Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Conductor Daniele Callegari
Symphony Orchestra and Chorus of the Liceu Opera Barcelona
Director of the Chorus Conxita Garcia
Severo Gabriele Viviani
Felice Josep Fadó
Poliuto Gregory Kunde
Paolina Sondra Radvanovsky
Callistene Ruben Amoretti
Nearco Alejandro del Cerro
Barcelone, 10 et 13 janvier 2018
Symphony Orchestra and Chorus of the Liceu Opera Barcelona
Director of the Chorus Conxita Garcia
Severo Gabriele Viviani
Felice Josep Fadó
Poliuto Gregory Kunde
Paolina Sondra Radvanovsky
Callistene Ruben Amoretti
Nearco Alejandro del Cerro
Barcelone, 10 et 13 janvier 2018
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)
Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
jerome a écrit : ↑13 janv. 2018, 20:26J'ai écouté ce Poliuto! Suis un peu effaré par la prestation de Kunde, pas du tout à la hauteur! C'est souvent beuglé, ponctué de coups de glotte, de plus en plus incolore dans le medium, la prise d'air est aléatoire et parfois malheureuse et l'aigu est court!
Radvanovsky, elle, est passionnante!
PlacidoCarrerotti a écrit : ↑14 janv. 2018, 01:28Oui la première ne s'est pas très bien passée (il rate même son ut) : preuve que l'annulation d'Anvers était vraiment due à un rhume.
En revanche, ce soir...
Adalbéron a écrit : ↑14 janv. 2018, 01:53J'ai simplement écouté l'extrait, mais je suis tout à fait d'accord avec toi et j'aime lire ça sous ta plume !
C'est un bon Donizetti Poliuto ? Je vois qu'il y a la bande sur Voldemort mais le son n'est pas d'une grande qualité, où as-tu trouvé l'enregistrement que tu as écouté ?
Hiero von Stierkopf a écrit : ↑14 janv. 2018, 10:11Je ne sais pas pour mercredi mais j’ai passé une super soirée hier.
Et vu l’accueil du public, j’ai eu l’impression de ne pas être le seul !
Compte tenu de la configuration de l’oeuvre, c’est Radvanovsky qui a commencé à mettre le feu au public dans la salle au I.
J’ai un peu chipoté sur la cabalette de Kunde au II par rapport à mon attente mais c’est ce qu’on appelle un problème de riche pour une soirée de cet ordre.
PlacidoCarrerotti a écrit : ↑14 janv. 2018, 15:27Oui, mais est-ce que tu as écouté des extraits d'une autre soirée à la radio ?
Hiero von Stierkopf a écrit : ↑14 janv. 2018, 15:36Non, pas écouté la soirée de mercredi.
Mes seules références audio étaient le live de la Scala de 1960 et Kunde à Bergame il y a presque dix ans.
Ce que je t’ai dit hier soir sur la cabalette était en lien avec celle chantée par Kunde à Bergame dont j’avais trouvé la reprise plus couillue.
HELENE ADAM a écrit : ↑14 janv. 2018, 10:47Si sa Paolina ne lui a pas ruiné la voix, elle devrait aussi mettre le feu mardi au Ballo en Amelia. En répétition c'était déjà très très chaud...
jerome a écrit : ↑14 janv. 2018, 11:53C'est de l'excellent Donizetti! Tout y est magnifique, de l'ouverture à la grandiose scène finale en passant par les airs des protagonistes et évidemment le grand ensemble concertant et le spectaculaire final de l'acte 2 dont Verdi se souviendra dans Aida. Même si j'ai une petite préférence pour la version française Les Martyrs.
Quant à la soit-disant tellement meilleure performance de Kunde hier, eh ben je suis comme Sainte Tomate moi! Je le croirai quand je l'aurai entendu!
Loïs a écrit : ↑14 janv. 2018, 12:17Pas mieux!
Et malheureusement peu donné en France (Marseille il y a quelques années avec un plateau décevant & Montpellier, gardé sur Voldemort, enthousiasmant avec le public qui n'avait pas voulu partit tant que l'orchestre n'a pas donné en bis l'ouverture et la marche)
Epsilon a écrit : ↑14 janv. 2018, 12:32Oh que oui! Le duo Severo/Paolina est magnifique aussi, surtout avec Bruson.
