C'est le seul titre qui me gène un peu et qui pourrait apparaître dans "les Plaisirs Coupables". Les partenaires sont corrects mais sans plus, Sutherland ne ressemble plus à grand chose, la production est kistch à mort ... mais ... mais ... mais ... je marche toujours.Adalbéron a écrit : ↑29 mai 2017, 13:42Ça peut être sympa pour la couleur locale
De très belles choses dans ta liste aroldo (ce Don Carlo !), même si les Mozart ou Haydn « Grand Opéra », ça n'est pas trop mon truc .
Je suis un peu heureux de lire que tu n'aimes pas Kraus, je pensais être le seul ici à avoir du mal.
Sutherland en photo me fait toujours aussi peur .
25 intégrales "live" pour un archipel désert
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Non Iphigéniearoldo a écrit : ↑29 mai 2017, 15:29Tu parles de l'Alceste de Covent Garden ? C'est en français, mais je crois que ça n'est pas un choix audacieux, en fait. Plutôt un classique, une interprétation légendaire qui finalement a émergé officiellement.Loïs a écrit : ↑29 mai 2017, 11:27Mais ça part dans tous les sens! Peu accro aux véristes, te suis sur les Mozart mais pas sur BelCanto et n'ose imaginer Grubie en Manon (mais peut être me trompe-je car elle fait la couv. de l'avant scène opéra), je me tiendrai à distance de cocotier respectueuse
Le Gluck qui fait figure d'ovni est en français?
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Zampieri et Tockzyscka dans le même enregistrement? On voit que c'était après l'abolition de la peine de mort et avant la promulgation de l'état d'urgence
Pour les Noces: cela sonne plutôt comme un soir de répertoire avec Wixell qui a certainement le plus beau timbre de baryton que je n'ai jamais entendu et l'éloignement intellectuel le plus immense de son rôle qu'on puisse imaginer.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Les quatre attributs s'appliquent parfaitement à Baker . Pour autant il s'agit d'un témoignage et ne peut s'ériger en référence( hors personnelle) ; Bellini (certes pas Donizetti mais on reste dans l'époque et le style) rappelait que l'Anglais est "une langue de perroquet". A priori ce n'était pas un compliment.aroldo a écrit : ↑29 mai 2017, 14:45Pour moi Baker règle la question, pour la dignité, le panache, la noblesse, l'éloquence ... je la mets au dessus de toutes les autres alors que c'est mon Donizetti préféré (aucun problème, en ce qui me concerne, avec l'anglais ... de fait, il y a un côté couleur locale mais avec un anglais aussi beau que celui de Dame Janet, c'est carrément du Shakespeare qu'on entend). Et Tinsley est, comme souvent, parfaite.
Je ne connais pas les Dialogues en Anglais mais il y a déjà une telle différence entre le Français et l'Italien (langue d'un soir et de commande)....
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Iphigénie en français, oui (mais dans la mesure où Jurinac avait été une des grandes interprètes du rôle et que Massard et Gardiner ne sont pas des petits noms chez Gluck, ça ne me semble pas trop ovni non plus). Malheureusement, ça n'est qu'un disque d'extraits.Loïs a écrit : ↑29 mai 2017, 17:29Non Iphigéniearoldo a écrit : ↑29 mai 2017, 15:29Tu parles de l'Alceste de Covent Garden ? C'est en français, mais je crois que ça n'est pas un choix audacieux, en fait. Plutôt un classique, une interprétation légendaire qui finalement a émergé officiellement.Loïs a écrit : ↑29 mai 2017, 11:27Mais ça part dans tous les sens! Peu accro aux véristes, te suis sur les Mozart mais pas sur BelCanto et n'ose imaginer Grubie en Manon (mais peut être me trompe-je car elle fait la couv. de l'avant scène opéra), je me tiendrai à distance de cocotier respectueuse
Le Gluck qui fait figure d'ovni est en français?
