L'Opéra National de Paris : actualités.
- David-Opera
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Le communiqué du gouvernement règle le problème pour des danseurs entrés dans l'Académie avant 2022 (départ et retraite à 42 ans).
Il laisse ensuite aux directeurs de l'ONP et de la Comédie Française le soin de discuter et de définir avec les personnels, et les artistes en particulier, les particularités à insérer dans le projet de réforme d'ici l'automne 2020.
C'est donc dans ce cadre que les artistes doivent signifier les dispositions à prendre envers leurs successeurs afin qu'ils ne soient pas lésés.
Ainsi, si les danseurs ne pourront plus prendre d'office leur retraite à 42 ans, il faut maintenant prévoir, dans ce projet, que l’État finance la reconversion (modalités et délais à définir), qu'il garantisse un revenu décent dans le cas où la reconversion ne permet pas aux danseurs d'avoir un métier suffisamment bien rémunéré, et que le complément de revenu, dans ce cas, soit pris en compte dans le calcul de points.
Il faut bien comprendre une chose : le gouvernement ne veut plus payer des gens à rien faire, d'ici 2045 (car c'est à cet horizon qu'il raisonne), en revanche, il accepte d'abonder, dans certains cas, les situations professionnelles afin de garantir un revenu décent jusqu'à la retraite.
Et envers les danseurs, après une telle carrière, le gouvernement et la population en général peut tout à fait accepter un mécanisme qui maintient les danseurs dans une autre activité, au delà de 42 ans, en leur assurant un complément de revenu (ou bien un revenu minimum supérieur à la moyenne nationale) à la hauteur de ce qu'ils ont fait pour l'art.
Surtout que cela ne concerne que quelques centaines de personnes.
Donc le gouvernement se déclare maintenant hors-jeux, et invite les personnels à faire leurs propositions aux directeurs.
Pour moi c'est clair.
Maintenant, si les artistes ne rentrent pas dans le jeu de la négociation de suite avec la direction, cela signifie qu'ils se mobilisent de fait contre le projet de réforme national dans son ensemble, en pensant que c'est le meilleur moyen de défendre leurs intérêts et ceux de leurs successeurs, et j'ai bien peur, vu que la situation économique est favorable au gouvernement pour encaisser les coûts du blocage social jusqu'à 2022, que l'ONP y perde beaucoup dans ce cas, ainsi que pour son avenir.
Il laisse ensuite aux directeurs de l'ONP et de la Comédie Française le soin de discuter et de définir avec les personnels, et les artistes en particulier, les particularités à insérer dans le projet de réforme d'ici l'automne 2020.
C'est donc dans ce cadre que les artistes doivent signifier les dispositions à prendre envers leurs successeurs afin qu'ils ne soient pas lésés.
Ainsi, si les danseurs ne pourront plus prendre d'office leur retraite à 42 ans, il faut maintenant prévoir, dans ce projet, que l’État finance la reconversion (modalités et délais à définir), qu'il garantisse un revenu décent dans le cas où la reconversion ne permet pas aux danseurs d'avoir un métier suffisamment bien rémunéré, et que le complément de revenu, dans ce cas, soit pris en compte dans le calcul de points.
Il faut bien comprendre une chose : le gouvernement ne veut plus payer des gens à rien faire, d'ici 2045 (car c'est à cet horizon qu'il raisonne), en revanche, il accepte d'abonder, dans certains cas, les situations professionnelles afin de garantir un revenu décent jusqu'à la retraite.
Et envers les danseurs, après une telle carrière, le gouvernement et la population en général peut tout à fait accepter un mécanisme qui maintient les danseurs dans une autre activité, au delà de 42 ans, en leur assurant un complément de revenu (ou bien un revenu minimum supérieur à la moyenne nationale) à la hauteur de ce qu'ils ont fait pour l'art.
Surtout que cela ne concerne que quelques centaines de personnes.
Donc le gouvernement se déclare maintenant hors-jeux, et invite les personnels à faire leurs propositions aux directeurs.
