L' HISTOIRE du CHANT VERDIEN.... avant 1970....

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PaoloAlbiani
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L' HISTOIRE du CHANT VERDIEN.... avant 1970....

Message par PaoloAlbiani » 05 mars 2005, 09:48

Je me sens l'envie (provocatrice, je l'avoue) d'ouvrir un fil parallèle à celui sur le Chant wagnérien, sur le Chant Verdien. Il ne serait d'ailleurs pas inintéressant de se lancer dans des comparaisons vocales sur les artistes ayant abordés à la fois Verdi et Wagner (je pense à Roswaenge, à Vickers, à Nilsson, à Rysanek, à Melchior......, la liste est immensement longue...)

Commençons donc par le superbe coffret EMI intitulé LES INTROUVABLES DU CHANT VERDIEN.... Indispensable. Gigli y côtoie Tamagno, Roswaenge partage l'affiche avec Del Monaco.... sans oublier nos français Pol Plançon, Léonce Escalaïs et les autres......

A vous....

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phenix
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Message par phenix » 05 mars 2005, 09:51

Chouette, j'espère que je vais apprendre beaucoup de choses....

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Message par PaoloAlbiani » 05 mars 2005, 09:57

Je le souhaite.... et j'en suis certain....

En effet, je pense qu'il est difficile d'apprécier le chant actuel sans avoir une idée de ce qui se faisait auparavant (J'entands par "auparavant", le siècle dernier dans son ensemble et non les 20 dernières années du siècle passé...!!)

Le chant actuel est l'héritage et la synthèse de toute l'histoire des artistes.....

sebmartin
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Verdi et barytons

Message par sebmartin » 05 mars 2005, 11:35

Qui parle de Verdi, se doit de mettre en avant les grandes voix de barytons, qui ont personnalisées la dénomination même de baryton verdi,
en premier lieu songeons à Victor Maurel, créateur d'un certain nombre de rôles verdiens,
puis la lignée des barytons italiens, dans le désordre Capuccilli(1926), Bastianini (1922-1967), Stracciari (1875-1955), Titta Ruffo, Pasquale Amato;.....
les américains célèbre du Met Warren , DeLuca, Tibbett, Sherrill Milnes, Robert Merrill...
et tous ceux que j'oublie,
plus pès de nous Bruson, Nucci ?, même si certains puristes ne les considère pas comme "véritable" baryton verdi

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Re: L'HISTOIRE DU CHANT VERDIEN.... avant 1970...

Message par Friedmund » 05 mars 2005, 11:40

PaoloAlbiani a écrit : Il ne serait d'ailleurs pas inintéressant de se lancer dans des comparaisons vocales sur les artistes ayant abordés à la fois Verdi et Wagner (je pense à Roswaenge, à Vickers, à Nilsson, à Rysanek, à Melchior......, la liste est immensement longue...)
D'autant que le coffret VERDI recèle quelques merveilles commises par de grands Wagnériens:

- Lauritz Melchior en Otello (bon, ben, Melchior, on a tout dit)
- Lotte Lehmann en Desdemona (j'en frémis rien que d'y penser
- Meta Seinemeyer en Leonora de Forza (à vous arracher des larmes)
- Frida Leider en Leonora de Trovatore
- Paul Franz et Helge Roswaenge pour Radames, les deux magnifiques; on retrouvera Roswaenge en Arrigo
- Martha Modl en Lady Macbeth
- Alexander Kipnis en Fiesco
- Heinrich Schlussnuss pour une Urna Fatale mémorable en allemand

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Message par PaoloAlbiani » 05 mars 2005, 11:45

Concernant les barytons, je te renvoie au fil sur les "barytons préférés" dans lequel nous avons tous beaucoup écrit.