À Marseille ce n’était pas si mal, surtout côté masculin, si mes souvenirs sont bons, on avait même Stanislas de Barbeyrac dans un petit rôle. Et puis, cette œuvre est si peu souvent jouée que toutes les occasions sont bonnes à prendre.
Loïs a écrit : ↑14 janv. 2018, 12:51Aîe , je crains que le temps n'embellisse les souvenirs et ne soit sélectif . Oui Barbeyrac fut la satisfaction de la soirée (mais en Nearco!) mais Dessi malgré tout son métier et un charme incontestable ne pouvait masquer que ce rôle (j'entends ce type de répertoire) n'appartenait plus à son vocalité d'alors. Le côté brut de décoffrage de Piasppia était accentué par la classe de Barbeyrac à ses côtés. Après je reconnais que lorsque l'on attend beaucoup d'une oeuvre qu'on adore et voit rarement, une prestation moyenne sonne médiocre ou mauvaise
jerome a écrit : ↑14 janv. 2018, 13:15Il y a surtout que c'est un répertoire qui ne souffre aucune prestation moyenne, médiocre ou mauvaise! Il ne faut que du bon, de l'excellent, de l'extraordinaire! Et comme il y a un certain nombre de belles et grandes références, on est en droit de ne pas vouloir moins bien!
PlacidoCarrerotti a écrit : ↑14 janv. 2018, 15:24Pour Poliuto, on est quand même limité en termes de références
jerome a écrit : ↑14 janv. 2018, 15:33Je n'ai pas dit qu'elles étaient surabondantes (et je suis bien le premier à le regretter!). Pour autant, les existantes sont d'une nature telle que le curseur est placé très haut! Et ce que j'ai entendu de Kunde le place hélas très très en dessous de ce curseur!
MariaStuarda a écrit : ↑14 janv. 2018, 17:21Je ne dis pas non si quelqu'un a récupéré le témoignage sonore ...
HELENE ADAM a écrit : ↑14 janv. 2018, 17:54Ces deux là sont effectivement des références (j'ai un gros faible pour la première mais parce que Severo est chanté par Ettore Bastianini...les vedettes se discutent plus... Scala 1960)
C'est un opéra assez rarement repris, la dernière fois sur une scène internationale avant cette dernière du Liceu me semble être la production du festival de Glyndebourne en 2015 dont j'avais vu une retransmission en direct et en vidéo. Fabiano avait interprété le rôle titre à la manière d'un ténor héroïque sans posséder l'élégance de style (et les nuances) exigées pour cette partition. La direction de Mazzola était par contre plutôt réussie.
PlacidoCarrerotti a écrit : ↑14 janv. 2018, 18:05Pas de reprises, pas de variations, Callas plus applaudie à son entrée qu'après son air ? Drôle de référence
Bien sûr que Corelli est excitant, mais il ne chante pas du Donizetti, plutôt un ersatz du Trovatore comme on le chantait à ces époques.
Loïs a écrit : ↑14 janv. 2018, 19:36Je ne la connaissais que de nom, je viens d'y jeter une oreille( merci du rappel). comme toujours j'aime beaucoup Connell mais elle ne sonne pas asse italienne de timbre pour moi même si elle fait de fort de jolies choses. Martinucci à sa place même si je n'ai pas pu écouter son air d'entére et Bruson dans Donizetti cela reste le summum
Tu m'as donné l'envie d'écouter l'enregistrement en entier
Je viens de déplacer la discographie dans le fil adéquat afin de ne pas prolonger le HS
HELENE ADAM a écrit : ↑14 janv. 2018, 18:17Par ce lien, le direct du 10 est encore valable
http://www.catmusica.cat/diferit_cm.htm ... vanced%3D1
Mais la prestation de Kunde est en effet limite en retransmission (fausses notes notamment...).SR bouleversante, mais pourvu que ses aigus superbes tiennent pour le Ballo après cette éblouissante prestation, elle est tout simplement incroyable.... et très bon baryton
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)
Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Magnifique soirée samedi. Cette partition est vraiment splendide quand on lui fait simplement confiance, sans la charcuter. Avec les reprises ornées, c'est quand même autre chose. Merci à Callegari pour ça et pour sa direction superbe, flamboyante et attentive.
Seconds rôles assez moyens, souvent engorgés et sans réelle projection. De loin, ils passaient très mal.
Vivani musical et engagé, dommage que la voix se projette peu et que l'aigu sonne aussi court et si peu mordant. Parfois, la voix éclate sur certaines notes lorsqu'il tente un vrai son clair, mais c'est rare.
