Ce n'était pas le cas à Bastille, vibrato, oui, certes, mais pas envahissant et ligne de chant digne avec des aigus forte claironnants.
Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
oui, tu es sévère avec Mattila, loin de son zénith vocal certes, mais encore excellente dans ce rôle.Lucas a écrit : ↑03 févr. 2019, 14:17Et tant pis si le reste est plus anecdotique avec un Vogt sans charisme et bien pincé de timbre même si maîtrisant les embuches du rôle et une Mattila qui chante tout en force avec une voix bien blanchie. J'ai trop aimé cette chanteuse (elle fut formidable dans Don Carlos, Arabella, Jenufa et Fidelio au Châtelet il y a 15-20 ans) pour avoir envie de trop m'étendre sur le sujet.
Parmi ses grands rôles à Paris je citerai aussi Elsa, Lisa, Salomé et Ariadne à Bastille
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Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Très beaux souvenirs en effet dans ces rôles. Et aussi inoubliable Jenufa au Châtelet.
Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Karita !!!!
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Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
J’étais à la représentation de lundi soir (soirée -40 ans). Excellente soirée d’où je suis sortie émerveillée.
La mise en scène de Carsen, que j’avais déjà vu une fois (pas à la création mais lors d’une reprise), est toujours aussi poétique.
J’ai mis du temps à apprécier Camilla Nylund, car j’ai trouvé son vibrato trop gênant durant le premier acte avec, comme certains l’ont dit ici, une ligne de chant un peu heurtée. Avec comme conséquence un air à la lune avec peu d’impact. Mais c’était peut-être l’effet de « chauffage » de la voix » car je l’ai trouvé bien mieux aux 2e et 3e actes, de beaux aigus puissants et des piano flottants.
Klaus Florian Vogt se débrouille bien du rôle du Prince, même s’il semble moins engagé que les autres chanteurs. C’est sans doute dû à la tessiture du rôle qui a l’air assez difficile. Karita Mattila est parfaite ! puissance, impact et élégance. Les autres seconds rôles sont très bons.
J’ai bien aimé la direction de Susanna Mälkki, nerveuse quand il le faut et élégiaque aux bons moments.
La salle m’a semblée assez pleine avec ovations aux saluts.
Je ne peux que conseiller aux lecteurs du forum de se précipiter sur cette merveille !
La mise en scène de Carsen, que j’avais déjà vu une fois (pas à la création mais lors d’une reprise), est toujours aussi poétique.
J’ai mis du temps à apprécier Camilla Nylund, car j’ai trouvé son vibrato trop gênant durant le premier acte avec, comme certains l’ont dit ici, une ligne de chant un peu heurtée. Avec comme conséquence un air à la lune avec peu d’impact. Mais c’était peut-être l’effet de « chauffage » de la voix » car je l’ai trouvé bien mieux aux 2e et 3e actes, de beaux aigus puissants et des piano flottants.
Klaus Florian Vogt se débrouille bien du rôle du Prince, même s’il semble moins engagé que les autres chanteurs. C’est sans doute dû à la tessiture du rôle qui a l’air assez difficile. Karita Mattila est parfaite ! puissance, impact et élégance. Les autres seconds rôles sont très bons.
J’ai bien aimé la direction de Susanna Mälkki, nerveuse quand il le faut et élégiaque aux bons moments.
La salle m’a semblée assez pleine avec ovations aux saluts.
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Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Ce que j'en lis donne envie en tous cas. Demain soir pour ce qui me concerne... Découverte à la fois de cet opéra, que je ne connais pas encore, et d'une bonne partie de la distribution, dont Karita Matilla et Camilla Nylund. Je n'ai jamais eu non plus l'occasion d'entendre ce que donne la direction de la chef. Bref, pas mal de raisons de se réjouir de la soirée à venir, ce qui n'est pas si fréquent...
Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
J'ai dans mes tablettes un Rusalka à Pleyel le 23 décembre 1993, dont je n'avais pas noté la distribution. Si quelqu'un de mieux organisé peut me rafraichir la mémoire...
Quanto?
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Gia, mi dicon venal, ma, a donna bella io non mi vendo a prezzo di moneta.
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Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Bel orchestre mais bien trop tapageur.
J’ai passé la soirée à tendre l’oreille ce qui m’insupporte au plus haut point.
Vogt, le Tamino survitaminé, était le seul à ne pas me causer de problème d’écoute, mais il faut supporter son sprechgesang dépourvu de legato.
Mattila a encore de très beaux restes mais Mayer est in-ondîn-ible.
J’ai passé la soirée à tendre l’oreille ce qui m’insupporte au plus haut point.
Vogt, le Tamino survitaminé, était le seul à ne pas me causer de problème d’écoute, mais il faut supporter son sprechgesang dépourvu de legato.
Mattila a encore de très beaux restes mais Mayer est in-ondîn-ible.
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Ce doit être un concert de Radio France avec Eva Jenis, Emil Ivanov, Michèle Lagrange et Kurt Rydl
Orchestre philharmonique de Radio France
dirigé par Marek Janowski.
J'essaie de remettre la main sur la distribution complète demain
Re: Dvořák - Rusalka - Mälkki/Carsen - ONP - 01-02/0019
Magnifique soiréePlacidoCarrerotti a écrit : ↑07 févr. 2019, 23:32Bel orchestre mais bien trop tapageur.
J’ai passé la soirée à tendre l’oreille ce qui m’insupporte au plus haut point.
Vogt, le Tamino survitaminé, était le seul à ne pas me causer de problème d’écoute, mais il faut supporter son sprechgesang dépourvu de legato.
Mattila a encore de très beaux restes mais Mayer est in-ondîn-ible.
Quelle belle mise en scène d'une esthétique raffinée avec ses couleurs pastels et son éclairage subtil.
Pas été gêné par l'orchestre(22ème rang du parterre).
Vogt ,on aime ou on aime pas le timbre et le manque de nuances , mais quand mème,hier soir, il était dans une belle forme vocale(à part quelques aigus difficiles au cours du duo final).Trés circonspect vis à vis de Rusalka:parfois c'était superbe avec de beaux aigus lumineux ,parfois le vibrato devenait envahissant et le chant heurté mais l'engagement dramatique est remarquable.Mayer catastrophique comme je l'avait déja remarqué ailleurs,la voix bouge sans arrét,le vibrato trés génant ,les graves peu audibles.Quand à Mattila comme tu dit ,elle a de sacrés beaux restes,"l'ampleur "de la voix reste assez exceptionnelle.
Surpris par le remplissage trés satisfaisant de la salle pour un opéra pas trés connu quand mème.