Les légendes futures de notre présent...

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parsifal832
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Message par parsifal832 » 16 juil. 2005, 21:49

Certes les générations futures ne se souviendront plus de M. DUPUY,F.GARNER,A.FONDARY,G.PY,A.FRANCOIS,etc...Pourtant avec un bon impressario,ces artistes auraient pu avoir la mème renommée que ceux cités par FRIEDMUND...
De mème que ,qui parmi vous se souvient de LINA CAVALIERI,grande cantatrice de l'opéra de Paris dans les années 1910 ,née à ROME en 1874,morte à Florence en 1944,ayant débuté comme chanteuse de cabaret, et mariée au ténor français LEON MURATORE?

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JdeB
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Message par JdeB » 16 juil. 2005, 22:02

Elle était considérée comme l'une des plus belles femmes du monde et ce fut l'une des premières Divas de l'histoire à faire de la pub...
Jérôme qui possède une photo dédicacée de La Cavalieri

parsifal832
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Message par parsifal832 » 16 juil. 2005, 22:21

JdeB a écrit :Elle était considérée comme l'une des plus belles femmes du monde et ce fut l'une des premières Divas de l'histoire à faire de la pub...
Jérôme qui possède une photo dédicacée de La Cavalieri
BRAVO Jérome!
Si j'ai parlé de la CAVALIERI,c'est que j'ai revu hier au soir un film(que j'avais déja vu à sa sortie en 1956),qui raconte d'une manière très romancée les années de jeunesse de la diva;le titre de ce film un tantinet"cucul",est 'La donna piu bella del mondo',il est mis en scène par R.LEONARD et il affiche dans le role de la diva, une GINA LOLLOBRIGIDA adorable et dans un role non négligeable le grand MARIO DEL MONACO lui-mème!(tué à balles réelles à la fin de TOSCA par un rival jaloux!)
Ce film est visible pour quelques jours encore sur CINETOILE(canal 19 de TPS)

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HV
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Message par HV » 17 juil. 2005, 09:25

Jean-Luc a écrit :Parmi les moments marquants, moi qui ne vais à l'opéra que depuis trois ans, et uniquement à Paris pour le moment, je relèverai notamment toutes les productions de Laurent Pelly, le Capriccio de Carsen, ainsi que Rusalka par le même Carsen, le Tristan de Sellars, l'Elektra de Hartmann (oui, je sais que...), mais la soirée la plus marquante restera cette première d'Otello dirigé par Gergiev, qui m'a captivé du début à la fin. J'en oublie certainement, mais ce sont ces exemples qui me viennent immédiatement à l'esprit. On pourrait ajouter également la Jenufa du Châtelet avec Mattila il y a trois ans, et le Femme sans ombre de Bob Wilson.

Jean-Luc.
Pour Jenufa et la Femme sans ombre, les spectacles mis en scène par Braunschweig et Homoki sont plus marquants.
J'ajouterai Salomé par Bondy, et bien sûr Atys.
Pour Pelly, Ariane n'est pas au niveau de la Duchesse ...

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Jean-Luc
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Message par Jean-Luc » 17 juil. 2005, 12:11

