Je pense plutôt que dans ce cas là il a eu à prendre en compte un cahier des charges assez lourd, notamment la possibilité d'adapter la production à toutes les versions (Paris 66, Milan 84, Modène 86) possibles de Don Carlos avec un objectif de reprises important, ce qui explique peut-être cette impression.paco a écrit : ↑12 déc. 2017, 22:19Si Don Carlos était moins réussi, ou d'autres exemples moins réussis (tu cites à juste titre le Castellucci un peu fade), je pense que c'est plutôt imputable à la difficulté, pour ces metteurs en scène très demandés, de renouveler constamment leur inspiration. Au bout d'un moment ils "s'industrialisent" et n'arrivent plus à être créatifs à chaque fois.
Il faudrait voir le premier Don Carlo (version Modène) qu'il a mit en scène en 2000 pour juger. Mais je pense cependant qu'il est resté fidèle à son imaginaire shakespearien dans cette nouvelle production.