Les barytons Verdi d'avant 1970, Bastianini bien sûr, Protti évidement, Guelfi sans doute, Merril incontestablement.... et j'en oublie certains qui me reviendront.... Plus anciens encore, Carlo Galeffi, Carlo Tagliabue, Mattia Batistini, Tita Ruffo, Riccardo Stracciari et nos français Authur Endrèze, Jean Borthayre.....

Commençons par évoquer les sources du chant verdien, dont nous possédons quelques enregistrements des créateurs de certains rôles. Je pense à Francesco Tamagno, le créateur d'Otelle (mais la bande demande une certaine habitude pour l'écouter.....)

J'y retourne

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Message par PaoloAlbiani » 05 mars 2005, 11:46

Cher Friedmund, tu me retires les mots de la bouche.
Je suis bien évidement d'accord avec toi

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Re: Verdi et barytons

Message par Friedmund » 05 mars 2005, 11:46

sebmartin a écrit :Qui parle de Verdi, se doit de mettre en avant les grandes voix de barytons, qui ont personnalisées la dénomination même de baryton verdi,
en premier lieu songeons à Victor Maurel, créateur d'un certain nombre de rôles verdiens,
puis la lignée des barytons italiens, dans le désordre Capuccilli(1926), Bastianini (1922-1967), Stracciari (1875-1955), Titta Ruffo, Pasquale Amato;.....
les américains célèbre du Met Warren , DeLuca, Tibbett, Sherrill Milnes, Robert Merrill...
et tous ceux que j'oublie,
plus pès de nous Bruson, Nucci ?, même si certains puristes ne les considère pas comme "véritable" baryton verdi
Tout à l'heure, je parlais de Schlussnuss. Puisque Paolo commence le fil sous l'égide d'une pointe de provocation je dirai que ce dernier vaut bien ses contemporains italiens :D

J'aurais ajouté deux barytons qui représentent pour moi l'essence même du baryton verdien: à la fois somptueux et châtié, avec du mordant et de la présence:
- APPOLO GRANFORTE(dont il nous reste un Iago intégral et somptueux sous la baguette de Sabajno)
- le jeune CARLO TAGLIABUE (dont il reste un Carlo di Vargas mémorable de 42, et quasi intégral- manque le duo 'Sleale' - entouré d'une autre voix verdienne somptueuse: le Guardiano de TANCREDI PASERO, absolument superbe de musicalité et de beauté)

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Message par PaoloAlbiani » 05 mars 2005, 11:53

La encore, je suis parfaitement d'accord avec toi. Schlunuss n'a rien à envier à ses collègues italiens..... Un très grand.... Son Urna Fatale est mémorable.

Je dirai la même chose sur Tagliabue qui reste pour moi le meilleur Vargas de la discographie de la Foza....

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Re: L'HISTOIRE DU CHANT VERDIEN.... avant 1970...

Message par Friedmund » 05 mars 2005, 12:09

Friedmund a écrit :
PaoloAlbiani a écrit : Il ne serait d'ailleurs pas inintéressant de se lancer dans des comparaisons vocales sur les artistes ayant abordés à la fois Verdi et Wagner (je pense à Roswaenge, à Vickers, à Nilsson, à Rysanek, à Melchior......, la liste est immensement longue...)
D'autant que le coffret VERDI recèle quelques merveilles commises par de grands Wagnériens:

- Lauritz Melchior en Otello (bon, ben, Melchior, on a tout dit)
- Lotte Lehmann en Desdemona (j'en frémis rien que d'y penser
- Meta Seinemeyer en Leonora de Forza (à vous arracher des larmes)
- Frida Leider en Leonora de Trovatore
- Paul Franz et Helge Roswaenge pour Radames, les deux magnifiques; on retrouvera Roswaenge en Arrigo
- Martha Modl en Lady Macbeth
- Alexander Kipnis en Fiesco
- Heinrich Schlussnuss pour une Urna Fatale mémorable en allemand
Et pour jeter un pont avec un le fil Wagner, Emmy Destinn dont Tristan parlait pour Senta, que l'on retrouve ici en Leonora et Aida.

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