David-Opera a écrit : ↑17 juin 2018, 21:36
Il se trouve quand même que la contre partie de la subvention est un contrat d'objectifs et de moyen permettant de remplir des missions de service public.
Comment cadrer la subvention, la justifier, si elle ne correspond pas à une mission claire?
Et fondamentalement il fixe quoi le CPOM de l'Opéra comme mission de service public pour les années à venir ( du côté opéra, c'est ce qui nous intéresse ) ?
Bref que demande l'État à l'institution comme objectif pluriannuel ?
C'est quoi la politique de l'État exigée de l'ONP en contre partie de sa subvention ?
La création ?
La pédagogie ?
Le rayonnement du patrimoine artistique national ?
Des actions délibérément orientées vers des publics défavorisés ?
Etc...
De création... je ne vois rien ou presque rien.
De pédagogie , je ne sais pas s'il existe encore un programme de formation de jeunes chanteurs.
De patrimoine operatique français. Rien...on s'en plaint ici tous les jours depuis des années ( on va à l'étranger pour ça...ou en province)
D'action permanente ( tarifs) pour les populations défavorisées. Rien. Seule la jeunesse dorée parisienne a droit à toutes les attentions.
Peut être suis je très mal informé sur ce qui se passe à l'Opéra de Paris, c'est possible.
Peut être est ce un Service public et je ne m'en suis jamais rendu compte, hormis le fait que cette maison boutique avec nombre de fonctionnaires.
Si c'est vraiment un service public il va falloir se plaindre au gouvernement de nos graves frustrations à l'égard de la médiocre qualité de ce qui nous est si souvent donné à voir !
L'hôpital est un service public, on connaît sa mission, l'Opera de Paris, je ne sais pas.
Bernard