi un grand orgue Cavaillé-Coll et trois organistes titulaires se partagent la tribune pour les services. Pensons aussi à tous les concerts régulièrement donnés ici sur ce magnifique instrument.
Une pensée aussi pour le travail des facteurs d'orgues qui ont restauré l'instrument il y a plus de vingt ans.
Une pensée aussi pour le travail des facteurs d'orgues qui ont restauré l'instrument il y a plus de vingt ans.
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Re: ND Paris en feu
Oui Bernard, quel soulagement!
Re: Notre-Dame Paris en feu
Apparemment l'orgue est en bon état!
Re: Notre-Dame Paris en feu
Mais la croisée du transept s'est effondrée
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Notre-Dame Paris en feu
Un metteur en scène d'opéra a exhumé une prophétie de Nostradamus au sujet de cet incendie
C'est un chemin de croix mémoriel
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Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Notre-Dame Paris en feu
Juste hallucinant :
« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure. À mesure qu’ils approchaient du sol, les deux jets de plomb liquide s’élargissaient en gerbes, comme l’eau qui jaillit des mille trous de l’arrosoir. Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre. La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. Et parmi ces monstres ainsi réveillés de leur sommeil de pierre par cette flamme, par ce bruit, il y en avait un qui marchait et qu’on voyait de temps en temps passer sur le front ardent du bûcher comme une chauve-souris devant une chandelle.
Sans doute ce phare étrange allait éveiller au loin le bûcheron des collines de Bicêtre, épouvanté de voir chanceler sur ses bruyères l’ombre gigantesque des tours de Notre-Dame. »
« Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo
« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur les ténèbres de la façade inférieure. À mesure qu’ils approchaient du sol, les deux jets de plomb liquide s’élargissaient en gerbes, comme l’eau qui jaillit des mille trous de l’arrosoir. Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. Leurs innombrables sculptures de diables et de dragons prenaient un aspect lugubre. La clarté inquiète de la flamme les faisait remuer à l’œil. Il y avait des guivres qui avaient l’air de rire, des gargouilles qu’on croyait entendre japper, des salamandres qui soufflaient dans le feu, des tarasques qui éternuaient dans la fumée. Et parmi ces monstres ainsi réveillés de leur sommeil de pierre par cette flamme, par ce bruit, il y en avait un qui marchait et qu’on voyait de temps en temps passer sur le front ardent du bûcher comme une chauve-souris devant une chandelle.
Sans doute ce phare étrange allait éveiller au loin le bûcheron des collines de Bicêtre, épouvanté de voir chanceler sur ses bruyères l’ombre gigantesque des tours de Notre-Dame. »
« Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
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