Dans le récital dont parle aroldo : Mozart, Beethoven & Weber Arias qui date de 1963.
Récitals mozartiens
Re: Récitals mozartiens
« L’opéra est comme l’amour : on s’y ennuie mais on y retourne » (Flaubert)
Re: Récitals mozartiens
Je l'ai mis en lien. http://www.warnerclassics.com/shop/333, ... ias-1963-4
Le disque peut s'écouter proprement et intégralement sur youtube.
Et je suis d'accord avec ralph : c'est dans l'air d'Elvira (même si j'ai justement trouvé que le récitatif était un peu trop tempétueux) que j'ai préféré Callas aussi. Parfois, cet air ressemble à un beau monument de concert (on en parlait en filigrane dans le fil sur Te Kanawa), là, ça n'est absolument pas le cas. Et la couleur du grave est vraiment encore très belle.
Le disque peut s'écouter proprement et intégralement sur youtube.
Et je suis d'accord avec ralph : c'est dans l'air d'Elvira (même si j'ai justement trouvé que le récitatif était un peu trop tempétueux) que j'ai préféré Callas aussi. Parfois, cet air ressemble à un beau monument de concert (on en parlait en filigrane dans le fil sur Te Kanawa), là, ça n'est absolument pas le cas. Et la couleur du grave est vraiment encore très belle.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Récitals mozartiens
Merci.
Je l'ai dans le coffret de ses enregistrements studio mais j'étais persuadé qu'elle n'y chantait que Donna Anna.
Je l'ai dans le coffret de ses enregistrements studio mais j'étais persuadé qu'elle n'y chantait que Donna Anna.
Re: Récitals mozartiens
Je pense que c'est meilleur que Donna Anna (là, vraiment, particulièrement dans Non mi dire, je trouve ça douloureux).
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Re: Récitals mozartiens
Réécoute du récital Stader pour DG dirigé par Paumgartner. Je suis toujours étonné quand Stader chante Mozart et ses pièces les plus virtuoses, parce qu'elle n'est pas la plus agile des vocalistes ("Voi avete un cor fedele" est savonné à plus d'un endroit), que le registre aigu est toujours un peu tendu (elle fait ce qu'elle peut avec "Vorrei Spiegarvi") et qu'on a parfois l'impression que les airs demandent techniquement un peu plus que ce qu'elle peut donner. Et pourtant, c'est magnifique et à chaque fois qu'elle phrase, je me dis que c'est comme ça qu'il faut chanter cette musique. Elle a vraiment l'art de conjuguer un legato parfait et confortable et pourtant, une tension, un mouvement, une énergie qui font qu'on tend l'oreille constamment. Du coup, même les pièces difficiles sont ravissantes à écouter, parce que, malgré les traits esquissés, tout est toujours construit et vivant à la fois (et, dans les vocalises le moins baroques, la sonorité est toujours magnifique). Elle ne sacrifie d'ailleurs jamais son confort à la musique et préfère (avec la bénédiction du chef) se lancer avec le tempo exigé plutôt que de s'arranger d'un ralentissement salvateur. Entre ses qualités évidentes de timbre, de diction, d'éloquence et de rayonnement, je sauve tout du récital, hors les airs d'Illia, taillés trop grands, ce qui l'oblige à modifier légèrement son émission immaculée et, partant, sa parfaite intonation.
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Re: Récitals mozartiens
Pas grand chose à dire du récital de studio (EMI) de Battle, dirigé par Prévin : minutage chiche (quelle fainéante, quand même !), programme peu original (quelle idée de mettre, au milieu, le motet), habituelles qualités (timbre ravissant et grain délicat, avec le petit voile qui passe toujours dessus, joli contre-ut à la fin du motet, charme immédiat ...), habituels défauts (vilain suraigu dans Vorei Spiegarvi, vocalises pas toujours très nettes, impression que la voix est toujours un peu limitée et diction très anglo-saxonne) et habituelles singularités (un peu de langueur, quelque chose d'un peu mutin, même au milieu du drame). Si on aime (c'est mon cas), on y verra du charme, sinon ... on peut passer son chemin.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: Récitals mozartiens
Quelqu'un connait-il le coffret de cinq disques vinyle ci-dessous (je l'ai acheté en 1980-81) et a-t-il été réédité en CD ?
la mélodie est immorale
Nietzsche
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Re: Récitals mozartiens
Je crois que ça correspond à ça
https://www.amazon.fr/Mozart-Concert-Ar ... B0025DD3OK
Te Kanawa + Berganza, c'est plutôt pour me faire fuir, donc je n'ai pas testé.
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Te Kanawa + Berganza, c'est plutôt pour me faire fuir, donc je n'ai pas testé.
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Re: Récitals mozartiens
J'oublie que je voulais dire deux mots du deuxième récital Mozart de Hendricks (EMI, dirigée par Ion Marin). C'est un pur produit de studio, qui permet à Hendricks de tenter des airs héroïques pour lesquels elle n'était pas naturellement dotée. Je trouve le résultat extrêmement attachant (comme souvent avec elle, finalement). Les techniques d'enregistrement ne peuvent simplement pas lui offrir des graves qu'elle n'a absolument pas et elle retrouve quasiment sa voix parlée dès que ça s'aventure un peu bas sur la portée. Dès lors, le premier air de Fiordiligi est une gageure impossible à relever, même si j'aime plutôt, précisément, ces sons là chez elle. Dans le même air, on constate à nouveau cette incapacité (ou ce refus ?) du staccato (l'anti Stich-Randall, en quelque sorte). Tout est porté par une même mouvement fleuri et gracieux. Ce que j'ai surtout apprécié, c'est un sens musical très sûr, qui lui fait adopter un grand ton, soit mélancolique, soit quasiment baroque, dans les récitatifs comme dans les airs. Du coup, par exemple, le "Zeffiretti Lunsighieri" d'Ilia a exactement le poids attendu pour ce rôle de tragédienne (et la tension vocal dû aux limites vocales d'Hendricks le sert plutôt bien dans cette optique). Les récitatifs, malgré l'italien discutable, sont toujours animés et emportés avec de beaux accents (sa manière de dire l'ultime "morte" avant Or Sai Chi l'onore", par exemple). Et ses aigus ont rarement aussi bien sonné que dans ce disque (y compris un suraigu triomphal dans "Al desio di chi t'adora" - la seule fois où je l'ai entendue aussi éclatante, c'était pour Le Retour de Tobie de Haydn, sous la baguette de Dorati, et son contre-ré).
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Re: Récitals mozartiens
Merci !aroldo a écrit : ↑09 sept. 2017, 13:26Je crois que ça correspond à ça
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Te Kanawa + Berganza, c'est plutôt pour me faire fuir, donc je n'ai pas testé.
Ils ont rajouté Winbergh, Fischer Dieskau, Corena, amusant.
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Nietzsche
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