Que rajouter tant l'unanimité est établie sur une des plus belles productions de Bastille?
Le fait d'être assis dans les premiers rangs me rendra plus indulgent sur un ondin et une ondine qui gagneraient à se produire dans une petite salle.
Pour autant l'émouvant Mayer ne doit pas faire beaucoup de vagues à la surface du lac. Pour Nylund, son interprétation est intense dès le début et elle sonne très jeune. Le charme ne cessera d'opérer en progressant. Magnifique prestation.
Reste le cas Mattila qui scotche le public sur son entrée, effet ébouriffant garanti. On retrouve tout : le souffle infini, l'insolence de la projection, l'engagement. Le timbre s'est considérablement matifié et l'on s'en fout. Puis malgré (et heureusement d'ailleurs) la brièveté du rôle, on voit la voix se destructurer et tomber en lambeaux comme un mécano qui se démembre et l'ultime phrase évite de fort peu l'accident...Par contre toujours la même classe sur scène.
Je n'ai rien à reprocher au jeune communiant monté en graine mais franchement je préfère les vrais mecs et j'adorais Larin.
titoschipa a écrit : ↑10 févr. 2019, 21:05
De Young fait le job sans plus,excellentes nymphes et petits rôles (cuisinier, chasseur). Orchestre en grande forme sous la baguette peu idiomatique mais précise de Malkki ( non ce n’est pas trop bruyant: regardez la partition - d’ailleurs aucun chanteur n’est couvert).
100% d'accord