Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Une cérémonie d'hommage à Dmitri Hvorostovsky aura lieu à Moscou et l'artiste sera enterré au cimetière de Novodievitchi, le lieu des hautes personnalités.
Un concert sera donné le 27 novembre en son honneur au Tchaikovsky Concert Hall. Détails suivront.
Un concert sera donné le 27 novembre en son honneur au Tchaikovsky Concert Hall. Détails suivront.
Lui : Que sous mes pieds se déchire la terre ! que sur mon front éclate le tonnerre, je t'aime, Élisabeth ! Le monde est oublié !
Elle : Eh bien ! donc, frappez votre père ! venez, de son meurtre souillé, traîner à l'autel votre mère
Mon blog :
https://passionoperaheleneadam.blogspot.fr
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
C'était un moment très émouvant car on voyait qu'il n'allait pas bien et était heureux d'être là avec ses petis camarades.Bernard C a écrit : ↑24 nov. 2017, 11:21La respiration de Hvorostovsky a toujours été audible.
Ça n'a jamais empêché deux qualités essentielles , le legato grâce à la longue tenue du souffle et sa maîtrise qui lui a toujours permis de maintenir la beauté du timbre et ses nuances .
Dans sa dernière apparition au MET de New York au mois de mai , nous avions cela , gardé intact, malgré la fatigue.
Et la prestance !
Bernard
Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
en effet !tuano a écrit : ↑24 nov. 2017, 15:57Sinon pour rebondir sur les propos de JdeB, je crois que les barytons ne sont jamais des stars en France. Ces trente dernières années, il y a peut-être eu Raimondi et van Dam à cause de leurs apparitions au cinéma mais le vedettariat en France semble plutôt réservé aux voix aiguës (ténors et dans une moindre mesure, sopranos).
C'est incontestable pour Raimondi et Van Dam.
On peut ajouter, dans une moindre mesure, Thomas Hampson.
Tu présentes ce phénomène comme spécifique à la France ? je n'en suis pas sûr.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
Odb-opéra
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
et je t'en félicite
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
L’histoire ne retient qu'une poignée de noms (Farinelli, Caruso, Callas, Pavarotti)sopranolove a écrit : ↑24 nov. 2017, 15:42Si l'on en croit JDB, il ne serait pas une star ? Mais on s'en fout, star ou pas, c'était d'abord un très grand artiste. Et l'histoire retient ceux là et non les idoles préfabriquées... S'il fallait ne parler que des superstars, ce serait bien triste, non ?
Où ai-je dis qu'il ne fallait parler que des stars ?! Pourquoi me prêter ces propos ridicules ?
Ici nous avons été souvent les premiers à parler d'artistes qui sont devenus des stars par la suite, à parler d'artistes (du passé comme d'aujourd'hui) dont on ne parle pas ailleurs.
Il serait bon qu'un jour tu arrives à en prendre conscience et à le reconnaître.
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Non, je ne faisais qu'abonder dans le sens de ton assertion selon laquelle Dmitri Hvorostovsky n'avait jamais été une star "en France". Cela ne veut pas dire que c'est différent ailleurs... ça l'est mais pas forcément partout.JdeB a écrit : ↑25 nov. 2017, 08:50en effet !tuano a écrit : ↑24 nov. 2017, 15:57Sinon pour rebondir sur les propos de JdeB, je crois que les barytons ne sont jamais des stars en France. Ces trente dernières années, il y a peut-être eu Raimondi et van Dam à cause de leurs apparitions au cinéma mais le vedettariat en France semble plutôt réservé aux voix aiguës (ténors et dans une moindre mesure, sopranos).
C'est incontestable pour Raimondi et Van Dam.
On peut ajouter, dans une moindre mesure, Thomas Hampson.
Tu présentes ce phénomène comme spécifique à la France ? je n'en suis pas sûr.
Pour Hampson je ne sais pas. A-t-il rempli le petit auditorium lors de son récital (le mois dernier ?) à Orsay ? Il n'y a même pas eu de compte-rendu ici. En tout cas pour La Veuve joyeuse, sa participation n'a pas fait explosé les ventes, alors que la reprise précédente affichait complet (mais c'était à Garnier).
Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Bien sûr que Hampson n'est plus une super star même dans le microcosme (sa popularité n'ayant jamais dépassé ce cercle-là) mais il l'a été me semble-t-il...
Les vraies stars ce sont les salles: Garnier (à Paris comme sur le Rocher), la Scala, le Met, l'Opéra royal de Versailles, Orange, etc
Les vraies stars ce sont les salles: Garnier (à Paris comme sur le Rocher), la Scala, le Met, l'Opéra royal de Versailles, Orange, etc
Parution de ma biographie "Régine Crespin, La vie et le chant d'une femme" ! Extraits sur https://reginecrespinbiographie.blogspot.com/
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Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Pour en revenir à Dmitri Hvorostovsky, en relisant les hommages sur divers blogs, j'ai trouvé sur celui de Stefano l'info suivante (c'était en italien et écrit tout petit, donc ça m'a demandé des efforts pour tout capter) : sa dernière apparition en public n'aura pas été à Grafenegg, mais un peu plus tard le 5/7 , pour un récital de mélodies russes (Borodine, Glinka, Rachmaninov, Tchaikovsky) à la résidence (officielle) de l'ambassadeur de Russie à Londres. Une prestation tenant sans doute plutôt du concert privé dans un salon (il avait fait la même chose il y a deux ans).
Sinon, je repense à ce qui avait été mis sur son site l'an dernier (après les Traviata viennoises) : suite à des examens médicaux, il lui avait été conseillé de prendre du repos supplémentaire, ce qui lui avait fait (avant l'annonce de l'abandon des opéras mis en scène) renoncer à jouer dans Don Carlo au BolchoÏ. J'aurais tendance à penser, vu la suite, que les examens avaient révélé une évolution plus qu'inquiétante...
En tout cas, il lui a fallu beaucoup de courage pour continuer tant que possible, et faire bonne figure (les photos prises à Toronto ou à Vienne en marge des concerts de Toronto et de Grafenegg le montrent détendu et souriant, alors qu'il devait tout de même aller plutôt mal). Même chose pour son entourage...
Une dernière chose (mais ceux qui lisent son site ou son Twitter ont dû le voir) : la famille remercie pour les marques de sympathie, et suggère , plutôt que d'envoyer des fleurs, un don à Cancer Research UK.
Sinon, je repense à ce qui avait été mis sur son site l'an dernier (après les Traviata viennoises) : suite à des examens médicaux, il lui avait été conseillé de prendre du repos supplémentaire, ce qui lui avait fait (avant l'annonce de l'abandon des opéras mis en scène) renoncer à jouer dans Don Carlo au BolchoÏ. J'aurais tendance à penser, vu la suite, que les examens avaient révélé une évolution plus qu'inquiétante...
En tout cas, il lui a fallu beaucoup de courage pour continuer tant que possible, et faire bonne figure (les photos prises à Toronto ou à Vienne en marge des concerts de Toronto et de Grafenegg le montrent détendu et souriant, alors qu'il devait tout de même aller plutôt mal). Même chose pour son entourage...
Une dernière chose (mais ceux qui lisent son site ou son Twitter ont dû le voir) : la famille remercie pour les marques de sympathie, et suggère , plutôt que d'envoyer des fleurs, un don à Cancer Research UK.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Est ce du courage ou n'est ce pas la meilleure façon de vivre tout ce qu'on a à vivre que de ne pas s'arrêter jusqu'à être fauché ?
Je crois que c'était ça son tempérament.
Je l'imagine en tout cas.
Bernard
Je crois que c'était ça son tempérament.
Je l'imagine en tout cas.
Bernard
Sunt lacrymae rerum et mentem mortalia tangunt Énéide I v
Re: Dmitri Hvorostovsky (1962 - 2017)
Tout à fait (et d'accord pour le tempérament). Mais j'imagine que ça demande tout de même un certain courage.
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)