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Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 11 sept. 2019, 15:01
par Bernard C
David-Opera a écrit :
11 sept. 2019, 11:25
(...)Ils étaient absorbés, littéralement subjugués et embarqués sur une autre planète.
J'adore tes propos parfois lunaires.... à l'image de ton avatar

Bernard :hippi:

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 11 sept. 2019, 16:26
par JdeB
ce n'est pas lunaires du tout comme propos...c'est ce que David éprouvait devant Mortier, sentiments peu partagés par certains Mortier boys selon ce que j'ai pu constater...
au départ, je réagissais aux propos de David : "Neef est très différent de Mortier"

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 11 sept. 2019, 17:54
par PlacidoCarrerotti
JdeB a écrit :
11 sept. 2019, 11:09
David-Opera a écrit :
11 sept. 2019, 10:55
En tout cas, certains de ces jeunes doivent leur carrière d'aujourd'hui à leur travail à ses côtés.
sans aucun doute, c’est pour cela qu'ils faisaient l'effort de ne pas trop bailler...
David essaie de nous dire que le copinage prime sur le talent.

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 11 sept. 2019, 17:55
par PlacidoCarrerotti
JdeB a écrit :
11 sept. 2019, 16:26
ce n'est pas lunaires du tout comme propos...c'est ce que David éprouvait devant Mortier, sentiments peu partagés par certains Mortier boys selon ce que j'ai pu constater...
au départ, je réagissais aux propos de David : "Neef est très différent de Mortier"
David ferait de la projection personnelle sur leur attitude ?

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 11 sept. 2019, 21:53
par David-Opera
Oui. Cette idée est bien étrange.

Alexander Neef : « L'opéra n'existe pas, il y a des opéras »

Posté : 12 sept. 2019, 10:07
par David-Opera
Alexander Neef : « L'opéra n'existe pas, il y a des opéras »
Alexander Neef, le prochain directeur de l'Opéra de Paris se livre sur sa vision du monde lyrique d'aujourd'hui et de demain. Il revient sur sa nomination, sa rencontre avec Emmanuel Macron, son expérience nord-américaine et dessine les grands axes de son projet pour Paris.

https://www.francemusique.fr/opera/alex ... eras-76274

...
Pourquoi pensez-vous qu'Emmanuel Macron vous a choisi ?

Je crois que c'est une combinaison de plusieurs facteurs. A l'image de mon expérience personnelle qui a débuté à l'Opéra de Paris et qui s'est poursuivie en Amérique du nord, à l'Opéra de Toronto au Canada et à celui de Santa Fe aux Etats-Unis. J'ai pu voir des choses très différentes de ce qui se fait en Europe, sur la façon dont on s'occupe de l'art et de la culture et comment le public les perçoit. ...

En Amérique du nord, il y a une quasi absence de subventions publiques et cela nous pousse chaque jour à trouver une raison pour expliquer à notre public pourquoi il faut venir à l'opéra, pourquoi on continue à donner ces œuvres. Cela m'a fait du bien d'avoir cette réflexion, qui a tendance à ne plus exister en Europe. Ici, au Canada et aux Etats-Unis, je suis forcé d'avoir cette réflexion. ...

Vous comptez donc vous servir de votre expérience dans votre nouvelle fonction ?

... Il faut se rappeler que les subventions publiques ont un grand avantage, cela permet un volume d'activité intense et donc d'être beaucoup plus présent. La quantité de ce que l'Opéra de Paris produit en termes d'opéra, de ballets ou de concerts est très importante. S'il n'y a pas cette quantité alors vous n'avez pas beaucoup d'influence. Et c'est ça qui est vraiment extraordinaire avec une maison comme celle de l'Opéra de Paris, nous avons du poids. C'est ce qui permet de construire une solide connexion avec le public et d'engager une discussion sur ce qu'est cet art que nous produisons, comment cela change la vie des gens.

Le mot « changer » est peut être trop fort. Mais c'était l'idée du théâtre à l'origine : rassembler les citoyens d'une ville pour partager une expérience ressentie individuellement. C'est toujours notre force aujourd'hui, pourtant dans une société où nous ne sommes plus obligés de sortir de chez soi, grâce aux nombreuses offres de divertissement disponibles à la maison, très peu chères. C'est ce que disait toujours Gerard Mortier, avec qui j'ai travaillé à l'Opéra de Paris : « il n'y a pas de démocratie sans le théâtre ». Je trouve que cela fait sens, cet aspect politique de l'art, pas au sens de la politique quotidienne, ce n'est pas ce qu'on fait, surtout pas à l'opéra. Mais politique dans l'ancien sens du mot, c'est-à-dire de traiter les choses qui concernent la société.
...

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 16 sept. 2019, 11:06
par HELENE ADAM
Dans sa critique de la Traviata à Garnier, Diapason suggère que Mariotti pourrait succéder à Jordan.

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 16 sept. 2019, 13:20
par Snobinart
Il fait parti des noms qui circulent comme Ettinger, Sagripanti, Malkki...

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 16 sept. 2019, 15:01
par David-Opera
J'en serais très heureux, Michele Mariotti a l'expérience du répertoire italien et du grand répertoire français, et sa Traviata le montre à son meilleur.

Re: Succession de Stéphane Lissner

Posté : 16 sept. 2019, 15:14
par Loïs
Snobinart a écrit :
16 sept. 2019, 13:20
Il fait parti des noms qui circulent comme Ettinger, Sagripanti, Malkki...
MET : Yannick Nezet-Seguin
Scala : Riccardo Chailly
Covent Garden : Antonio Pappano
Staatsoper Berlin : Daniel Baremboïm
etc...
Paris pourrait peut être prétendre à un grand nom et pas seulement à un bon ou à un excellent chef