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
C'est exactement un soir de répertoire, avec un côté "au théâtre ce soir" (ça n'est pas un problème à mon goût) c'est merveilleusement vivant et chanté et joué. Et puis Watson est une comtesse certes pas à l'aise en italien et raide dans les récitatifs, mais dont j'admire profondément la droiture et la discipline vocale et musicale.Loïs a écrit : ↑29 mai 2017, 17:33Zampieri et Tockzyscka dans le même enregistrement? On voit que c'était après l'abolition de la peine de mort et avant la promulgation de l'état d'urgence
Pour les Noces: cela sonne plutôt comme un soir de répertoire avec Wixell qui a certainement le plus beau timbre de baryton que je n'ai jamais entendu et l'éloignement intellectuel le plus immense de son rôle qu'on puisse imaginer.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Oui, les "références", ça m'est absolument égal, je dois dire. En général, je les trouve très ennuyeuses et conventionnelles. Sur le plan pédagogique, c'est sans doute bien de "savoir ce qu'il faut" ou "ce qui est bien", mais vu que cet apprentissage est derrière moi ...Ça n'est même pas une posture de principe, au contraire ça a été très compliqué d'admettre que et bien non, Kraus, Berganza, Pavarotti, les versions philologiques et tout le reste, ça ne m'atteignait pas ! Sans oublier certaines œuvres, Eugène Onéguine par exemple, que je voulais ABSOLUMENT aimer.Loïs a écrit : ↑29 mai 2017, 17:45Les quatre attributs s'appliquent parfaitement à Baker . Pour autant il s'agit d'un témoignage et ne peut s'ériger en référence( hors personnelle) ; Bellini (certes pas Donizetti mais on reste dans l'époque et le style) rappelait que l'Anglais est "une langue de perroquet". A priori ce n'était pas un compliment.aroldo a écrit : ↑29 mai 2017, 14:45Pour moi Baker règle la question, pour la dignité, le panache, la noblesse, l'éloquence ... je la mets au dessus de toutes les autres alors que c'est mon Donizetti préféré (aucun problème, en ce qui me concerne, avec l'anglais ... de fait, il y a un côté couleur locale mais avec un anglais aussi beau que celui de Dame Janet, c'est carrément du Shakespeare qu'on entend). Et Tinsley est, comme souvent, parfaite.
Je ne connais pas les Dialogues en Anglais mais il y a déjà une telle différence entre le Français et l'Italien (langue d'un soir et de commande)....
Cela dit, il y a quand même beaucoup d’opéras (plutôt germaniques : Mozart, Strauss, Weber etc.) où je suis raccord, en ce qui concerne les "grandes versions" avec ce qui a été longtemps le discours dominant.
Pour les Dialogues, Crespin disait qu'elle préférait la version anglaise, à cause des sonorités de l'anglais dans la scène de la mort de la Première Prieure.
Et pour Donizetti/Bellini et leur discours sur l'anglais, j'appartiens à une génération qui a été marquée par l'école de Genève et Lector in Fabula, donc après la création/publication, l’œuvre appartient davantage, à mes yeux, aux spectateurs qu'à l'auteur dont je ne fais jamais une référence d'autorité, par principe.
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
En ce qui concerne Zampieri, même Jérôme, qui déteste sa voix, trouve ce live supportable !
l'enlevement de Clarissa a été un des évènements de ma jeunesse.
Re: 25 intégrales "live" pour un archipel désert
Ah oui, moi aussi, je suis de cette génération, mais quand j'ai un jour demandé à Eco de me céder une partie des droits d'auteur du Nom de la rose, il a quand même fait une drôle de tête...aroldo a écrit : ↑29 mai 2017, 18:45Et pour Donizetti/Bellini et leur discours sur l'anglais, j'appartiens à une génération qui a été marquée par l'école de Genève et Lector in Fabula, donc après la création/publication, l’œuvre appartient davantage, à mes yeux, aux spectateurs qu'à l'auteur dont je ne fais jamais une référence d'autorité, par principe.