Réhabiliter les Pêcheurs de perles
Alors là, je suis confondu d'admiration. Tu parles d'or, David von Bordeaux.
Merci pour cette contribution.
B., enthousiasmé par la sagacité, la finesse et l'esprit de ce qu'il vient de lire.
P.S. J'ai entendu dire beaucoup de bien du livre d'Hervé Lacombe sur l'opéra français du XIXe (Fayard), centré je crois sur Les Pêcheurs de perles.
P.P.S. désolé mais je ne sais pourquoi mon Gluck est affligé d'hydropisie aujourd'hui.
Merci pour cette contribution.
B., enthousiasmé par la sagacité, la finesse et l'esprit de ce qu'il vient de lire.
P.S. J'ai entendu dire beaucoup de bien du livre d'Hervé Lacombe sur l'opéra français du XIXe (Fayard), centré je crois sur Les Pêcheurs de perles.
P.P.S. désolé mais je ne sais pourquoi mon Gluck est affligé d'hydropisie aujourd'hui.
Moi je voulais juste dire ma tendresse pour La Jolie Fille de Perh plus encore que pour Les pècheurs de perle.
Je me suis toujours dit qu'à recherchéer un "bel-canto à la française" (comme je l'ai déjà lu en me demandant exactement ce qu'on entendait par là) du côté d'Auber on passait à côté d'une oeuvre qui est pour moi la meilleure preuve de l'invention mélodique de Bizet.
La sérénade ou la scène de la folie ... c'est beau comme du Bellini !
C'est un opéra qui m'enchante de la première à la dernière note.
Je me suis toujours dit qu'à recherchéer un "bel-canto à la française" (comme je l'ai déjà lu en me demandant exactement ce qu'on entendait par là) du côté d'Auber on passait à côté d'une oeuvre qui est pour moi la meilleure preuve de l'invention mélodique de Bizet.
La sérénade ou la scène de la folie ... c'est beau comme du Bellini !
C'est un opéra qui m'enchante de la première à la dernière note.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Les Pêcheurs de perles : le livret
En écrivant ça, je pensais en particulier aux rythmes obstinés dans les interventions du choeur, et à des effets d'accélération certes efficaces mais pas très recherchés. Le tambour de basque dans le premier ce n'est tout de même pas le comble du raffinement. Il me semble même que Bizet a recours un moment à un rythme de bourrée, ce qui est peu commun lorsqu'il s'agit d'évoquer l'Orient. Je parle de mémoire car je ne les ai pas réécouté récemment.DavidLeMarrec a écrit :Par exemple, j'ai été étonné, venant d'admirateurs de Bellini, Verdi et Gounod, de lire qu'il y avait des "facilités rythmiques" (disait Vincent) dans la partition, le pendant de jolies mélodies. J'ai eu beau écouter (trois fois dans la journée de samedi) l'opéra, je ne trouve rien de particulièrement criant. Y aurait-il des exemples qui pourraient m'éclairer?
- DavidLeMarrec
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Re: Les Pêcheurs de perles : le livret
En effet.vincent a écrit :En écrivant ça, je pensais en particulier aux rythmes obstinés dans les interventions du choeur,
Oui, mais c'est suffisant, je vois mieux ce qui était visé. Merci !et à des effets d'accélération certes efficaces mais pas très recherchés. Le tambour de basque dans le premier ce n'est tout de même pas le comble du raffinement. Il me semble même que Bizet a recours un moment à un rythme de bourrée, ce qui est peu commun lorsqu'il s'agit d'évoquer l'Orient. Je parle de mémoire car je ne les ai pas réécouté récemment.
David - rappeurdesmultitudes
j'en rajoute une couche, le livre est vraiment intéressant ("les voix de l'opéra français"). Les pêcheurs de perle y apparaît comme l'exemple de ce passage à un nouveau type de "poésie lyrique" (je crois que c'est le terme employé) dans l'opéra français. typique aussi dans sa contruction, son orientalisme, les problèmes de sa création, etc...bajazet a écrit : P.S. J'ai entendu dire beaucoup de bien du livre d'Hervé Lacombe sur l'opéra français du XIXe (Fayard), centré je crois sur Les Pêcheurs de perles.
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