Pour moi c'est clair.
Maintenant, si les artistes ne rentrent pas dans le jeu de la négociation de suite avec la direction, cela signifie qu'ils se mobilisent de fait contre le projet de réforme national dans son ensemble, en pensant que c'est le meilleur moyen de défendre leurs intérêts et ceux de leurs successeurs, et j'ai bien peur, vu que la situation économique est favorable au gouvernement pour encaisser les coûts du blocage social jusqu'à 2022, que l'ONP y perde beaucoup dans ce cas, ainsi que pour son avenir.
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"Le problème à l'opéra, c'est son public." Patrice Chéreau.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Ce ne sont ni le gouvernement,ni le personnel qui perdront le plus,c est la France et son image à l etranger...Louis XIV l avait compris et avait donné les moyens de créer l excellence,.Désormais,étant dirigés par de sinistres boutiquiers mercantiles,tout ne se mesure qu a l aune financière...tout ce rafus pour quelques centaines de danseurs est indécent...qu ils commencent par toucher aux sénateurs et autres vrais privilégiés et ils auront trouvés des économies pour laisser travailler très dur ceux qui font briller notre pays...
Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Il y a environ 6 retraités par an chez les danseurs.
On peut tout de même leur payer une pension de 1000 euros par mois sans ruiner le pays...
Ou bien les reconvertir après une formation coûteuse et leur assurer un salaire de 6000 euros jusqu'à 64 ans !?
Quant à la Comédie française, je ne vois pas où sont les emplois à forte pénibilité.
On peut tout de même leur payer une pension de 1000 euros par mois sans ruiner le pays...
Ou bien les reconvertir après une formation coûteuse et leur assurer un salaire de 6000 euros jusqu'à 64 ans !?
Quant à la Comédie française, je ne vois pas où sont les emplois à forte pénibilité.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
A l'époque de Louis XIV, la moitié de la population était ouvrière agricole et ne disposait de presque rien. D'ailleurs, les pauvres il s'en fichait et il les taxait à 50%
Nous avons un peu évolué depuis.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Ou plutôt leur financer un complément de revenu d'activité, ce qui ne va pas à l'encontre du projet de réforme.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Ils veulent un minimum pour vivre et trouver un autre travail à côté.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Donc on est d'accord, mais le gouvernement ne veut pas appeler cela "retraite". C'est très subtil en fait.
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
C'est à dire leur donner une indemnité de plus de 700000 € à 40-42 ans pour qu'ils "complètent" leurs revenus en attendant l'âge de la retraite à 62 ans.
Prenez vos calculettes.
l'État peut bien tout , indéfiniment, c'est ça ?
L'idée d'aider ces gens à s'orienter vers d'autres activités professionnelles alors qu'il leur reste plus de 20 ans de vie active devant eux , c'est vraiment absurde ?
D'autant que ce sont des gens qui ont fait preuve de talent, d'effort et que l'État a déjà mis des moyens considérables pour leur formation antérieure , non ?
Parce que la formation de danseur à l'Opéra n'est pas gratuite pour les finances de l'État j'imagine.....
Bref...
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
C'est pas 1000 € ... ça c'est une fake news , voir les chiffres réels publiés dans Le Monde ( qui n'est pas anti gréviste ) et rapportés plus hautmuriel a écrit : ↑29 déc. 2019, 09:33Il y a environ 6 retraités par an chez les danseurs.
On peut tout de même leur payer une pension de 1000 euros par mois sans ruiner le pays...
Ou bien les reconvertir après une formation coûteuse et leur assurer un salaire de 6000 euros jusqu'à 64 ans !?
Quant à la Comédie française, je ne vois pas où sont les emplois à forte pénibilité.
Bernard
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Re: L'Opéra National de Paris : actualités.
Mais pourquoi n’aider que les danseurs de l’ONP qui représentent 1% des danseurs en France ?
Les autres sont de moins bon niveau ? Cela reste à prouver...
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