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Posté : 01 avr. 2005, 11:15
par aroldo
muriel a écrit :
PaoloAlbiani a écrit :Je vous prépare une conférence sur la Figure du père dans la dramaturgie verdienne.... pour le mois de septembre....
Intéressant !!!

et pourquoi la Mère est-elle toujours absente ? (chez Verdi et peut-être dans l'Opéra en général ?)
Est-ce qu'il ne faudrait pas chercher simplement du coté du sexe des compositeurs et des librettistes ?
Genre Verdi qui se dirait "bon au moins la douleur du père qui perd son petit je connais je peux l'exprimer ...."
Je sais qu'il y a des contre-exemples (on peut toujours trouver des contre-exemple) .... mais il serait interessant de voir les choix des compositrices à ce niveau !

Posté : 01 avr. 2005, 11:19
par tuano
Azucena est quand même un sacré rôle de mère. On a parlé récemment d'Amelia.

Sinon, hors Verdi, il y a la Reine de la Nuit, Fidès, la mère de Stolzius, Marcellina, la Mère de Hänsel et Gretel, Teresa...

Posté : 01 avr. 2005, 11:22
par aroldo
D'accord pour Azucenza et surtout pour Fidès .... mais pour la Reine de la nuit ou encore Marcelina je ne trouve qu'elles s'expriment en tant que mère si tu vois ce que je veux dire !
Teresa :?:
Si j'y suis une autre mère folle d'amour : Lucrèzia Borgia !
Je ne sais pas si on peut parler de Sémiramide ....

Posté : 01 avr. 2005, 11:24
par tuano
aroldo a écrit :D'accord pour Azucenza et surtout pour Fidès .... mais pour la Reine de la nuit ou encore Marcelina je ne trouve qu'elles s'expriment en tant que mère si tu vois ce que je veux dire !
Non, je ne vois pas. Elles font des misères à leur enfant mais ne vont pas jusqu'à l'empoisonner mortellement deux fois !

Posté : 01 avr. 2005, 11:28
par aroldo
Ben je veux dire que face à la manière bouleversante avec laquelle s'exprime le papa verdien, Mozart ne les pas réellement en scène en tant que "maman" !
Teresa, la mère d'Amina ?
J'ajoute que quand j'écrivais plus haut que toutes les mères lyriques veulent tuer leur progéniture, j'exagerais ... mais n'empèche que le premier exemple qui me soit venu à l'esprit c'est Médée !

Posté : 01 avr. 2005, 11:42
par yves
je pense que la société occidentale, et surtout à cette époque, est fondée sur le patriarcat! (les mouvements feministes n'étaient même pas envisagés). donc l'autorité est le père! et dramatiquement il est plus interessant de parler du père que de la mère réduite au tâches du foyer, même si bourgeoise, ou aristocrate, elle n'en fout pas une.

La femme est reduite à l'amour, sauf a mon avis des le début du vingtieme (avec les suffragettes qui emergent ), non??

yves, pas misogyne du tout , mais marié :roll:

Posté : 01 avr. 2005, 11:50
par aroldo
Si, si je suis d'accord.
Mais effectivement il y a des contre-exemples.
Ce qui est sûr c'est qu'un choix est le plus souvent fait, entre amoureuses et mère (comme dans le vieux cinéma d'Hollywood : souvenez vous du scandale quand Lana Turner a joué Constance dans Peyton Place) ... et qu'une prima ou une seconda donna ... préfère jouer les jeunes femmes que les grand-mères !
Alors que les ténors au début du XIX et les barytons après étaient traditionnellement des figures paternelles (et plus amoureuses) ce qui devait omoins génés les interprètes ...
Bon plus tard on a quand même une Butterfly, une Suor Angelica (encore que ...), avant outre Amelia je pense aussi à Imogène (mais aucune allusion aux maternités d'Anne Boleyn, Elisabetta de Valois ou de Maria Stuarda) ...
bref généraliser est un danger, mais en tous cas je ne trouve pas la remarque de Barberine dénué de sens !
Bon on est plus dans le fil là !

Posté : 01 avr. 2005, 12:13
par Abigaille
Bien je sors de mon trou,pour dire mon verdi préféré sans aucune suprise:Nabucco.

Posté : 01 avr. 2005, 12:27
par DavidLeMarrec
Abigaille a écrit :Bien je sors de mon trou,pour dire mon verdi préféré sans aucune suprise:Nabucco.
C'est pas du flood, ça ? :D

David - maisdufloodnonabusif,alors

Posté : 01 avr. 2005, 16:25
par marie
Moi c'est Traviata, c'est très subjectif mais c'est avec cette oeuvre que je suis devenue une "amatrice" d'opéra , et je reste fidèle à mes premières amours...
ML