Radvanovsky somptueuse de bout en bout. Ses regards pendant son entrée... Un jeu tellement juste. Et vocalement ça a l'air facile comme tout, jusqu'au contre-ré. Ses piani flottant toujours aussi magiques... surtout quand le forte qui suit donne l'impression qu'elle a juste monté le volume, sans bouger de place vocale. Immense.
Kunde, un peu à la peine au début (vibrato assez audible et voix un peu instable), mais il délivre une scène du II fabuleuse, engagée et vécue à fond, vocalement électrisante, contre-ut éclatant en poupe.
Le dernier acte est simplement magique, préfigurant quel Andrea Chénier ils feraient ensemble.
Seconds rôles assez moyens, souvent engorgés et sans réelle projection. De loin, ils passaient très mal.
Vivani musical et engagé, dommage que la voix se projette peu et que l'aigu sonne aussi court et si peu mordant. Parfois, la voix éclate sur certaines notes lorsqu'il tente un vrai son clair, mais c'est rare.
Radvanovsky somptueuse de bout en bout. Ses regards pendant son entrée... Un jeu tellement juste. Et vocalement ça a l'air facile comme tout, jusqu'au contre-ré. Ses piani flottant toujours aussi magiques... surtout quand le forte qui suit donne l'impression qu'elle a juste monté le volume, sans bouger de place vocale. Immense.
Kunde, un peu à la peine au début (vibrato assez audible et voix un peu instable), mais il délivre une scène du II fabuleuse, engagée et vécue à fond, vocalement électrisante, contre-ut éclatant en poupe.
Le dernier acte est simplement magique, préfigurant quel Andrea Chénier ils feraient ensemble.
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Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Le blog de notre ami Catalan dénonce à propos de ce Poliuto, la politique des tarifs du Liceu qui avait mis les billets de ces deux versions concerts à 270 euros pour les meilleures places. De ce fait le théâtre était loin d'être rempli et le Liceu a procédé à un bradage toutes catégories (y compris les meilleures places) au prix unique de 15 euros. Politique inconséquente que dénoncent les "habitués" du Liceu. A quoi sert d'être abonné, de prendre ses places à l'avance pour s'apercevoir qu'à la dernière minute une place à 270 euros n'a coûté que 15 euros à son voisin ?
La veille, précise le blog, le Liceu était au contraire plein à craquer mais pour une soirée de musique électronique, on voit ce que sont les choix politiques avec des tarifs trop élevés pour l'art lyrique, bradés ensuite pour remplir la salle. Le liceu se dirige-t-il vers une politique de marketing-prestige où l'on aurait des activités parallèles et des représentations avec uniquement Kaufmann, Netrebko ou la direction de Gergiev ?
bref, grosse colère
https://infernemland.blog/2018/01/13/el-liceu-de-saldo/
PS : il arrive que les abonnés de l'ONP aient la même impression. ..sans aller jusqu'au bradage à 15 euros pour toutes catégories quand même...
La veille, précise le blog, le Liceu était au contraire plein à craquer mais pour une soirée de musique électronique, on voit ce que sont les choix politiques avec des tarifs trop élevés pour l'art lyrique, bradés ensuite pour remplir la salle. Le liceu se dirige-t-il vers une politique de marketing-prestige où l'on aurait des activités parallèles et des représentations avec uniquement Kaufmann, Netrebko ou la direction de Gergiev ?
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PS : il arrive que les abonnés de l'ONP aient la même impression. ..sans aller jusqu'au bradage à 15 euros pour toutes catégories quand même...
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Quant aux interprètes de ce Poliuto, Joaquim (InFernemLand) les a appréciés très moyennement.
Pour lui, la voix de Kunde commence à montrer sérieusement son âge et à ne plus faire face. Il préfère entendre Radvanovsky —qui, selon lui, est au sommet de son art— dans Verdi plutôt que dans le bel canto. Il considère Viviani —qui a été un remplacement de dernière minute de Salsi— comme un baryton sans grand intérêt.
https://infernemland.blog/2018/01/11/li ... callegari/
Pour lui, la voix de Kunde commence à montrer sérieusement son âge et à ne plus faire face. Il préfère entendre Radvanovsky —qui, selon lui, est au sommet de son art— dans Verdi plutôt que dans le bel canto. Il considère Viviani —qui a été un remplacement de dernière minute de Salsi— comme un baryton sans grand intérêt.
https://infernemland.blog/2018/01/11/li ... callegari/
Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
L'ami Joaquim est souvent sévère vis à vis des interprètes quand il est déçu. D'autre part, ses chroniques ne montrent pas un intérêt particulier pour le répertoire belcantiste. Pour avoir écouté la retransmission du 10 janvier, j'écrirai que Kunde fût effectivement en deça de ce qu'on pouvait attendre, Radvanovsky fût magnifique et Viviani à son avantage.
