Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
Re: Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
Je viens d'écouter et je loue cette volonté de ne rien couper (ou presque ...) et d'ornementer. La voix sonne large mais le timbre est assez commun et tend à se métalliser assez vilainement dans l'aigu. La tessiture est maîtrisée mais techniquement, dans la cabalette ça reste très scolairement exécutée en dépit des louables intentions. C'est la partie lente du Casta diva qui lui va le mieux. Je comprends que ça ait pu faire de l'effet en salle mais on n'a pas encore là tout à fait une vraie grande Norma. Je dis ça mais j'avoue dans la foulée que je préfère 1000 Pirozzi plutôt qu'une seule Bartoli (Norminettinetta) dans ce rôle!!
- Hiero von Stierkopf
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Re: Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
Tu préfères mille Norma de Pirozzi à une Norma de Bartoli ou tu préfères mille fois la Norma de Pirozzi à la Norma de Bartoli ?
Ou bien tu préfères une Norma de Pirozzi à mille Norma de Bartoli ?
On peut tromper une fois mille personnes mais on ne peut pas tromper mille fois une personne. La réciproque est vraie.
Ou bien tu préfères une Norma de Pirozzi à mille Norma de Bartoli ?
On peut tromper une fois mille personnes mais on ne peut pas tromper mille fois une personne. La réciproque est vraie.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !
Re: Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
eh ben tout ça à la fois tant je mets Bartoli au 4ème sous-sol de l'interprétation de ce rôle.Hiero von Stierkopf a écrit : ↑26 mai 2018, 17:49Tu préfères mille Norma de Pirozzi à une Norma de Bartoli ou tu préfères mille fois la Norma de Pirozzi à la Norma de Bartoli ?
Ou bien tu préfères une Norma de Pirozzi à mille Norma de Bartoli ?
Re: Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
attention Jerome: pour Larousse (je vais me mette en mode chiant ) interprétation = Action ou manière d'exprimer, de jouer une pièce, un rôle, de représenter une œuvre et dans ce cas ce fut ma meilleure interprète. mais je te concède qu'il s'agissait de Norma d'après Bellini et non de Bellinijerome a écrit : ↑26 mai 2018, 22:13eh ben tout ça à la fois tant je mets Bartoli au 4ème sous-sol de l'interprétation de ce rôle.Hiero von Stierkopf a écrit : ↑26 mai 2018, 17:49Tu préfères mille Norma de Pirozzi à une Norma de Bartoli ou tu préfères mille fois la Norma de Pirozzi à la Norma de Bartoli ?
Ou bien tu préfères une Norma de Pirozzi à mille Norma de Bartoli ?
Re: Bellini- Norma - Rizzo / Livermore - Bilbao - 05/2018
Présent pour la dernière de lundi : une des plus grandes soirées lyriques de ma vie et, pour moi, la Norma de la décennie, comme je le pressentais.
Mise en scène très heroic fantasy, mais ça marche avec des chanteurs aussi impliqués. Bel orchestre et direction très attentive de Pietro Rizzo.
Cabalettes avec reprises variées, ça fait un bien fou.
Tagliavini somptueux en Oroveso, la première fois que je trouve un vrai intérêt à ces pages. Santafé flamboyante, très volontaire pour une novice, vocalement superbe. Kunde électrisant et engagé à fond, il est vraiment extraordinaire. Et Pirozzi, le rôle parait écrit pour elle, d'un bout à l'autre elle semble se promener dans la partition, avec en plus une sincérité, une émotion, un regard... Pour moi le rôle de sa vie.
Je ne me suis toujours pas remis du final du I, les trois chanteurs balançant la gomme à qui mieux mieux, avec un orchestre déchaîné en-dessous, et Pirozzi qui cloue la salle à son fauteuil avec un contre-ré décoiffant, gigantesque.
Mise en scène très heroic fantasy, mais ça marche avec des chanteurs aussi impliqués. Bel orchestre et direction très attentive de Pietro Rizzo.
Cabalettes avec reprises variées, ça fait un bien fou.
Tagliavini somptueux en Oroveso, la première fois que je trouve un vrai intérêt à ces pages. Santafé flamboyante, très volontaire pour une novice, vocalement superbe. Kunde électrisant et engagé à fond, il est vraiment extraordinaire. Et Pirozzi, le rôle parait écrit pour elle, d'un bout à l'autre elle semble se promener dans la partition, avec en plus une sincérité, une émotion, un regard... Pour moi le rôle de sa vie.
Je ne me suis toujours pas remis du final du I, les trois chanteurs balançant la gomme à qui mieux mieux, avec un orchestre déchaîné en-dessous, et Pirozzi qui cloue la salle à son fauteuil avec un contre-ré décoiffant, gigantesque.