Malheureusement, je n'ai pas vu les productions dont tu parles, sauf la Salomé de Bondy que j'ai en dvd, mais j'ai un peu de mal avec Malfitano (dans ce rôle là, sur le plan vocal, pas dramatique... par ailleurs je l'ai vue à la télévision dans Stiffelio avec Carreras, et je l'ai trouvée plutôt bien) : par contre, Terfel, Silja et Riegel sont superlatifs.
Mais sans avoir vu la mise en scène d'Homoki de la Femme sans ombre, j'ai trouvé celle de Bob Wilson vraiment géniale, pour une raison : pour une fois, il s'est résolu à assouplir son dispositif habituel : d'abord, involontairement, parce que Laffont ne suivait pas forcément ses indications, ce qui cadre bien avec le personnage du teinturier, assez bonhomme... et surtout, parce qu'on y exposait l'opposition entre les adultes, dont les gestes sont plus ou moins stéréotypés, puisque les adultes prennent des postures (sociales notamment), des masques - et d'autre part, les enfants qui, à la fin, arrivaient sur scène en courant avec des mouvements naturels. J'avais trouvé l'effet grandiose, et je ne crois pas que l'on puisse trouver une idée aussi géniale pour illustrer le sens de cet opéra, qui va plus loin que la Flûte enchantée dont il s'inspire : il ne s'agit pas seulement de définir une dialectique du haut et du bas, du vil et du noble, de la terre et du ciel, du pur et de l'impur, mais l'apparition de l'enfant tranche sur tout cela : l'enfant n'est encore rien de déterminé, c'est la vie qui s'exprime de façon désordonnée. Cette façon dont les enfants apparaissaient à la fin de la mise en scène de Wilson m'a fait penser aux réactions que nous avions tous lorsque la récréation sonnait (et tandis que l'Ecole vise à faire de nous des adultes, c'est-à-dire à nous apprendre, d'abord, à nous TENIR). Je trouve que c'était quand même bien vu de la part du metteur en scène.[/quote]

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Message par olaf » 17 juil. 2005, 13:47

Jean-Luc a écrit : j'ai trouvé celle de Bob Wilson vraiment géniale, pour une raison : pour une fois, il s'est résolu à assouplir son dispositif habituel : d'abord, involontairement, parce que Laffont ne suivait pas forcément ses indications, ce qui cadre bien avec le personnage du teinturier, assez bonhomme....
[/quote]

Désolé de devoir te contredire sur ce point Jean-Luc. Mais ce n'est absolument pas Lafont qui ne suivait pas les indications de Bob Wilson, mais c'est Wilson qui avait du rôle de Barak une vision très différente. Il voulait justement marquer l'opposition entre Barak qui appartenait au monde d'en bas et le couple impérial (et même sa femme) qui était du monde d'en haut donc avec une gestique plus "fabrication Bob Wilson".

D'ailleurs un critique d'un quotidien du matin (suivez mon regard) croyait faire le malin en qualifiant Lafont "incorrigible" qui ne savait même pas suivre les indications de Wilson....Ce fut l'arroseur arrosé....
O.

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Message par Jean-Luc » 17 juil. 2005, 13:54

Mais tu ne me contredis pas vraiment : en fait, lorsqu'on juge un spectacle, c'est assez difficile, voire impossible, de déterminer ce qui relève des indications du metteur en scène, et ce qui tient à la liberté ou à la mise en oeuvre des chanteurs.

Ceci dit, j'ai discuté avec un monsieur qui a vu presque toutes les représentations, et qui m'a affirmé que Laffont ne faisait pas les mêmes gestes tous les soirs ! Mais comme je l'ai dit, peu importe !

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Message par Jean-Luc » 17 juil. 2005, 13:57

Ah oui, et pour ce critique dont tu parles (n'est-ce pas plutôt celui du quotidien du soir...?), son article m'a énervé à un point... entre autres stupidités, il déclarait qu'on aurait préféré voir du bleu plutôt que du vert à tel ou tel moment (à propos du "vert pomme" qui devait illuminer le scène à peu près cinq minutes sur l'ensemble de l'opéra... si ce n'est pas de la mauvaise foi...).

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Message par olaf » 17 juil. 2005, 14:06

Jean-Luc a écrit :Ah oui, et pour ce critique dont tu parles (n'est-ce pas plutôt celui du quotidien du soir...?), son article m'a énervé à un point... entre autres stupidités, il déclarait qu'on aurait préféré voir du bleu plutôt que du vert à tel ou tel moment (à propos du "vert pomme" qui devait illuminer le scène à peu près cinq minutes sur l'ensemble de l'opéra... si ce n'est pas de la mauvaise foi...).
C'est bien un critique d'un journal du matin connu pour ses bourdes légendaires.....

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Message par olaf » 17 juil. 2005, 14:08

En tous cas Lafont n'avait que très peu gouté "l'incorrigible" et il s'était empressé de téléphoner à ce monsieur pour lui demander ce qu'il connaissait du travail de Wilson pour cette production.

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