MariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 17:00
(Bon mais j’avoue, dans le groupe de français, à avoir été le seul à dire que je ne m’ennuyais pas).
????
Grubi t'a mis la tête à l'envers toi !
Nous ne nous sommes pas ennuyés du tout bien au contraire et il y avait d'autres français dans le même cas.
Je crois que nous nous sommes dit au contraire à la sortie que la mise en scène très inventive de Py aidait à passer les quelques tunnels musicaux, excellente fonction pour une mise en scène réussie.
Hermangarde a écrit : ↑05 déc. 2017, 19:42
Py modifie le dénouement. Jean, dans le livret, fait exploser le palais de Münster, Oberthal meurt dans l'explosion avecl'évêque, l'électeur et tous les autres dignitaires et soldats.
Tout le monde meurt à la fin dans le brasier. Py a préféré remettre Oberthal sur son piédestal du début de l'opéra avec cirage de pompes. Un peu étrange en effet.
Hermangarde a écrit : ↑05 déc. 2017, 19:42
.L'ange blond au-dessus de l'espèce de mur à moitié détruit m'a fait penser aux Ailes du Désir de Wim Wenders avec Bruno Ganz en ange errant dans Berlin.
Moi aussi
jmc a écrit : ↑05 déc. 2017, 09:44
Le vrai Meyerbeer ne transparait que dans les chœurs. Et dans les airs mais j'ai l'enregistrement de 1976 en tête et rien de ce que j'ai entendu dimanche ne le remplace.
J'ai évité la comparaison et les voix entendues m'ont paru quand même globalement très fonctionnelles même si j'ai, moi, un faible pour Margaine de ce point de vue (la voix qu'il faut pour chanter Meyerbeer). C'est l'idée que je m'en fais mais je manque de points de comparaisons, l'oeuvre n'est quand même pas si souvent donnée....
jmc a écrit : ↑04 déc. 2017, 20:14
J'ai pu croisé Hélène au pied d'un superbe sapin de Noel.
Oui
dommage que nous ne soyons vus qu'au moment de la reprise ultime, ce sera pour une autre fois !
MariaStuarda a écrit : ↑05 déc. 2017, 09:29
On ne peut, en conclusion, que saluer la constance du
Deutsche Oper à mettre à l’affiche, à chaque saison, une œuvre du compositeur allemand qui fut roi de « la grande maison » mais n’est aujourd’hui pas digne d’occuper à Paris le moindre strapontin à côté des rabâchées Bohème ou autre Traviata.
+1
Je viens de voir ton (excellent) CR que je partage globalement, mise à part ce que tu dis sur Mazzola (et sa mollesse en début d'opéra) qui ne m'a pas frappée au contraire mais nous avons échangé à ce sujet au premier entracte.
Je ne peux que souscrire à ta conclusion....quel dommage que la programmation française contourne à ce point ce répertoire.
NB : beaucoup discuté avec un groupe de Berlinois partis après le deuxième entracte, qui n'aiment pas du tout le grand opéra français (qu'ils trouvent musicalement sans intérêt, très répétitif et sans richesse orchestrale), qui n'avaient pas aimé les chanteurs du tout non plus, et je ne parle même pas de la mise en scène....