Il n'empêche que son papier sur "Les soldes du Liceu" est fort savoureux et fort tout court tout comme les comparaisons auxquelles il nous invite de temps à autre.
fomalhaut
Il n'empêche que son papier sur "Les soldes du Liceu" est fort savoureux et fort tout court tout comme les comparaisons auxquelles il nous invite de temps à autre.
fomalhaut
Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
elisav a écrit : ↑15 janv. 2018, 14:29Pour lui, la voix de Kunde commence à montrer sérieusement son âge et à ne plus faire face. Oui c'était très très mauvais!
Il préfère entendre Radvanovsky —qui, selon lui, est au sommet de son art— dans Verdi plutôt que dans le bel canto. Là je ne partage pas! Sa Paolina était de grande eau! Donizetti lui porte chance et pourquoi pas à l'avenir: Fausta, Sancia di Castiglia, Gemma di Vergy, Maria di Rohan ??
Il considère Viviani —qui a été un remplacement de dernière minute de Salsi— comme un baryton sans grand intérêt. Là non plus je ne partage pas! Belle voix, richement timbrée, sonore, dans le style!
Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Je viens de regarder et écouter la prestation de Kunde dans son grand air le soir du 13: c'est vrai que c'est incontestablement moins mauvais! On sent dès le début que la voix sonne libérée, plus franche! L'attaque de l'air est nette et propre! Beaucoup moins de coups de glottes et pas de fausses notes, ce qui n'est déjà pas mal diront certains ... en revanche toujours les mêmes notes incolores, toujours l'aigu aussi court, toujours l'air qui manque de manière audible en fin de phrases, quelques mesures à la fin non chantées pour ménager un aigu plus net que le 10 mais tout aussi forcé. On n'est pas là face à une interprétation belcantiste monumentale! Le 10, Kunde réussissait le tour de force de faire moins bien qu'un Alberto Cupido des mauvais jours! Le 13 il a un peu rectifié le tir et s'est hissé au niveau d'un Cupido des pas trop mauvais jours!
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Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Où étais-tu placé ?
J'étais au parterre au rang 3 devant Kunde et Radvanovsky, au centre mais côté jardin. Quand Viviani est venu s'installer côté cours, je me suis dis que je l'entendrais moins bien. En fait, il n'y avait aucun déséquilibre avec les deux autres (je pense que Hiero, qui était au rang 5 du même côté que moi, dirait la même chose).
Peut-on imaginer que la voix de Viviani "s'éparpillait" davantage que celles de ses partenaires et "arrosait" sur les côtés : ça expliquerait pourquoi j'en ai eu plein les oreilles, alors qu'ailleurs dans la salle, la voix passerait moins car pas assez concentrée dans sa projection ?
Ca m'est venu à l'idée en pensant au témoignage d'un choriste du Met pour les débuts de Gigli : il l'entendait peu alors qu'il était à côté de lui sur scène, et il fut surpris de l'ovation qui l'accueillit alors qu'il pensait qu'il se ferait chahuter.
Evidemment, si tu me dis que tu étais entre Hier et moi...
"Venez armé, l'endroit est désert" (GB Shaw envoyant une invitation pour l'une de ses pièces).
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Re: Donizetti - Poliuto - Callegari - vc - Barcelone - 01/2018
Je confirme, aucun problème de projection de Viviani pour moi non plus. Idem pendant le duo du II avec Radvanovsky côté cour.
Il avait chanté Enrico au TCE pour la Lucia de Damrau et je me souviens qu'il m'avait explosé les tympans.
Un téléphone a sonné deux fois au I dans les premiers rangs côté jardin.
Il avait chanté Enrico au TCE pour la Lucia de Damrau et je me souviens qu'il m'avait explosé les tympans.
Un téléphone a sonné deux fois au I dans les premiers rangs côté jardin.
Comment ça, merde alors ?! But alors you are French !